La proposition de Grégory

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Le lendemain matin, Grégory se réveilla en pleine forme malgré le biberon que réclama Nathan à 2h du matin. Il s’était réveillé avant Nathan et avant Françoise. Il prit le temps de faire ses soins puis arriva un peu avant le réveil de son fils. Il le regarda se réveiller et le prit dans ses bras avant qu’il ne donne plus de voix et ne réveille Françoise qui dormait encore profondément.

Il s’occupa de vérifier la couche de son fils puis de lui donner son petit déjeuner. Il l’installa ensuite dans un relax, ce qui lui permettrait d’avoir une vue sur son père qui commença à cuisiner ; il prépara des crêpes pour le petit déjeuner de Françoise.

Il dressa la table du petit déjeuner en cachant un petit paquet sous la tasse de Françoise, qu’il avait retournée sur l’assiette prévue pour les crêpes.

L’odeur de la cuisson plana dans l’appartement, elle titilla les narines de Françoise qui se réveilla avec un sourire… Elle avait faim et elle savait qu’elle allait se régaler.

Une fois debout, elle se dirigea vers la table où s’amoncelaient déjà les différentes garnitures proposées pour orner les crêpes qui commençaient à s’empiler sur une assiette, à côté de Grégory.

Elle embrassa son fils qui réagit joyeusement puis elle s’approcha de son compagnon qu’elle enlaça en se tenant derrière lui, il venait de retourner la crêpe qui cuisait dans la poêle.

— Bonjour toi.

Elle frotta son nez dans ses cheveux,

— Ça sent super bon, Greg.

— Oui, et c’est quasi prêt, encore une crêpe pour terminer la pâte et j’apporte le tout.

— Ok, tu veux quoi ? Du thé, du café ?

— Je vais prendre du thé, ça me changera.

— Je te suis, je prends un thé aussi ce matin… Je fais bouillir de l’eau. Earl Grey ou breakfast ?

— Earl Grey, ma poulette.

Il ramena la pile de crêpes avant qu’elle n’arrive avec le thé infusé… Il attendit qu’elle trouve la petite boite.

Elle arriva avec la théière et le servit d’abord, puis retourna sa tasse et fut surprise,

— Oh, c’est quoi ça ?

Elle le regarda en souriant et en l’interrogeant du regard.

— Eh bien, regarde…

Elle déposa la théière et s’assit avant de déballer le petit colis. Elle ouvrit une boîte en carton et découvrit un écrin dans lequel elle trouva une bague dorée ornée d’une pierre bleue, probablement un saphir. Elle le regarda et dit,

— Mais… C’est…

Il lui sourit et précisa,

— Oui, c’est bien ça.

— C’est pour… Hier…

— Oui, c’est pour nos fiançailles.

Elle lança un petit cri et sentit des larmes couler sur ses joues. Grégory caressa l’une de ses mains, Françoise le regarda et finit par lui dire,

— Greg… C’était vrai ?

Il tiqua un peu et lui dit,

— Mais oui… Quoi ? Tu… Tu pensais que j’avais lancé ça comme ça hier soir ?

— Je… Je crois que oui… Je ne veux pas que tu fasses ça parce que tu as eu peur pour moi.

Il soupira et sourit,

— Fran, « je fais ça » comme tu dis, parce que je t’aime et que je veux être avec toi tout le temps, que nous soyons liés par un projet commun… En plus de notre enfant. Et oui, c’est le risque de te perdre qui m’a fait réagir et qui m’a placé devant le fait que je n’aime que toi, que je ne veux que toi et que je veux que tu sois MA femme comme je serai TON homme dans notre union.

Elle s’assit sur ses genoux et l’enlaça.

— Moi aussi, je ne veux que toi mon amour.

Elle prit la bague et la tendit à Grégory,

— Tiens, passe-moi cette bague au doigt.

Ce qu’il fit, avec émotion ; d’une voix un peu cassée, il lui dit,

— Par cet anneau, je me fiance avec toi.

En chuchotant, elle répéta,

— Par cet anneau, je me fiance avec toi, Greg.

Elle posa de doux baisers sur ses lèvres puis lui glissa,

— Et maintenant, on mange, je meurs de faim !

En pianotant sur ses cuisses, il répondit,

— Oui, à table ! Les crêpes refroidissent.

Ils s’attablèrent et dégustèrent leur petit déjeuner puis Françoise prit Nathan dans ses bras et soupira d’aise,

— Je suis heureuse Greg, tout se remet en place, nous sommes enfin à trois… Et je pourrais sous peu annoncer à Val que nous serons bientôt officiellement belles-sœurs !

— Et quoi, tu lui diras quoi ?

— Ben, que nous sommes fiancés.

— Tu veux déjà lui donner une date pour le mariage ?

Elle sourit plus franchement et lui dit,

— Oh, on pourrait décider d’une date… Tu penses à une période en particulier ?

Il se fit songeur, puis lui dit,

— Pourquoi pas en été, en juillet ou en août, quand Nathan aura six mois… T’en penses quoi ?

— Ah… J’en pense que… Pourquoi pas, d’ici là, j’espère que j’aurai retrouvé une taille correcte pour pouvoir porter une belle robe.

— Avec un beau décolleté… Mmh.

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