CHAPITRE 73 : « Centre hospitalier De Bierne » « Hoshio »

5 minutes de lecture

CHAPITRE 73 : « Centre hospitalier De Bierne » « Hoshio »

« Toc-toc-toc. »

Xiao n’ayant visiblement pas entendu, étant trop pris dans ce rire qui semble ne jamais vouloir s’arrêter au point que c’est Hoshio qui s’y colle pour aller ouvrir et se retrouver face à ce même grand gaillard qui a brutalement agressé son chéri la veille au soir.

Son premier geste bien compréhensible étant de lui refermer la porte au nez, quelque chose pourtant l’en empêche qui le fige à détailler de plus près ce garçon qui traîne la mine contrite de celui qui a quelque chose à se faire pardonner.

Ce qu’il voit alors le fait réfléchir, en effet la chose la plus marquante en est à la fois l’extrême beauté physique qui est quasiment égale à celle de Tomoya, alors que pourtant il n’en a absolument pas les traits, mais également cette douceur des traits qu’il observe pour la première fois et qui semble bien loin, voire même à l’opposé du souvenir qu’il en avait gardé.

Mathieu gardant tête basse n’en regarde pas moins ce petit gars, qui serait à en entendre tout le monde en couple avec Xiao.

Ce qu’il voit est bien loin de lui déplaire, ce qui du coup lui amène encore plus de regrets envers les paroles dites alors qu’il n’était pas dans son état normal.

Xiao a eu du coup le temps de se calmer et fait en sorte que sa présence soit sinon oubliée, à tout du moins suffisamment discrète pour qu’il se fasse une idée précise du premier ressenti de son chéri sur un Mathieu qu’il reconnaît enfin, visiblement remis de sa sortie de la veille.

Le silence devenant finalement pesant, c’est ce même Mathieu qui décide de parler en premier en gardant toutefois tête basse de la gêne qu’il ressent toujours malgré tout à venir s’excuser.

- Je…

Hoshio s’étonne du blocage soudain en début de phrase, il se tourne donc tout naturellement vers son chéri en relevant ses sourcils en guise de questionnement.

Xiao sourit en ressentant soudainement cette boule d’émotion à voir son ami de toujours se mettre dans un état pareil alors qu’il y va de sa réputation de « je-m’en-foutisme » héritée de son paternel.

Quelque chose d’irrépressible l’amène à venir le prendre dans ses bras et le faire rentrer dans la chambre, Mathieu se laissant guider sans réaction, amène un sourire plus amical et teinté d’émotion venant d’Hoshio qui referme derrière eux.

Alors qu’il pousse gentiment son ami à s’asseoir sur le lit, Xiao voit les larmes s’échapper sur son visage tandis que son regard vient se fixer dans le sien.

- Je… suis désolé… vraiment !! Je… ne comprends pas ce qui m’a… pris !!

Les larmes redoublent d’intensité au point que Xiao ne sait plus comment réagir à ce qui est pour lui une première, n’ayant aucun souvenir de l’avoir déjà vu se mettre dans un état similaire.

Devant l’air emprunté de son chéri, Hoshio vient s’asseoir à son tour sur le lit en s’installant de façon à avoir Mathieu entre eux deux.

Il hésite un bref instant avant de reconnaître pour ce qu’il est ce sentiment aussi soudain qui vient de le pousser à mener cette action consistant à frotter le dos avec une tendresse certaine à ce garçon qu’il s’efforce maintenant de réconforter.

- Allons, allons !! Pas besoin de te mettre dans un état pareil, nous avons tous conscience qu’hier nos pensées étaient exacerbées par quelque chose d’une nature que nous ne pouvions pas combattre.
- Parle pour toi !!

Hoshio se penche pour dévisager son chéri, comprenant bien à quoi il se réfère.

- Alors disons que vous ne pouviez pas combattre, tu es content maintenant ?

Mathieu toujours en larmes les écoute sans réellement comprendre de quoi ils parlent, juste qu’il commence à apprécier les petits gestes de réconfort qu’il reçoit maintenant des deux garçons.

Ses mains vont alors se poser sur la cuisse la plus proche de chacun d’eux qu'il enserre avec douceur sans pour autant qu’il y ait de sa part une pensée autre que celle due à la reconnaissance d'avoir été accueilli sans lqu'il lui soit fait de reproche.

Une chose inattendue se passe alors quand il ressent le frisson que sa caresse amicale occasionne au copain de Xiao, aussitôt suivi d’une forte bouffée de chaleur venant de sa part comme d’ailleurs de celle de son meilleur ami qui semble vouloir résister à son ressenti soudain en prenant la parole.

- Qu’est-ce qui te prend… arrête ça tout de suite sinon nous ne répondrons plus de rien…

Hoshio qui tremble de plus en plus d’excitation suite à la sensation que lui apporte cette semi-caresse, cherche vainement à reprendre le dessus sur ce qu’il voit venir comme l’une des plus grosses excitations qu’il n’ait jamais connue et que ce soit justement ce simple contact de la main de ce garçon qui l’attire de plus en plus, n’arrange rien quant au contrôle de sa propre volonté.

- Je ne peux… pas… je… Rrrrrr !!

***/***

« Bien plus tard dans la matinée. »

Hoshio est le premier à ouvrir un œil alors que l’inconfort de sa position lui donne des fourmis dans tous les membres, un coup d’œil en redressant légèrement la tête lui donne le spectacle de trois corps nus qui se sont sans doute endormis après le dernier exploit sexuel qu’ils viennent de vivre.

L’odeur ne lui laisse aucun doute au cas où il en aurait eu sur son déroulement et ses souvenirs commencent à affluer, en lui amenant un sourire épanoui aux lèvres.

Xiao est le deuxième à ouvrir les yeux, faisant ensuite l’exacte réplique de son chéri en admirant le spectacle de leurs corps enchevêtrés.

Pour lui aussi les souvenirs lui reviennent avec clarté, son regard cherchant le visage du troisième alors qu’il n’a sous les yeux qu’une partie de son abdomen et le trouve aux trois quarts recouvert par la cuisse d’Hoshio.

Se rappelant soudainement de sa dernière action menée, il ne s’étonne donc pas de le trouver dans cette position où les testicules d’Hoshio sont à quelques millimètres à peine de son nez.

Un petit signe amusé et complice de ce dernier lui démontre que lui aussi s’en souvient très bien, il est toutefois rapidement suivi d’un autre lui enjoignant de se lever en faisant le moins de gestes possibles pour ne pas réveiller Mathieu.

C’est donc avec un amusement proche du fou rire qu’ils s’en extraient pour aller s’enfermer dans l’espace salon de la chambre d’invité.

Pourtant alors qu’ils sont tous les deux assis sur le canapé, leurs regards ne peuvent pourtant pas s’empêcher de retourner vers la chambre afin d’admirer la plastique parfaite du corps de leur ami.

- J’achète !!
- Hein !!

Xiao reporte son attention sur son chéri.

- De quoi tu parles ??

Un regard soutenu sur Mathieu avant de revenir vers son ccompagnon.

- Je parle de « Math », j’achète !!

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire laurentdu51100 ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0