Face D

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Je retournais le vinyle sur la dernière partie de ce voyage, la face D. Camille n'était plus là depuis déjà un moment, entièrement dépendant de stimuli réclamés par son cerveau.

Un dernier tour sur la roue du son de l'ampli, on ne pouvait plus s'entendre penser. Je gardais donc un œil permanent sur ses pieds si jamais elle voulait mettre fin à la séance.

Je repris la baguette de bambou que j'avais glissé non sans malice entre ses deux fesses, qu'elle garait contracter pour qu'elle ne tombe pas. On ne l'avait jamais utilisé, mais on se doutait de ses ravages, une douleur marquante, incisive, la ou le cuir est souple, la baguette est terriblement rigide.

La voir ainsi brisé, dans cet état second était jouissif, j'arrivais à la faire voyager là où elle voulait allez depuis toujours, un lâcher prise total. Un long chemin avec des moments ridicule pour nous deux. Mais la, à cet instant, elle n'essayait plus de tenir sur ses pieds, trainant dans la flaque de son éjaculation. On avait poussé toutes nos expérimentions pour en arriver là, ce lâcher prise sans contrainte et sans gêne de quelconque fluide ou pratique. Le salon embaumait surement une odeur âcre de transpiration, de sexe, et de bière. Mais on était dans notre bulle.

Ce ne sont pas les petits coups de baguettes sur ses cuisses à bout de force qui diron le contraire. Et encors moins les tres leger coup sur son clitoris ecors beacoup trop senssible de son orgasme. Un échauffement de ses chaires déjà meurtri. Le bruit claquant du bois sur ses fesse arrivait à percer celui des basses et ses gémissements résonnaient au loin derrière les guitares électriques.

Le but n'était pas de l'entendre, non le but était de finir ce voyage dans une douleur franche, dans un abandon toujours plus profond

Le premier coup fort de baguette sur ses cuisses la fit sortir de sa torpeur gémissante, elle se tortilla dans tous les sens, essayent d'effacer la brûlure qui ne partait pas, je caressai la zone avec main, une douleur pour une caresse.

Le coup suivant sur sa deuxième cuisse la fit s'écrouler de nouveaux, se tortiller et les caresses l'apaisaient.

Sa tête ne tenait plus droite, il était inutile de chercher beaucoup plus loin la douleur. Je la redressa et de ma main, je lui fis signe qui lui restait un coup. Elle retrouva une force au plus profond d'elle, et dans un acte de fierté, elle bomba les fesses en attendant le coup.

Celui-là la fit avoir un dernier crie et un aller direct dans un tréfonds intérieur qu'elle n'aurait sûrement pas pu connaitre autrement. Il restait une quinze de minute sur le vilyle, elle resta là, dans un état d'esprit suspendu, englobé de cette musique assourdissante.

Je m'éclipsa dans la salle de bain, fit couler l'eau brulante comme elle aime dans la baignoire et jeta une bombe de mousse, Puis m'affala sur le carrelage. J'étais vidé, c'est beaucoup d'effort intellectuel, la musique et les cris avait percé tout mon système nerveux. Un plaisir puissant de domination, mais aussi très prenant. Nu sur ce carrelage, j'étais épuisé mais serein

Après 10 minutes et la baignoire remplit, je coupa l'eau, retourna dans le salon face à Camille, une marionnette désarticulé, vaincu. La musique pris fin quelques minutes plus tard. Je détachai ses liens, elle tomba à genoux sur le carrelage souillé de son éjaculation. Je n'avais pas joui, mais je crois que ce qui m'a existé, c'est qu'à n'importe quel moment j'aurai pu la prendre, c'était un plaisir purement intellectuel. Mais je voulais à tout pris éviter la décente d'excitation lié à l'éjaculation.

Elle était vidée de toute énergie. Je l'accompagna dans la salle de bain, l'a fit glisser dans l'eau brulante

Elle tourna la tête

"Merci maitre"

Ps : pour la musique: Mirror Reaper, Bell Witch

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