Injustice flagrante

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Le marteau impitoyable du juge s'abattit avec violence sur son pupitre et le mot “coupable” avait marqué l'âme de Tariq comme le fer rouge sur la peau. La douleur était d'autant plus vive qu'il était innocent du crime qu'on lui imputait. De retour en cellule, il passa des heures à cogiter : ce procès avait été une parodie de justice, il ferait appel, ça oui.

Avec son avocat, ils épluchèrent le dossier, celui-ci était bien maigre pourtant : la version de l'accusation reposait uniquement sur des témoignages. Il n'y avait aucune preuve matérielle : pas de vidéo, pas d'enregistrement sonore, pas d'empreintes, rien. Quant aux témoignages, il n'étaient pas directs : un type avait entendu dire d'un autre qui le tenait d'un autre ; la justice accordait foi à la rumeur publique, un vrai scandale ! Le pire tenait en une lettre miraculeusement apparue au cours de l'enquête qui racontait une histoire rocambolesque impliquant Tariq. La police et les juges en étaient sûrs : cette lettre disait LA vérité. Pourtant personne ne savait qui l'avait écrite, ni quand. Le juge l'a pourtant considérée comme une preuve de culpabilité. Pour le pauvre Tariq emprisonné à tort, il était incroyable, pensait-il que de nombreuses gens pussent y croire sans preuve tangible.

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