À mesure qu’elle caresse du bout des doigts la couverture sergée, des bribes de nostalgie crépitent le long des bras d’Anicca. Ô vieux journal, implore-t-elle silencieuse, ravive ma romance perdue, si lointaine. C’est un lent frisson qui l’enveloppe lorsqu’elle tourne les premières pages, qui lui fabrique une couverture de rêves sous laquelle rien ni personne ne l’empêche de retrouver le temps de la passion sans avoir à régler le chronomètre du régulateur sur sept minutes de désir brûlant les premier et troisième jeudis de chaque mois.

Mais pour commencer, il faut passer par la journée de la rencontre…