CHAPITRE 5

6 minutes de lecture

Le téléphone de Sarah se mit à sonner : un nouveau corps à été trouvé.

  • Tom, ils ont trouvés un nouveau corps. Non loin d'ici, à une vingtaine de minutes d'ici.
  • Allons-y sans perdre de temps ! répondit-il.

Ils courent vers la voiture de police, Sarah n'eut même pas le temps d'attacher sa ceinture que Tom roulait déjà.

Sarah régla le GPS sur l'adresse ou le corps à été découvert.

  • C'est à 47 minutes d'ici, annonça Sarah.
  • Okay, répondit Tom avant de se concentrer à nouveau sur la route.

Une heure plus tard :

Tom se présenta et sortit son badge, Sarah fit de même, pour que les agents de police qui bloquaient le passage les laisse entrer.

  • Bonjour, je suis l'agent Spinelli et voici l'agent Staune, nous sommes du FBI et nous enquêtons comme vous sur ces meurtres en série.
  • D'accord, suivez-moi entrez ! Il leur fit signe de le suivre.

Il amène Sarah et Tom à l'intérieur d'une grande maison moderne avec deux étages.

  • La victime s'appelait Camen Lazare, le crime s'est déroulé chez elle, pendant sa fête d'anniversaire. Elle allait avoir 24 ans aujourd'hui, dit l'inspecteur.
  • D'accord, y'a-t-il des témoins ? demanda Sarah.
  • Non, aucun témoins ! On suppose que le tueur a dû enlever ces gants (car il n'y a aucunes traces d'empreintes ou d'ADN à part celles de Léana, expliqua le policier.
  • Ah, oui, ceci ne va pas nous aider, dit Sarah.
  • En effet.

Ils examinent tous ensemble la scène de crime. Toujours pas d'indices...

  • Aucun signes de lutte, la victime a sûrement dû être prise par derrière, annonça le policier.
  • Est-ce que Carmen vivait toujours chez ses parents ? demanda timidement Sarah.
  • Oui. Elle vivait encore chez ses parents et ses parents n'étaient pas au courant que leur fille était chez sa meilleure amie en train de faire la fête en pleine nuit, annonça un autre jeune policier.

Intéressant, pensa Tom.

  • Est-ce que vous aviez l'adresse de ses parents, demanda Sarah. On peut aller leur parler ???
  • Oui, ce serait une excellente idée, acquiesça le jeune policer dont le nom était Timéo.
  • Envoyez-moi toutes les informations dont nous aurions besoins sur mon numéro, dit Sarah en passant son numéro de téléphone à Timéo...

Une fois ceci fait, ils se dirigèrent vers la voiture. Juste avant que Sarah démarre (oui, parce que Tom détestait conduire), son téléphone sonna lui indiquant qu'elle avait reçu un nouveau message.

Le message contenait l'adresse, nom et prénom des parents de Carmen Lazare.

Elle entra l'adresse donnée dans le GPS de la voiture.

Une vingtaine de minutes plus tard, ils arrivèrent à chez Alexia Lazare et Alexandre Lazare.

Ils sonnèrent, puis, une minute plus tard, une femme d'une cinquantaine d'années vint leur ouvrir. C'est sûrement Mme Lazare, pensa Sarah.

  • Bonjour, Alexia Lazare ? demanda Tom qui connaissait déjà de la réponse en sotant son badge. Je suis l'agent Spinelli, et voici l'agent Staune, dit-il en désignant Sarah du doigt.
  • Salut, oui c'est bien moi. Enchanté. C'est par rapport au meurtre de ma fille Carmen, c'est ça ? demanda Alexia.
  • Oui, c'est ça. Et toutes nos condoléances. annonça Tom.
  • Merci beaucoup, remercia t-elle, lorsque son mari, Alexandre Lazare se joignit à la conversation. De quelles informations avez-vous besoin ? J'ai déjà donné pas mal d'infos à la police.
  • Votre fille, Carmen, avait-elle un petit-ami ou un ex petit-ami ? demanda Sarah.
  • Oui, un ex. Il s'appelle Hugo. Hugo Clarc. répondit Alexandre.
  • Okay, merci, répondit Sarah.
  • Derien, j'ai fait du café pour moi et mon mari. Vous désirez quelque chose ? Café ? Thé peut-être ?
  • Non, merci, répondit Tom. Et toi, Sarah ?
  • Non merci. On ne va pas vous pas vous déranger plus longtemps, répondit-elle.
  • Ok, comme vous voudrez, répondit-elle.

Sur ce, ils récoltèrent des informations sur Hugo Clarc, leur prochain suspect sur la liste.

  • Savez-vous s'il était violent avec Carmen, parfois ? demanda Sarah.
  • Oui, il l'avait tapé une fois, puis il la menaçait... Et puis Carmen l'a quitté il y a environ deux semaines, annonça Alexia.
  • Hmmmmm, intéressant. Si vous le permettez, nous enquêterons sur lui dès que possible, il est notre prochain suspect potentiel sur la liste... Pouvez-vous nous passer adresse ? Numéro de téléphone ? demanda Tom.
  • Oui, bien sûr, dit-elle. Je sais que vous allez tout donner pour rattraper ce tueur et j'aimerais vous aider avec plaisir. Elle se dirigea vers son bureau, prit une feuille blanche et gribouilla quelque chose... C'était sûrement l'adresse et le numéro de téléphone de Hugo Clarc, supposa Sarah.
  • Et voilà pour vous. Elle confia le bout de papier à Sarah. Je compte sur vous pour que la justice soit faite ! dit-elle.
  • Ne vous inquiétez pas pour ça, répondit Sarah. C'est notre boulot et nous allons chopper et mettre derrière les barreaux celui ou celle qui a fait ça, je vous le promets Alexia !
  • D'accord, merci beaucoup ! répondit-elle.

Sur ce, Sarah et Tom la remercia pour toutes les infos que Alexia Lazare leur avait donné, et partirent.

Une demi-heure plus tard :

"Votre destination sur la gauche", indiqua la voix féminine du GPS de la voiture.

Tom tourna sur la droite, comme lui indiqua le GPS.

Il se gara devant l'immeuble d'Hugo Clarc, puis ils descendirent tous les deux de la voiture avant d'aller à l'immeuble.

Il y avait une sonnette qui comportait une caméra et un microphone... Tom appuya sur le nom "Monsieur Clarc", car il habitait dans un immeuble avec 6 étages...

Un instant plus tard, une voix masculine, celle de Hugo, se fit entendre dans le haut-parleur.

Tom sortit son badge et se présenta et Sarah fit de même.

  • Allez-y, entrez. C'est ouvert ! dit Hugo.

Ils entendirent un "Tzzzzz" qui leur indiqua que la porte d'entrée de l'immeuble était ouverte.

Ils montèrent les marches jusqu'au troisième étage et se dirigèrent vers la seconde porte qui se trouvait sur la droite. A peine venaient-ils d'arriver que la porte s'ouvrit et Hugo devait les attendait avec impatience, pensa Tom.

  • Salut salut, dit-il.
  • Bonjour, nous avons juste quelques questions à vous poser. Pouvons-nous entrer ? demanda Sarah.
  • Allez-y, entrez ! J'ai préparé du café ça vous tente ? demanda-t-il.
  • Allez, pourquoi pas, dit Sarah. Une tasse de café avec du sucre s'il vous plaît Monsieur Clarc.

Tom prit pareil que Sarah : une tasse de café avec du sucre.

Hugo se faufila vers la cuisine et revint un instant plus tard avec un petit plateau avec trois petites tasses posés dessus et deux morceaux de sucre.

  • Merci beaucoup ! dit Tom à Hugo.
  • Derien, avec plaisir, répondit-il.

Il est temps de passer aux choses sérieuses, pensa Sarah.

  • Alors, Hugo, commença Sarah, passons aux questions. Savez-vous sur quel sujet sont ces questions ?
  • Non, mais vu que c'est de la part du FBI, sur des meurtres je pense... je me trompe ?
  • Exactement ! répondit Tom.
  • Oui, alors... deux meurtres ce sont déjà produits en une semaine et une des victimes est votre ex petite-amie, Carmen Lazare. Elle est morte chez elle pendant sa fête d'anniversaire et il n'y a aucuns témoins...

Lorsque Sarah avait évoqué le nom de Carmen Lazare, il a commencé à s'agiter, remarqua Sarah.

  • Et ce qui est bizarre, continua Tom, c'est qu'il n'y a pas de traces de lutte, donc on pense que la victime s'est faite surprendre par derrière, et du coup la victime devait connaitre son tueur, vu qu'il n'y a pas de traces de lutte. C'est pourquoi nous trouvons suspect... Vous comprenez j'espère ?
  • Euh... Oui ? Mais je ne l'ai pas tué, je vous le promets...
  • D'accord, où étiez vous la nuit du meurtre de Carmen, le 26 juillet ?
  • J'étais à mon travail, je travail en tant qu'électricien à domicile, l'agence s'appelle "Alterna Energies". Je vais chez les gens et je répare... Appelez l'agence si vous me croyez pas.
  • Ok, c'est ce qu'on va faire. Passez-nous le nom et le numéro de l'agence, vous permettez ?

Tom appela l'agence et en effet, il était bien présent là-bas la nuit du second meurtre.

  • Alors ? demanda-t-il. Vous voyez, je n'ai pas menti. Maintenant vous me laissez partir ok ?
  • Sarah, il a pas menti, en effet. Il était bien à l'agence d'électricité "Alterna Energies".
  • Alors, c'est une fausse piste, dit-elle. Laissons-le tranquille, ce n'est pas lui.





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