FAMILLY

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« Les enfants, ce n’est plus marrant. Où êtes-vous ? Attends, mais c’est quoi ce bordel ! »

La porte avec l’inscription « service de chambre » avait disparu. Elle descendit à la réception, une sonnette était posée sur le comptoir. Annabelle sonna plusieurs fois, l’air agacé, elle se pencha sur le bureau et vue un journal « Trois morts à l’hôtel GrandHood ». Elle prit le journal et lut un bref instant « Après quinze ans, cela se reproduit, trois personnes tuées de façon bien étrange, en ce jeudi 3 novembre 2005 ».

« — Le 3 novembre, mais c’est demain, il est vraiment bizarre cet hôtel.

— Ma très chère Madame, vous m’avez appelée. Que puis-je faire pour vous ?

— Oh … Vous m’avez fait peur, oui excusez-moi, je recherche mes enfants, vous ne les avez pas vu par hasard ?

— Nous ne surveillons pas les enfants ici ma chère Madame, dit-elle le sourire aux lèvres.

— Je vois. Euh… Pouvez-vous m’aider ? »

La vieille femme tendit sa main et attrapa le poignet de la mère qui était accoudée au comptoir. Elle l’entoura de ses ongles très longs et noirs, sa peau était si froide :

« Bien entendu ma chère Madame… »

Des cris survenus au loin… Ceux de sa fille, elle courut à toute vitesse vers les cris, la réceptionniste hurla d’un rire sadique derrière la mère. Première intersection, à droite ou à gauche, à Gauche, la mère courut le plus vite possible, aperçu la porte qui était ouverte et descendit de quelques pas les marches. Les suivantes étaient dans un noir le plus complet, elle plissa les yeux :

« — Penny tout va bien ? Où es-tu ?

— HMM

— Penny ? »

Elle descendit une marche de plus, mais marcha sur quelque chose, fit un pas en arrière, la chose sur laquelle elle avait marché était les mains de sa fille…

Elle tira ses mains pour l’aider à se relever la lumière apparue et sous ses yeux étaient un spectacle d’horreur. Sa fille, rampait au sol en traînant de toutes ses forces son corps. La mère horrifiée vit qu’elle trainée en lambeau ses jambes à moitié découpées, jusqu’aux genoux pour une et à la mi-cuisse pour l’autre. La mère de par cette vue poussa un cri, elle regarda ensuite le visage de sa fille, ses lèvres étaient cousues ensemble.

« Hmm »

Les larmes de Penny coulaient et effacées le sang qui sortait des files de sa bouche...

La mère s’enfuit et courue à contresens, tourna sur elle-même les mains sur la tête, complètement perdue.

« Ce n’est pas possible, c’est un cauchemar… Non, je rêve… »

Elle trébucha, tiens, c’est la Gameboy de son fils, elle la tenait dans ses mains qui tremblaient de tout son être.

« — Maman !

— Hugo ! Dit-elle en voyant une silhouette au loin s’approcher. Chérie vient me voir…

— Maman, aide-moi, je ne vois plus rien, dit-il en tâtant les murs pour la rejoindre. »

Une fois proche d’elle, son fils avait à la place des yeux deux trous béants ensanglantés. Elle poussa à nouveau un cri, se dirigea en toute vitesse vers la porte principale, elle n’y croyait pas. S’agit-il d’un rêve ? Un cauchemar ?

Elle arriva à la porte, mit la main sur la clenche quand ce fut flou, elle s’écroula au sol.

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