Pauses-café avec Mathilde

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Au vu des événement de la vie de tous les jours et des twists dans tous les sens, la plus surprise dans l'arc narratif remplie de suspense entre Camille et Mathilde, ce fut Mathilde.

Elle ne s'attendait pas du tout à cette demande et voulut être sûr que je sois d'accord. Donc, elle a voulu me voir seul à seul pour discuter. Je n'aime pas discuter, personne ne veut le comprendre ou quoi !

Pouvons-nous faire plus gênant comme situation que Mathilde qui ouvre notre armoire BDSM la première fois, oui, c'est possible. À la maison arriva une Mathilde, timide, pas sûr de ses mots et toute hésitante, je soupçonne que des extra-terrestres ont kidnappé la vraie Mathilde à ce niveau. Non parce que là, on dirait le moi de quelques années face une fille. Pendant vingts minutes, on parle de jeux de plateaux tout en évitant la discutions prévue, elle a le regard fuyant, se contorsionne sur sa chaise. Elle est mignonne cette version de Mathilde toute timide... ah, je comprend ce que voyait Camille au début.

J'ai décidé de faire une Camille sur un blanc de la conversation

– Si tu veux bouffer la chatte à Camille, ça ne me gêne pas, tu sais. Elle devint rouge pivoine visible depuis l'espace à mon avis.

- T'es sûr, vous êtes trop mignon vous deux, je ne veux rien casser.

- Camille est un électron libre, le principal pour moi, c'est qu'elle soit heureuse.

– Wow t'es vraiment amoureux toi, enfin vu comment elle parle de toi, elle aussi

– C'est le principal alors.

– Par contre ne te fais pas de rêve, je suis lesbienne pure souche, il n'y aura pas de plan à trois.

– Je sais, elle me l'a dit, ne t'en fait pas, j'aurai plus de temps pour jouer à l'ordi et lire des règles de jeux.

– T'es un geek pur souche toi par contre. J'ai dit à Camille que ça ne me dérangeait pas qu'elle te raconte tout dans les détaille, je n'ai pas envie qu'il y ait de secret entre vous deux.

– Tu es déjà l'une des seules à connaître l'armoire et que Camille est soumise, tu sais des secrètes, il y en a plus réellement. Tu en sais déjà beaucoup.

– Tu n'as pas idée, sniffeur de culotte, dit-elle en rigolant. Merci, en tout cas, pour ta confiance.

Puis, elle s'effondra sur sa chaise tout en soufflant

– On dirait que ça va mieux maintenant

– Oui, je n'osais pas aborder le sujet, je peux enfin respirer de nouveau. Par contre, pour de vrai, j'adore les soirées jeux de plateaux chez toi, ça change du monop.

Mais, je me tue as le dire à tout le monde. Le monop est tous les trucs pourris des grandes surfaces, ce sont pas des bons jeux de plateaux ! Allez dans un vrai magasin avec des vrais jeux intéressant qui ne repose pas à cent pour cent sur un lancer de dé ! Eu, sauf les JDR c'est cool les JDR, et aussi les jeux de figurine qui se passe en l'an 40 000 où il y a beaucoup de dés, mais ça rien à voir. Enfin bref, achetez des vrais jeux de sociétés !

Désolé, je suis devenue colère.

Enfin, la discussion est devenue plus fluide et Mathilde redevenait Mathilde. Elle est cool Mathilde, je l'aime vraiment bien. Elle a ce côté naturel, mais avec une touche de timidité des plus déconcertante.

On peut parler soumission et sodomie pendant vingt minutes, puis d'un coup, elle devient toute rouge et dit tout doucement.

– As-tu réellement réussi à faire épiler la chatte de Camille ?

Je ne sais pas pourquoi ça m'a fait exploser de rire cette question posé de façon tellement timide.

– Oui, c'est son signe de soumise.

Le regard de Mathilde en dit long sur son impatience de ce qui fut nommé après : les pauses-café avec Mathilde.

La première arriva moins d'une semaine après notre entrevue.

Camille, pour extérioriser les pauses-café me racontait dans le moindre détail ce qu'elle faisait avec Mathilde, c'était sa manière de déculpabiliser, même s'il n'y avait aucune raison.

On était le Ying et le Yang. Mathilde le sexe fleur bleu par excellence. Douche, pas d'odeur, pas de transpiration, de longue caresse. Presque pas de pénétration de la sensualité à cent pour cent.

Mathilde ne rata quasiment aucune soiré jeux de plateaux à la maison même si Camille n'était pas là. On ne parlait presque pas avec Mathilde, mais on passait de super moment à chaque fois qu'on se voyait.

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