Deux univers

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Les va-et-vient de la vie, c'est étrange et c'est aussi ce qui la rend intéressante. Adeline disparue assez vite de notre vie après notre petit jeu de théâtre. Elle avait rencontré un dominant avec qui le courant passait très bien. Il y a bien eu quelques messages de-ci de là, puis le temps a fait son travail. Mais la vie réserve des choses des plus hasardeusement comique. Je vais un peu vous spoiler la fin, je suis comme ça. On a retrouvé Adeline des années plus tard, suis aux choses qui arrivent quand on pratique le sexe non protégé et dans le cadre de son travail de professeur des écoles. Je ne m'épancherai pas plus sur le sujet, mais ce fut très drôle comme situation.

Je m'égare, je m'égare, à la suite de cela avec Camille on c'était dis que c'était quand même sympa, ce petit jeu à trois. Camille se remis doucement, mais sûrement à la recherche de nouvelle partenaire. Et ont compris un peu le ressenti d'Adeline sur l'univers SM qui nous dépassait quelque peu. Elle trouva facilement une dizaine de profils avec qui elle parlait, mais il y a beaucoup de plan étrange. Finalement cinq profils fur retenu dont trois éliminés assez vite au premier rendez-vous au bar.

– Une qui en fait essayait de récupérer Camille pour son dominant alors que Camille était assez clair dans nos attentes. Tout semblait magouille et malhonnêteté dans son discours.

– La deuxième ne voulait pas de safeword et pas de règles, ce fut très rapide.

– La troisième n'est jamais venue.

Heureusement, les deux autres, ça, c'est mieux passé. Si ça n'avait pas marché, on aurait certainement arrêté de chercher pour ce petit jeu. Le constat était très intéressant, les deux était diamétralement opposé.

- Léa, vingt-cinq ans, 'A la fin, je ne veux plus pouvoir marcher, avoir mon maquillage qui a coulé, j'aime me faire défoncer pendant des heures, juste la sodomie, je n'en fais pas'.

-Estelle, trente-neuf ans, 'J'aime le sm classe, je ne suis pas vraiment pénétration, par contre, j'aime souffrir de longues minutes entravé, j'aime le côté soumise de luxe'.

Deux personnes diamétralement opposées tant dans leur attente que dans leurs caractères. Et il était tout à fait savoureux comme un café bien tassé de découvrir l'univers Sm d'autre personne.

Léa et son univers totalement assumer de sexe, entièrement pénétratif et de gorge profonde à n'en plus finir. Alors pour ce faire, je suis ne pas devenir acteur porno à l'endurance infinie. Les godes ceinture existent aussi pour les hommes. C'était très physique d'ailleurs ses rencontres, j'en ai eu un paquet des courbatures. Quinze minutes de coup de rein violent en levrette, ça fait travailler les abdos puis enchainer directement sur une autre position, c'est du cardio ! Elle ne chercherait pas avoir d'orgasme comme elle disait. 'Désolé, pour jouir, c'est seulement moi devant un porno hardcore et un aspirateur à clito'. Elle cherchait une sorte de destruction personnelle comme elle disait. Une pénétration longue et douloureuse, des gorges profondes aliénante dans une débauche de sueur.

Ce qui pour le coup m'était Camille dans tous ses états, de me voir déployer tant de bestialité à littéralement essaye de détruire, Léa, car il n'y avait pas vraiment d'autres mots. Léa avait un kink bien à elle, elle se prenait en photo avant et après, surtout son visage et son sexe. Elle voulait voir comment elle a été utilisée. Des fois, je me dis qu'avec Camille, ont fait bien les choses.

– C'est cool avec vous deux, je peux être la dernière des salopes pendant une heure ou deux sans me sentir juger le moins du monde.

À la fin dès ses séances, Camille était remonté à bloc pour 'subir' la même chose dans une moindre mesure, car finalement après cinq minutes de pénétration, elle trouve ça ennuyant. En tout cas le gode ceinture je l'aurai rentabilisé, mais toujours pas de six packs à l'horizon…

Quant à Estelle, c'était beaucoup plus théâtral, beaucoup plus classe et guinder, mais sans tomber dans l'exagéré. Les séances étaient dans le salon avec lequel il y a plus de place. Lumière, musique, l'ambiance était travaillée tout comme les tenues. Estelle aimait bien les harnais de cuir, j'étais souvent en costume et Camille nu pour le côté soumise.

Estelle avait cette approche guindée et dans le détail qui nous plaisait beaucoup avec Camille. Pour ses culottes sales, elle me les donnait toujours dans une petite boite en bois.

– Pour vous monsieur, porté toute la journée, une masturbation, et deux légères touche d'urine, j'espère qu'elle conviendra.

Même sous les coups de fouet, martinet, baguette, cire brulante, elle restait extrêmement fière dans son allure et ses postures. Camille était admiratif dans sa capacité à subir aussi longtemps sans flancher sur ses talons aiguille.

Finalement, je n'ai jamais pénétré Estelle. Elle aimait beaucoup la fellation par contre.

– J'apprécie tout particulièrement me retrouver à genou devant un sexe. Je trouve ce moment très intime avec un dominant, être la seule face au plaisir de l'homme. J'apprécie la vue d'un sexe masculin, la forme, les odeurs. À genoux, je suis la seule à être dans le secret de ce moment intime à deux. Monsieur peu me proposer tout aussi bien son sexe propre comme sale. L'odeur peut être forte comme neutre, tout comme monsieur peu même avoir un jet d'urine dans ma bouche, mais ici soumise, je ne suis là que pour son plaisir. Dans ce contexte, je trouve que sucer est extrêmement réjouissant. Ce sexe gonflé envahissant ma bouche, le goût âcre de l'urine ou au contraire un sexe immaculé et propre laisse toujours place au fluide de l'excitation. Sentir la jouissant d'un homme sous sa langue se déverser et du plus réjouissant pour moi. Jouer avec la semence en bouche, accepter que soumise, je me dois d'avaler ce liquide intime au gout aussi mauvais que cela m'excite. Au moment où je relève la tête est dessert mon étreinte sexuelle autours de ce sexe, seul nous deux partageons le secret de ce qui a eu lieu dans ma bouche.

Chaque début de séance commençait par Estelle entre mes jambes, tout aussi guinder qu'elle laissait parterre, elle était très ouverte en ce qui concerne sa bouche. Elle était même assez proche de mes kink à ce niveau, ce qui donnait au début des séances une connexion intime très intense. Camille ne pouvait l'ignorer en brulant de l'intérieur d'un plaisir de frustration humiliant qu'elle avait appris à aimer.

Deux univers qui s'entrechoquaient avec un certain délice.

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