Nuit impudique

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La camisole de force d’un pyjama. Dictat hérité de l’enfance que Jess avait perpétué des années durant, jusqu’à un été brûlant qui avait grillé la prairie en pente faisant face à l’unique fenêtre de son clapier estudiantin. La chaleur qui stagnait alors dans sa chambre transformée en couveuse l’étouffait. Son vieux réveil digital diffusait une spectrale lueur verte qui donnait des airs d’incursion de science-fiction spielbergienne à son minuscule studio : 2 heures 21. Un drap lancé en boule au fond du lit avait fini par glisser comme une large langue gluante, pendant du lit comme si lui aussi souffrait de l’anormale fournaise qui embrasait la nuit estivale. Jess suait. Son pyjama en flanelle collait à son corps, l’empêchait dans ses mouvements, irritait ses tétons durcis malgré la chaleur, collait entre ses cuisses. Elle soupira, laissa couler un regard sous le seuil de la porte où l’éclairage blafard de la télévision du salon lui indiqua que Mathieu, son colocataire, veillait encore. Ce n’était pas anormal, il avait le rythme de vie d’un animal nocturne, se couchant lorsque les autres se levaient péniblement et profitant de son optimum de concentration tandis que les paupières de la plupart des gens commençaient à se clore.

Jess passa une jambe hors de son lit une place. Un lit d’une place, encore. Un lit d’enfant. De pauvre petite vierge, qu’elle était. Une virginité qui lui pesait. Parfois, elle restait nue pendant des heures devant l’unique miroir de sa chambre, à détailler la chute de ses reins où la ponctuation de deux fossettes de Vénus offraient un avant-goût alléchant avant le rebondi musclé de ses fesses. Elle passait sa paume le long de ses flancs nus, creusés comme l’aine d’un violon, avant de soutenir le galbe pesant de ses seins. Ses doigts roulaient en allers-retours impudiques autour du cylindre sombre de ses tétons pour en durcir l’extrémité, dessinant deux dures pierres précieuses ornant délicatement l’arrondi de son mamelon. Elle pivotait sur la plante de ses pieds, relevés comme si de hauts talons la surélevait d’une dizaine de centimètres tout en dessinant la zébrure marquée des muscles de ses jambes épilées. Roulait des hanches, offrant et dérobant au regard inquisiteur du miroir le creusage de son intimité, elle-même pudiquement voilée d’une fine dentelle brune de poils dessinant un étroit triangle sombre entre le galbe de ses cuisses. Personne n'en profitera jamais, soufflait-elle.

Elle aimait voiler les vitres de la salle de bains d’un filtre de vapeur tandis qu’elle lovait son corps nu dans les flots parfumés, se laissant perdre dans le doux coma de cette chaleur assommante tout en imaginant quel garçon pourrait profiter des fragrances qui ornait sa peau. Laissait son rasoir lécher ses jambes bronzées jusqu’à ce que la douceur adéquate soit atteinte, s’amusant à se perdre en de multiples scénarios impliquant ces jambes nues et de nombreux bad boys en cuir prompts à la castagne tant la beauté tapageuse de la belle Jess titillait leurs stupides hormones mâles. Des scénarios qui inévitablement transformait son entrecuisse en marécages salins, où les marées soulevées par les débordantes visions de son imagination l’obligeait alors à se soustraire à une nouvelle douche où le pommeau se transformait en allié imbattable pour calmer le soulèvement de ses désirs.

Debout, elle fût un instant déstabilisée par les ombres mouvantes projetées par un réverbère devant lequel dansait les branches d’un orme, transformant le parallélépipède de cette pièce en bateau ivre pris dans une tempête tropicale. Elle détacha un à un les boutons de la chemise en flanelle à motifs écossais qu’elle utilisait comme pyjama depuis la sortie de l’enfance, tout en se dirigeant vers la gueule béante de la fenêtre lardées de deux rideaux ondulants faiblement. Lorsqu’elle l’atteint, elle avait fini de déboutonner son haut qui flottait de part en part de son buste dénudé. Sans attendre, elle fit glisser son bas dont l’élasticité avait été peu à peu ternie par de trop nombreux passages successifs à la machine à laver. En moins d’une seconde, elle se trouvait nue jusqu’à la taille, ne portant comme dernière preuve de pudeur cette chemise grande ouverte.

Elle soupira encore, aspirant l’air nocturne plus respirable que celui qui stagnait dans sa piaule surchauffée. La relative froideur eût l’effet de déclencher une chair de poule sur tout son corps, durcissant ses deux tétons qu’un heureux baladeur nocturne aurait pu allègrement détailler depuis la ruelle en contrebas. A cette heure-ci, il n’y avait pas un chat. L’orme centenaire balayé par la timide brise nocturne semblait être la seule preuve de vie de ce tableau désaturé. Appuyée sur ses coudes contre la tablette de la fenêtre, elle s’installa, le dos rejeté en arrière, les reins cambrés, le cul entrouvert par ses jambes tenues écartées. Le courant d’air qui se faufilait entre ses cuisses titillait les chairs sensibles de son intimité, imaginant une foule de doigts évanescents frôler sa fente qui ne tarda pas à suinter une salive de désir.

Elle se demanda ce que ferait Math, s’il entrait dans sa chambre à ce moment-là. Elle ne le trouvait pas spécialement attirant. La puberté, en se retirant, avant abandonné sur ses joues d’indélébiles restes d’acné, et son rythme de vie en décalage s’accompagnait d’une hygiène adolescente : trop brève, trop espacée et contrainte. Malgré cela, elle l’avait une fois entraperçu au sortir de la douche alors qu’il pensait être seul dans l’appartement. Assise au salon, pile en face de l’ouverture de la salle de bains, elle leva les yeux du premier tome des Tommyknockers qu’elle dévorait littéralement tandis qu’au même moment il ouvrit largement la porte. Le battant laissa s’extraire des volutes de vapeur – s’était-il masturbé pour avoir squatté si longtemps la douche ? – et le corps nu de Mathieu, une serviette trempée jetée sur l’épaule.

Dessous la disgrâce de son visage sébacé, il révéla un corps qu’il gardait toujours caché sous d’amples t-shirts et des sweats aux couleurs de ses groupes de rock préférés. Un physique fin, mais galbé par les tractions qu’elle l’entendait réaliser avec une discipline militaire jour après jour. Bras élargis d’un triceps visible, veines repoussées par des muscles dessinés dont aucune graisse ne floutait les contours, pectoraux carrés taillant un torse large contre lequel s’imprimait une hallucinante série d’abdominaux. Les plus inférieurs formaient un V dont les ailes partaient des flancs et attiraient naturellement le regard vers la touffe sombre de poils pubiens qui surplombaient son sexe encore en érection. La question qui avait traversé son esprit concernant la durée de sa douche fût résolue de cette seule vision, qui eût l’effet immédiat d’empourprer ses pommettes et d’immédiatement la faire mouiller. Mais au lieu de profiter de cette vision d’insoupçonnable Apollon qui s’offrait à elle, Jess céda au réflexe masochiste d’en détourner aussitôt le regard pour le planter honteusement dans les pages du Stephen King qu’elle tenait entre ses mains, feignant d’en parcourir les lignes.

Immobile, Mathieu ne la remarqua même pas et rejoignit sa chambre en laissant derrière lui des traces humides sur le parquet de l’appartement. Des traces que Jess eût dès lors envie de suivre, comme une Alice lubrique s’apprêtant enfin à découvrir le pays des merveilles en profitant de cette turgescence démesurée qu’elle aurait eu à portée de main. Se pouvait-il qu’un pénis normalement formé soit si grand ? Avait-elle rêvé ? Était-ce l’effet des ombres portées par l’éclairage surplombant de la salle de bains ? Autant de questions qui se bouscula dans son esprit submergé par l’excitation. Elle ne se résolut pourtant pas à céder à ses pulsions interne, et dès qu’elle entendit la clé de la porte de Mathieu jouer dans sa serrure – signe qu’il allait s’habiller tranquillement dans sa piaule – elle dégagea le plancher et disparut dans sa propre chambre à pas de loups pour définitivement éteindre l’infâmie de la vision qu’il lui avait offerte.

Mathieu.

Elle l’imaginait de l’autre côté de la porte. Nu lui aussi. La rétine collée à la serrure. Que verrait-il ? Il la verrait elle, de dos, offrant le spectacle exhibitionniste, sous cette chemise ouverte, de ce cul parfait, bronzé par trop d’heures passées aux bords du lac où elle grillait à laisser filer le temps de ces trop longues vacances d’étudiante. Et l’imaginant ainsi, sans décoller ses coudes de la tablette de la fenêtre, elle commença à se tortiller pour aguicher ce Mathieu hypothétique la lorgnant de l’autre côté du battant. A creuser ses reins pour faire apparaitre l’abricot luisant de sa chatte sous la courbe de ses fesses. A tourner ses hanches, légèrement sur la gauche, puis légèrement sur la droite, pour exciter l’appétit du monstre qu’elle avait brièvement aperçu sous sa toison pubienne à lui.

Que cela pouvait-il faire, de se mettre en elle un tel morceau de viande ?

Était-ce vraiment si bon qu’elle pouvait le croire ?

Aurait-elle mal ?

Sans doute que oui, qu’elle aurait mal. Il ferait ça comme un manche, aussi. Il ne saurait pas s’y prendre. Lui aussi était puceau, elle le sentait à des kilomètres. Alors elle prendrait le contrôle, le renverserait en arrière et choperait sa bite d’une main pour la glisser entre ses cuisses. D’abord, elle se contenterait de faire glisser la peau du prépuce jusqu’à en libérer le gland volumineux, glorieusement gonflé. Elle l’utiliserait comme un pinceau délicat, qu’elle ferait courir sur les contours de sa chatte, entre ses grandes lèvres, qu’elle humidifierait d’un trait de mouille avant de repartir à nouveau dans l’exploration de cette surface vierge. Elle irait jusqu’à son anus, en dessinerait les contours, doucement, avant de patiemment revenir à son point de départ.

Pour lui, le supplice de l’attente s’apparenterait à de la torture. Peut-être même craignait-il de lâcher tout contrôle bien trop tôt, avant même de se retrouver entre ses chairs, et de recouvrir ses fesses de trois généreuses giclées d’un sperme brûlant autant de désir que de honte. Si c’était le cas, sans doute qu’elle abandonnerait l’impressionnant bâton mâle pour laisser ses doigts s’empâter du liquide séminal, avant de les porter à sa bouche. Elle voulait goûter, retrouver le réflexe enfantin du léchage de doigts mais pour autre chose que de la guimauve collante. Une guimauve musquée, salée et sensuelle, au goût décontenançant mais qu’elle porterait encore et encore à ses lèvres tant elle voyait les réactions d’amusement brûlant que ce geste déclenchait chez son amant. Il aimait ça. Il aimait salir ses commissures et le voir l’avaler tout entier. Il adorait tellement ça que sa queue recommencerait à gonfler immédiatement après l’orgasme, timing parfait pour débuter une nouvelle phase d’exploration passant de la surface à la spéléologie d’une cavité qui avait eu la patience de se dilater.

Accoudée à sa fenêtre, le scénario projeté contre la toile cirée de son crâne obligea Jess à se masturber. Les phalanges repliées, elle passait ce simulacre de poing contre le capuchon de son clitoris dont la stimulation indirecte avait le don de déclencher l’orage de ses reins. Ses mouvements brefs, spasmodiques, secouaient ses seins alors parfaitement abandonnés aux potentiels regard provenant de l’extérieur. Jess s’en foutait complètement. A vrai dire, elle n’y pensait même pas, enrobée par la fraicheur relative de ce courant d’air et enfermée dans l’excitation qui l’électrisait du bout de ses orteils jusqu’à la pointe de ses cheveux. En enflant, l’excitation l’obligea à gémir. Des plaintes brèves, à peine audibles, qui suivirent la même courbe ascendante imposée par ses mouvements onaniques. Bientôt, elle gémissait clairement. Sans pudeur. Les seins écrasés contre le bas de l’encadrement de la fenêtre, les deux mains jouant entre ses cuisses. Si Mathieu n’avait pas son casque, impossible qu’il ne l’entende pas. Impossible. Elle espérait vivement qu’il n’avait pas attendu ce moment pour prendre son sexe en mains et se masturber à son tour. Allait-il oser pousser le battant ? Voilà la question qui l’obsédait, de plus en plus certaine qu’il était juste derrière cette porte. Que seuls quelques centimètres de bois séparaient sa fièvre de la sienne. Je le sens, se dit-elle. Je le sens !

Pourtant, ce n’est pas un mouvement dans son dos qui la surprit, mais un bruissement dans les ombres au fond de la prairie en face d’elle. Presqu’aussitôt, elle arrêta son envolée assurée pour l’orgasme. Plissa les yeux. Derrière la ruelle qui longeait le pied de l’immeuble, une longue prairie ceinte d’une clôture métallique peu perméable montait sur le flanc d’une colline sècharde, hérissée sur sa crête d’un semblant de forêt sombre dont Jess, de sa chambre, ne pouvait deviner que la frange de sa lisière occidentale. D’habitude, des sauterelles offraient leur concerto libidineux aux cieux estivaux, mais ce soir le silence était total si l’on omettait le froufrou des branches de l’orme. Elle hésitait. Refermer cette fenêtre et espérer que personne ne l’avait vue ? Solution de couarde. Solution stupide également. Il faisait tellement bon ici. C’était tellement bon d’être nue.

Et peut-être que l’idée d’yeux voyeuristes invisibles ne lui déplaisait pas tant que ça, au final.

Elle fit glisser la chemise en flanelle pour la laisser rejoindre le bas assorti, la laissant ainsi parfaitement nue sous le regard cyclopéen d’une lune bientôt pleine. Ses yeux fouillaient la prairie, détaillaient les ombres sur lesquelles elle ne parvenait pas à mettre une étiquette avant que son processeur interne n’attribue telle ou telle forme à des éléments connus de la base de données de sa cervelle : la touffe fournie d’un sureau champignonnant au beau milieu de l’étendue d’herbe, la forme fantomatique d’un ancien terrier de renard dessinant un creux dans le relief, un abreuvoir à bétail rouillé largué au milieu de la prairie comme un iceberg en haute mer… Seule la lisière, haute et impénétrable, tenaient ses secrets bien gardés.

Il n’y avait rien.

Un blaireau, une fouine peut-être ?

Une concentration qui l’aveugla face à ce qui se tramait juste au-dessus de sa tête, à quelques centimètres de ses cheveux et de l’occiput de son crâne. Un mouvement lent, un tâtonnement aveugle, humide, qui fouillait la façade jusqu’à trouver l’encadrement de la fenêtre de Jess pour se lover dans cette ouverture chaude du béton. Le tentacule, large, apparaissant comme violet sous l’éclairage argenté de l’unique astre visible, bavait contre le plafond en rentrant paresseusement dans la pièce, sans faire le moindre bruit.

Juste en-dessous, Jess avait repris sa position. Jambes écartées. Seins écrasés par le poids de son corps. Et les deux mains jetées en direction de son sexe, où elles recommençaient avec plus de douceur le massage entrepris plus tôt. L’image de Mathieu, agenouillé derrière la porte, les mains secouant un sexe perlant de liquide pré-séminal dont les éclaboussures souillaient le bas du battant de la porte de Jess, comme un étrange rite viril hérité des débuts de l’humanité, une marque de territoire sexuel explicite. Les mouvements de ses mains reprirent rapidement le même rythme qu’avant l’interruption, et Jess remonta en quelques secondes aux limites de l’orgasme. Crêtes qu’elle aimait surfer, pour en faire durer le plaisir et en décupler la puissance.

Lorsqu’elle sentit une rigidité humide se frayer un chemin entre ses cuisses, une chaleur explosa dans son bas-ventre et se répandit dans tout son corps, lui forçant à clore ses paupières. Enfin il était là, enfin il était venu, il a pris son temps… Et toute sa concentration fût requise pour ne pas immédiatement céder aux sirènes de l’orgasme. Ses deux mains lâchèrent leur pression et retrouvèrent leur appui contre le chambranle de la fenêtre, contraintes à la désuétude. Il avait pris le relai, passait son bâton mouillé contre ses cuisses, maniait un doux va-et-vient externe qui n’avait rien à envier à sa masturbation solitaire.

Une question – comment a-t-il fait pour entrer si discrètement ? – avait franchi les limbes d’un esprit embrumé par les vapeurs d’excitation, sitôt oubliée sous les à-coups plus violents qu’il donnait contre son sexe.

- Mets-la moi, vas-y ! Je suis dilatée et pleine de mouille.

Et presqu’aussitôt Jess sentit l’extrémité de son sexe fouiller maladroitement ses lèvres pour y trouver un terrier chaud où s’y lover. Puis, sans avertissement ni parole, il glissa en elle. La mouille qui trempait sa chatte et la dilatation d’une demi-heure de plaisirs solitaire avaient suffi à la rendre parfaitement apte à le recevoir. Elle matérialisa parfaitement la localisation de son hymen sous sa pression, sensation déstabilisante pour celle qui n’avait jamais osé se pénétrer pas même de ses doigts. Pourtant, d’un vas-y maintenant murmuré avec une exaspération non feinte elle l’encouragea à ne pas calmer ses mouvements. Sans violence mais d’une pression constante, elle rompit sa membrane. La douleur fut vive mais ne dura qu’une fraction de seconde, aussitôt anesthésiée par la sensation de remplissage que sa bite lui prodiguait. Jamais elle n’aurait su imaginer qu’un sexe masculin puisse lui faire tant de bien. Dans ses fantasmes, elle imaginait plutôt cette pénétration comme l’empalement sur un bâton. Plus appréciable que celui d’un Cannibal Holocaust, mais rien de bien transcendant. Peut-être se rassurait-elle en se disant que ses doigts et l’infinie gamme de pressions de ses phalanges valaient bien dix mille de ces bites rigides, aveugles aux désirs féminins, propulsés par des reins échaudés aux à-coups violents et totipotents.

Rien à voir avec le suave glissement qui la remplissait.

Ses cuisses tremblaient.

Elle sentait des gouttes de mouille dévaler la peau de pêche de ses cuisses.

Geignait impudiquement.

Mordait son propre avant-bras jusqu’à y imprimer les tenaces marques de demi-lunes de ses mâchoires.

Cambrée, elle ondulait pour moduler les sensations qu’il déclenchait en elle. Elle le sentait pulser. Peut-être n’allait-il pas tarder d’exploser en elle, lui-aussi. Et cette vue subjective d’elle-même, les cuisses dégoulinantes de sperme, paracheva de la réduire à l’orgasme. Elle hurla, tout en laissant son bassin exprimer un violent mouvement vers l’avant qui contracta l’intégralité de ses abdominaux. Ce déplacement de son corps huilé de sueur modifia la conformation de sa bite, en elle, qui déclencha ainsi quatre vagues annihilatrices dont elle crût un instant qu’elles allaient lui faire perdre la raison. Son visage crispé, ses yeux clos, son front ridé par une grimace qui aurait pu autant être de la douleur que du plaisir, finit enfin par se relâcher tandis qu’il s’extrayait d’elle.

Elle soupira, profitant un instant de la fraicheur de l’air qui semblait tamponner son front auréolé de sueur, puis se retourna pour profiter de la vision de son premier amant.

Il n’y avait personne.

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