Chapitre 31 : Tasses volantes

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-Loënia.

La voix claqua dans son dos comme un fouet sur le flanc d’un cheval. Adrien et Arthur se tenaient derrière elle.

-Adrien.

Lelio ne s’était pas départi de son sourire amusé.

-Comment vas-tu depuis tout ce temps ?

Loënia crut entendre un grondement. Arthur, le regard braqué sur Adrien, déposa sa main sur le bras du vampire. Loënia ne comprenait pas l’animosité qui existait entre Lelio et Adrien. Cependant, elle était assez proche pour entendre ce qu’Arthur souffla à l’oreille d’Adrien, malgré la foule ambiante.

-Et si nous allions boire un verre ?

Adrien acquiesça d’un geste du menton. Il lança un regard à Loënia qui en perçut tout de suite le sens. Elle avait intérêt à obéir, comme un de ses petits soldats.

Elle se tourna tout de même vers Lelio et lui sourit doucement.

-Merci d’avoir répondu à mes questions. A bientôt, j’espère.

Même s’il n’avait pas satisfait ses attentes, Lelio lui avait donné quelques informations, c’était déjà cela.

-Bon courage pour ce que vous allez mener. Ce ne sera pas simple mais vous avez assez de cran pour y arriver, je crois.

Loënia et lui échangèrent un regard entendu, avant qu’elle ne rejoigne Adrien et Arthur à l’entrée de l’exposition. Ils sortirent et s’assirent sous une pergolas en attendant qu’on vienne prendre leur commande.

-Comment va ton clan ?

L’interrogation d’Arthur semblait sincère. Maintenant qu’elle le voyait sous un meilleur jour -littéralement- il lui semblait plus avenant et appréciable. Loënia aimait les gens, mais elle n’était pas très prompte à les rencontrer.

-Tout roule, lui assura Adrien en déposant son téléphone portable sur la table en inox.

Loënia s’empêcha de lever les yeux au ciel. Bien sûr, pour lui, tout allait bien. En vérité, ses propres vampires assassinaient des gens dans la rue. Elle lui offrit, néanmoins, un regard appuyé lorsqu’il croisa son regard. Il l’ignora allègrement.

Une serveuse arriva et ils commandèrent. La jeune femme semblait contrariée et le fut encore davantage lorsqu’Arthur demanda un thé glacé “mais pas celui du commerce”.

-Thaïs fait d’énormes progrès, affirma Adrien en regardant Arthur, et c’est grâce à toi.

Arthur ria.

-Bien sûr que non. Je lui ai uniquement donné quelques conseils. S’il s’en sort bien c’est grâce à son travail !

Loënia fronça les sourcils. Mais de quoi parlaient-ils ?

-Thaïs dessine ? Demanda Loënia.

Arthur hocha la tête.

-Un jour, il m’a surpris en train de dessiner dans la bibliothèque de ton manoir (Il regardait le vampire). Comme Adrien traînait encore je ne sais où avec je ne sais qui -D’ailleurs, passe le bonjour à Malo !-, nous en avons profité pour discuter, tous les deux. Il se trouve qu’il aime beaucoup dessiner. C’est vrai qu’il est débutant mais il se donne beaucoup de mal.

Loënia saisit la boisson que la serveuse lui tendit et la remercia.

-Je savais qu’il cuisinait mais pas qu’il aimait dessiner, quel petit cachotier !

-Thaïs est rempli de surprises.

Adrien accompagna sa remarque d’un clin d'œil à Loënia.

-Et toi, Loënia, m’interpella Arthur, qu’aimes-tu faire ?

-Errer dans les bibliothèques et effrayer les vampires avec des écharpes sauvages, déclara Adrien d’un coup.

Loënia écarquilla les yeux. Adrien venait de plaisanter. Il venait de faire une blague ! Et de se moquer -gentiment- d’elle.

-Pardon ? S’écria Loënia en venant lui donner une tape sur le bras. Absolument pas ! Enfin, c’est vrai, fit-elle en se retournant vers Arthur, mais je ne l’ai pas fait exprès, pour l’écharpe. Et pour la bibliothèque, une telle passionnée de lecture comme moi se doit d’entretenir son cota de lecture mensuel. Sois content, fit-elle en fixant son regard sur Adrien, si tu n’avais pas de bibliothèque, je serais obligée d’emprunter ta voiture pour aller en acheter chez Dialogues.

Dialogues était la plus grande librairie du Finistère. Située à Brest, elle était le refuge de nombreux lecteurs assoiffés de nouvelles fascinantes découvertes.

Cette altercation fit sourire Arthur. Loënia le trouvait de plus en plus sympathique.

Ils restèrent tous les trois pendant deux heures assis sous la pergolas. Quand Loënia sentit l’heure de la fin arrivée, elle se dégagea pour leur laisser un peu d’intimité en prétextant devoir appeler son petit-ami.

Adrien la rejoint un bon quart d’heure après qu’elle fut partie. Ils rentrèrent dans la bonne humeur générale. Loënia sauta aussitôt sur Thaïs qui était dans la cuisine. Adrien fit signe qu’il allait travailler dans son bureau. Il y passait décidément beaucoup de temps.

-Alors tu dessines et tu ne m’en avais rien dit ?

Thaïs, la main dans une préparation de pâte brisée, releva la tête avec surprise.

-C’est Arthur qui te l’a dit ?

Loënia acquiesça.

-Je dessine très mal, c’est pour cela.

Il baissa la tête sur la pâte qui prenait consistance sous ses doigts.

-On pourrait s’encourager mutuellement ! Enfin, je ne dessine pas mais je cuisine mal et toi non.

-Tu ne cuisines pas mal, la corrigea-t-il.

Elle haussa les épaules.

-Tu pourrais me couper une feuille de film plastique ? Je vais enrouler la boule de pâte et la mettre à reposer au frigo.

Loënia s’exécuta.

-Qu’est-ce que tu vas faire avec cette pâte ?

Thaïs haussa une nouvelle fois les épaules.

-Je ne sais pas, je n’ai pas encore décidé.

Il se lava les mains et finit de les essuyer sur son jean.

-Et si nous allions regarder la télévision ? Il est dix-huit heures… C’est l’heure parfaite pour regarder une émission stupide.

Loënia acquiesça. Ils s’étalèrent respectivement sur un côté du canapé. Loënia songea que si Ambatine la voyait avec cette posture, elle l’aurait déjà grondée. Heureusement pour elle, elle ne verrait plus jamais sa mère adoptive.

Loënia subtilisa la télécommande que Thaïs avait entre ses mains d’un simple enchantement. Elle appuya sur le bouton power. Aussitôt, ils tombèrent sur une chaîne d’information en continu. Un journaliste sur un plateau en interrogeait un autre : une jeune femme en tailleur qui était devant la mairie de Brest. Les meurtres avaient repris la nuit dernière et des cadavres avaient été découverts dans la journée. Les journalistes parlaient d’un groupe de serial killers ou d'une secte qui effectueraient des sacrifices. L’un d’eux parlait même de la pleine lune qui avait eu lieu hier. Les humains qui n’étaient pas superstitieux trouveraient cela idiots. Sans qu’ils ne le sachent, c’était forcément lié : en cette période, les vampires étaient plus exaltés, les sorciers et les fées recouvraient plus d’énergie magique et les loups étaient plus sujets à se transformer.

Thaïs prit doucement la télécommande de la main de Loënia et éteignit la télévision.

-Et si nous faisions autre chose ?

Loënia fulminait.

– Je t’ai laissée tranquille car tu n’avais pas toute ta tête mais maintenant ce temps-là est achevé. Il faut agir ! J’aurais dû mettre des actions en place bien plus tôt et toi aussi. Tu es une princesse également. Tu pèses ton poids !

– Mais va parler à Adrien, bon sang, on verra ce qu’il aura à te dire !

– Mais je ne cherche que ça, à lui parler ! Sauf qu’il s'évanouit dans la nature dès que je le cherche !

Loënia et Braken furent interrompus par un concert de pas. Rubis, Matze, Rashnoé, Amare et Raison se tenaient sous l’encadrement de la porte. Ils avaient l’air tous plus ou moins curieux ou, pour Amare, inquiet. Ils étaient venus au palais des Terralin en bus ou en voiture. Raison avait proposé de faire du co-voiturage avec la voiture d’Ambatine mais Loënia avait refusé, préférant y aller à pied. Elle n’avait eu qu’à traverser le bois qui séparait le manoir d’Adrien et le palais.

Le cousin et la cousine, qui se trouvaient dans une antichambre aux couleurs rose et violet, se foudroyèrent du regard. A ce moment-là, ils avaient l’air d’étudiants se disputant et non de prince ou de princesse.

Ce vendredi-là, Braken avait renoncé à sa cape. Il portait un jean noir et une chemise à manche longue de la même couleur qui allait parfaitement avec ses cheveux… d’un brun si sombre qu’ils évoquaient le plumage d’un corbeau. Il se tourna vers l’attroupement.

– Si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre.

Il indiqua la porte et s’y engouffra. Le groupe le suivit. Rashnoé lança un regard interrogateur à Loënia, elle lui fit mine de laisser tomber.

– Pourquoi Liséa n’est-elle pas venue ? Demanda le prince.

– Parce qu’elle est trop jeune pour ce que tu comptes faire, lui répondit Raison.

Braken émit un “pff” avec ses lèvres avant de pousser des deux mains des portes à battant. Le groupuscule entra dans un immense salon. Loënia ne se rappelait pas être un jour entré ici.

De larges et hautes fenêtres donnaient sur le jardin. Un salon complet style XIXe siècle avait été installé. Les meubles étaient matelassés de tissu en lin vert. Sur la table basse, des mignardises et des petites assiettes avaient été disposées.

Loënia et Raison échangèrent un regard. Elles étaient venues suffisamment de fois ici pour savoir que Braken ne jouait plus. Fini, les batailles avec des épées en bois et les goûters pris sur le sol. Fini, les jeux de cache-cache et les enchantements enfantins. Braken les plaçait volontairement dans une situation de guerre.

– Asseyez-vous.

Tout le monde obéit. Amare et raison, Rubis et Matze étaient sur deux banquettes. Un mètre plus loin, Loënia était assise sur un fauteuil du même acabit.

Seul Rashnoé resta debout. Loënia songea aussitôt au passé bagarreur de son petit-ami.

– Pas d’esclandre, murmura Amare à Rashnoé.

Le sorcier, après une longue hésitation, se résolut à avancer vers le reste du troupeau assis autour de la table basse. Loënia lui offrit un sourire qu’elle voulait encourageant, Rashnoé s’affala sur le fauteuil à côté d’elle.

Braken était volontairement debout, tel un roi, plus haut que le peuple.

– Vous savez déjà pourquoi vous êtes ici.

Loënia jura avoir entendu Rashnoé marmonner “non” entre ses dents, mais elle ne laissa rien transparaître.

– Pour améliorer la situation intercréature, s’engagea Raison.

Elle portait une veste en cuir par dessus sa chemise. Loënia se demandait comment elle faisait pour ne pas avoir trop chaud. Elle remarqua également qu’il n’y avait aucun garde dans la pièce, ce qui n’était pas l’une des habitudes de Braken.

– Comme je le disais à Loënia auparavant, nous ne pouvons plus rechigner à la tâche. Aujourd’hui, des loups, des fées, des humains et des sorciers se font tuer par des vampires et cela ne peut pas continuer. Aujourd’hui, c’est toutes les créatures qui se sentent en danger et qui craignent les autres. Nous devons agir. J’ai l’audace de croire que notre mouvement en inspira d’autres dans toute la France et plus tard, à l’étranger.

Matze, qui reluquait les petits gâteaux sur la table, releva la tête et se tourna vers Rashnoé.

– Qu’est-ce qu’il baragouine ?

– Il extravague, rétorqua Rashnoé, les coudes sur les genoux et la voix trop forte pour un chuchotis.

Loin d’être découragé, Braken reprit :

– Adrien pourrait mettre le monde en feu et appellerait cela de la pluie. Je ne sais pas s’il s’aveugle lui-même ou s’il est idiot mais, une chose est certaine, lui et son clan sont plus fort que nous.

Loënia plissa les yeux. Ce discours n’était pas très galvanisant.

– J’ai déjà prévu des séances pour discuter de ce que nous pouvons mettre en place pour créer un dialogue entre les créatures et d’autres pour que nous nous entraînions.

-Nous entraîner ? Intervint Rubis.

A ce moment-là, les portes à battant s’ouvrirent et une myriade de tasses sur leur soucoupe volèrent dans l’air. Elles vinrent se poser sans bruit sur les genoux des invités. Rashnoé, agacé, refoula la sienne. Frustrée, la tasse vint se poser sur sa chaussure. Il soupira et la prit dans ses mains.

Rubis souriait d’extase devant ce phénomène. Elle mit un sucre dans sa tasse et observa, les yeux écarquillés, la petite cuillère remuer par sa propre volonté.

– Oui, continua Braken, nous nous entraîneront. Il y aura des séances avec des enchantements et des sortilèges (Il accorda un regard solide à Matze et Rashnoé) et des séances physiques. La magie, c’est top, mais parfois cela est impossible. Comme dans votre cas, Rubis et Amare, ou lorsque la magie est prohibée dans un lieu.

Loënia songea au manoir d’Adrien et à Vahalynno qui avait annulé le sortilège, bon gré mal gré et qui l’avait suivi pendant près d’un kilomètre dans Cryset.

– Je ne comprends pas pourquoi nous devrions apprendre à nous battre si le but est de faire la paix, admit Amare.

Ce dernier se tenait droit et buvait sa tasse de thé gorgée par gorgée.

Braken inspira, expira, puis croisa ses doigts derrière son dos. Il avait l’air d’un instituteur particulièrement patient devant des élèves quelque peu lents.

Loënia comprit alors : ce n’était pas une situation de guerre, c’était la guerre.

– Tu comptes déclarer la guerre à Adrien. Tout ça, ce beau discours, c’est pour préparer une foutue guerre ?

Braken se tourna aussitôt vers elle et leva la main dans un signe d’apaisement.

– Non, je ne le souhaite pas pour le moment.

– Pour le moment, grommela-t-elle.

Rashnoé posa sa main sur le genou de sa petite-amie. Même lui, avait fini par écouter le prince des fées.

Braken saisit sa tasse, qui était venue se lover contre la cruche de lait sur la table basse.

– Nous devons tout de même reconnaître que la situation est critique, Loënia. Que feras-tu si, un jour, c’est l’un de nous qui nous faisons assassiner ?

Il maintint le regard de la jeune femme qui grogna pour seule réponse.

– Et si nous débutions cette réunion ? (Mouvement d’assentiment général) Est-ce que tout le monde est libre lundi et vendredi prochain ?

Loënia, qui commençait à réaliser où tout cela allait les mener, hocha la tête. Elle était libre tout l’été.

– Matze et moi ne sommes libres que le soir car nous travaillons, fit Rashnoé en attrapant un minuscule éclair au chocolat couvert de vermicelles dorées.

– A partir de quelle heure ? Leur demanda aussitôt Braken.

Les deux sorciers échangèrent un regard.

– On peut être ici vers dix-neuf heures trente, répondit Matze.

Matze avait trouvé un travail dans un commerce de proximité. Il participait à la mise en rayon et aussi à l’encaissement des clients, ce qu’il préférait.

– OK. Si les autres peuvent être présents avant, ça me va aussi, continua le prince. Plus nous avons de temps pour réfléchir, mieux c’est.

– Hm, fit Rubis, personnellement je rentre la semaine prochaine chez mes parents.

– Et, où habitent-ils ?

– A 200 kilomètres.

Braken se passa la main sur le front.

– Ah. Bon.

– Je t’appellerai pour te tenir au courant, lui assura Loënia.

Les deux amies de faculté se sourirent. Rubis avait fini son thé mais elle rajouta un sucre dans le fond d’eau chaude juste pour le plaisir de voir la cuillère touiller toute seule.

-Je reviendrai probablement en juillet, au moins pour rentabiliser un peu le loyer que je paye cet été. Je garde mon appartement encore deux ans, le temps du master.

Braken hocha la tête, Raison échangea un regard avec Rubis. Elles s’appréciaient toutes les deux.

-Pour commencer, auriez-vous des idées ?

Un tableau noir apparut à côté de Braken. Ce dernier sortit une craie de sa poche. Il avait prévu son coup.

-Arrêter de venir harceler les sorciers quand ils travaillent.

Loënia donna un coup de coude dans le bras de son petit-ami.

-Non, il a raison, reprit Braken. J’ai merdé.

Le prince marcha vers Rashnoé et se pencha en avant.

-Je suis désolé, Rashnoé.

Le sorcier le scruta pendant quelques secondes. Loënia crut même qu’ils allaient rester sur cela mais, au dernier moment, quand personne n’y croyait plus, Rashnoé tendit le bras et les deux jeunes hommes se serrèrent la main.

-Pas de souci.

Braken se replaça près du tableau noir qui flottait dans l’air.

-On pourrait créer une page Mistigri pour toutes les créatures magiques, proposa Rubis. Je sais que c’est risqué, avec les humains mais…

-C’est une bonne idée, affirma Amare.

Braken se contenta de la noter.

-On pourrait proposer des activités en commun dans un parc comme du sport, par exemple, proposa Loënia.

-Ou créer des groupes de discussion, ajouta Raison.

Les sœurs se sourirent.

-Adrien pourrait venir ici, suggéra Matze en regardant Loënia. Même si je doute qu’il ne mette un jour les pieds dans ce palais.

-Il l’a déjà fait, lui assura Loënia, et il le fera encore.

-Sinon, proposa encore Rubis, c’est peut-être ambitieux mais il y a un bar à vampire à Cryset. Lo’, tu m’en avais parlé. Je crois que c’est l’un des vampires du clan d’Adrien qui en est le propriétaire. L’un de nous pourrait aller travailler là-bas.

-Je veux bien me proposer, reprit Loënia. C’est Malo qui le gère et nous nous entendons bien.

-Tu n’as jamais travaillé de ta vie, la prévint Rashnoé.

-Raison de plus pour qu’elle essaye, insista Matze.

Braken écrivit, cette fois, l’idée avec plus de réticence.

-Bon. C’est déjà un bon départ. Qui sait s’occuper d’une page internet ?

Rubis et Matze levèrent la main de concert.

-Nickel, vous devrez vous en occuper alors. On en discutera la prochaine fois.

Le couple officieux échangea un regard.

-J’aimerais terminer cette réunion sur une citation : On ne s’engage pas dans une guerre en pensant qu’on peut la perdre. Nous obtiendrons la paix et transformerons la société dans laquelle nous vivons. Cela risque de nous prendre plusieurs décennies mais nous y arriverons.

Loënia songea à Lelio qu’elle avait croisé à l’exposition installée aux Capucins. Après l’apéro avec Arthur et Adrien, elle avait complètement oublié de le dire à Rashnoé. Elle se sentit réconfortée par les paroles de Lelio et de Braken. Ils arriveraient à faire quelque chose et cela serait positif, à défaut d’être grandiose.

-Il n’y a plus qu’à faire, déclara Amare.

Hey !

Et voici une scène de groupe comme je les aime, avec le caractère de chacun et de la magie (les tasses volantes, bonjour.)

Buvez de l'eau,

Jane Anne

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