Miroir

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Je ne peux résister à vous compter ce petit moment de connexion très particulier avec Estelle dans un kink commun. Vous vous en doutez, ça ne va pas parler de poésie. J'ai vite remarqué que dans le SM les rituels et routines sont importantes. La mise place d'un jeu qui peut être puissant tant physiquement que mentalement.

Volet fermé, lumière tamisée et vinyle d'un groupe de rock psyché instrumental. Les attaches de la séance pendaient déjà aux poutres du plafond ainsi que les outils en cuir, étalés sur la table. Les rituelles se sont très vite mis en place avec Estelle. Elle commençait toujours par fournir la boite en bois où se trouvait son tissu intime qu'elle décrivait.

– Porté depuis ma douche d'hier soir, une masturbation, transpiration, car j'ai beaucoup marché, et une note importante d'urine.

Puis, elle enlevait son manteau qu'elle donnait à Camille nu. Ensuite, elle faisait tomber sa longue robe au sol avant de faire deux pas sur le côté avec ses talons aiguille qui claquaient sur le carrelage, pour que Camille puisse ramasser sa robe et allez ranger le tous.

Estelle avait toujours un ensemble en harnais de cuire qu'elle changeait en fonction de ses envies. Sa poitrine et son sexe étaient toujours visibles. C'était la seule qui revêtait une toison pubienne entretenue, mais présente qui lui donnait une allure de femme puissante tant dans sa posture que son charisme naturel.

– Je révérais d'avoir sa prestance en tant que soumise, m'avais dit Camille à la fin de notre première séance à trois.

Il était dur en effet de l'ignorer, tous ses gestes étaient élégants, fluide, de la porte d'entre à la machine à café jusqu'à la banquette à genou devant moi. Le plus impressionnant, c'était que tout était naturel, elle ne forçait pas ses gestes. Une prestance qui force le respect et me faisait passer un peu pour un touriste dans mon costume, qui face à elle ne me paressait jamais assez bien taillé.

Mais je ne me démontais pas. À genou entre mes jambes, je commençais par boire mon café en profitant des odeurs fortes de son tissu intime. Camille attendait debout sur le côté de la banquette, jambe écartée, bras dans le dos. Elle avait ainsi une vue complète sur nous deux.

Le café accompagné de ce tissu à l'odeur aussi enivrante que délectable pour mon cerveau permettait de lancer l'afflux sanguin vers mon sexe. Le café fini, je tendais la tasse à Camille qui allait la ranger avant de reprendre sa position.

En général, c'est à ce moment que la première face du vinyle arrivait à la fin et Camille allait le retourner. À ce moment, mon cerveau est totalement embrumé des effluves d'urine et de mouille d'Estelle. Ses odeurs intimes étaient beaucoup plus douces que celle de Camille.

Je fis signe à Estelle de commencer de la main. D'une élégance déconcertante, elle détacha le bouton de mon pantalon de costume et ouvrit largement les deux côtés, laissant apparaître mon boxer blanc. Dans cette même dynamique, elle glissa une main dans mon boxer et de deux doigts, elle sortit mon sexe et de son autre main baissa mon boxer.

Dans cette position, j'avais l'impression d'avoir un miroir face à moi, Estelle plaçait son visage sous mes bourses tout en tenant mon sexe bien en main, montent son visage le long de mes parties intimes. Le souffle de sa respiration se répercutant le long de mon intimité. Remontant doucement le long de mon sexe humide, de ma négligence d'hygiène aux toilettes et de mon retour de séance de badminton. Un miroir s'enivrant de la saleté intime, sentent, embrassant, goutent, frottant son visage contre ma queue et mes couilles.

Un plaisir qui allumait un feu dans le regarde de Camille, voir Estelle prendre un tel plaisir à s'afférer à sa tâche. Sa langue glissant le long de ma verge de la base au gland encore couvert. D'un geste doux est fluide, elle le décalottait avant de continuer le chemin de sa langue sur mon gland. Elle jouait longuement avec sa langue, ses doigts et son visage sur mon gland, elle prenait un plaisir non-dissimuler à jouer ainsi de la sorte avec ma queue sale, tout comme je le ferais de même avec sa chatte. C'était jouissif à voir et à chaque fois qu'elle levait les yeux vers moi, il y avait cette connexion dans un kink partagé.

Elle engloba mon gland dans la bouche et baissa sa langue, attendant une punition discutée à la séance précédente en tête-à-tête. Une punition nécessitante pas mal de contraction de ma part. Après quelques instants, sa bouche devenait mon déversoir à urine, qu'elle avala sans perdre une goutte. Camille n'était pas au courant de cette punition, c'était un secret de la bouche d'Estelle. Puis, elle commença les va-et-vient de sa bouche et la masturbation à la base. Avant de sentir les contractions de mon sexe, de se reculer, ouvrir grand la bouche devant mon gland. Elle positionna son pouce à la base de mon gland, faisant des petits ronds. Je ne pouvais résister. Ma jouissance coula dans ça bouche dans un râle de plaisir.

À genoux, bouche ouverte, elle jouait avec sa langue et le liquide de mon plaisir. Elle faisait durer ce moment assez longtemps, elle adorait détester le sperme, avant de l'avaler.

Elle remit mon boxer et mon pantalon en place et se releva. Aucune trace de maquillage qui coule, aucune humidité ou salive. Elle était là, charismatique comme si de rien étaient, alors que sa bouche venait d'être souillé de tous mes fluides possibles.

Elle se positionna sous la poutre, la séance d'impact pouvait commencer avec un nouveau vinyle.

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