Face C

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J'ai toujours l'impression d'être jugé lors de ce moment où on change un vinyle. Le remettre dans sa pochette, car je ne vois pas comment ne pas toucher le dis vinyle de mes doigts. Comme si c'était un sacrilège de toucher un vinyle. Je mis la face C de la deuxième galette et je montais le volume de l'emplie encor d'un cran, il aura été difficile de s'entendre parler à présent.

Le temps de faire cette action, Camille, c'était redressé sur sa pointe des pieds entièrement nue Pour cette face C, j'avais un plan bien précis, finit les jouets, mes mains feront le travail.

Je me collai derrières, elle, l'enlaça doucement, caressant son corps meurtri par le cuir. Sa poitrine, ses cuisses, elle sentit mon érection plaquée entre ses fesses. Je montai ma main autours de son cou, son visage et enleva la culotte de sa bouche. Une douceur bienvenue, lancinante et assourdie par la musique. Puis mes caresses fur plus appuyées. Mes doigts, mes ongles plantés dans la chaire de ses cuisses, la serrant forte, sans échappatoire. La griffure d'une chaire contre une autre, ses gémissements et ses contractions faisaient onduler son corps contre le mieux. Je la soutenais pour aider ses jambes qui commençaient à manquer de force.

J'empoignais, griffait, pinçait violemment tous les partis de son corps qui passer sous mes doigts, cuisse, chatte, ventre, poitrine, cul. La douceur n'était plus, c'était une étreinte de force, je l'avais entièrement bloqué avec mon corps. Ma main libre finit par glisser sur son pubis avant d'enfoncer sans aucune délicatesse trois doigts entre ses lèvres intime. Je la branlais avec violence, sans douceur, elle essayait de bouger, de se contorsionner, mais en vain. Au bruit de ses gémissements, je compris vite qu'un orgasme arrivait, se rapprochant. Au moment où elle contacta ses fesses, ses cuisses, je retirais mes doigts pour les lui mètre dans la bouche.

Un gémissement de frustration total la parcourue, elle jouissait, mais plus rien ne touchait sa chatte ni ses tétons. Un plaisir bloqué à son paroxysme. Les gémissements passés, j'ai relâché mon étreinte, pris une gorgé de bière, ce fut plus intense que je pensai au vu de son regard empli de rage envers moi. Bientôt cinquante minutes de douleur et le plaisir lui avait été refusé.

Le jeu entre douleur est plaisir, un équilibre subtil, je pris un grand plaisir à lui tourner autours, à attendre, sirotent mon breuvage.

Cette colère ne la quitta pas même après une dizaine de fesser à la faire crier et laisser une marque de mes mains sur ses fesses. Une colère qui glissait sur une détresse arrivée à la vingtième fessée et à l'effondrement de ses jambes. Dans sa tête, il n'était plus question d'un petit geek en costume, non, elle devait me supplier de la faire jouir.

Je pris une dernière gorgée de bière, mis du lubrifiant sur ma main droite. Je me plaçai assis sous Camille et mis ses jambes sur mes épaules puis dévora son sexe avec avidité, tout dans lui doigtant l'anus sans douceur. L'équilibre de la frustration, de la douleur et du plaisir. C'est un art subtil.

Il ne lui fallut pas plus que quelques minutes dans cette positon pour voir revenir son plaisir qui lui a été refusé. Au porte de son arrivée, j'enlevai ma bouche et mes doigts de son cul. Un râle de supplice se fit entendre. Encore quelques secondes interminables pour elle, puis j'engouffre de nouveau ma bouche sur sa chatte trempée et trois doigts dans son cul.

Elle jouit instantanément, ne pouvant retenir une éjaculation m'inondant, j'aimais la sodomiser de mes doigts pendant l'organe, on sent toute la puissance de la contraction de ses muscles et son plaisir.

Je me retirai, trempé, alla me laver les mains et me dirigea vers l'armoire, la laissant tremblante d'un plaisir qu'elle croyait ne jamais avoir, une mare à ses pieds. Je sortis de l'armoire un jouet encore non utilisé. Quand elle le vit une expression de terreur traversa son visage, un orgasme a forcément un prix.

Le silence de la fin de la face C envie le salon, une baguette fine de bambou dans ma main.

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