02/04/18

2 minutes de lecture

Mon esprit est embrumé ce soir, tout ennuyé.
Il cherche une activité, il cherche. J'aimerai coucher des mots, qui ne viennent pas.
C'est un soir mouarf.

L'on ne refait pas une équipe qui gagne, comme l'on dit, et voici un nouveau soir de mouarfise. Rien ne semble passer dans ma caboche qui réussit à m'animer, s'il n'est l'envie d'écrire. Alors je laisse mes mots aller, comme ils viennent, sans chercher à les rechercher ni les retenir.

Au dehors les étoiles brillent et semblent sereines. L'interieur de la maisonnée est agréable, ni trop chaud, ni trop froid. Toutes les conditions sont réunies pour que je soit bien, et pourtant, il me manque un quelque chose. Vous savez, ce genre que quelque chose que vous cherchez au plus profond de vos entrailles? Un je ne-sais-quoi qui est une pièce manquante à mon être. Et ce n'est pas la première fois que cette sentation me prend et me laisse dans un état de perplexithude.

Que fait ma muse, à cette heure-ci? Oui j'ai une muse. Il me faut des muses, pour avoir l'envie d'écrire, c'est comme cela que je marche, voui. Il me faut un petit piquant, pour cette soirée, et même si l'heure et déjà avancée, je sens bien que je vais tourner et retourner dans tous les sens un long moment. Mes anti-psychothiques ne me mettent pas dans le flou comme à chaque soir, un petit effet bizarre mais finalement pas dérangeant.

La lune est-elle pleine? Je me penche vers la fenêtre pour m'en assurer. Car ce sont les soirs de pleine lune que je ne trouve pas le sommeil, généralement. Allez savoir pourquoi, je suis un être très lunaire, final'ment. La nuit est si noire que je ne l'apperçoit pas, erf. J'aime à la regarder, cette lune. Quand le ciel est découvert et qu'elle brille et scintille, sereine et paisible. Elle m'inspire de toujours et continuera sans cesse à me procurer cette même émotion lorsque je la contemple. Allez savoir pourquoi, quand elle n'est pas là, elle me manque. C'est ma plus importante muse, celle de toujours, celle pour toujours qui ne me quittera jamais.

J'inspire et expire doucement, il est l'un de ces soir ou mon esprit est tout ennuyé. Cela me fait penser au poème de Ronsard, "J'ai l'esprit tout ennuyé", tiens. Alors je suis là, sur mon lit, tapotant sur mon clavier, l'oeil viscé sur l'écran, la moue au visage. Je suis comme inanimée, stoique est le mot le plus adéquate. Voilà, c'est ça, je suis stoique.

Et je ne sais pas si j'aime ou non la sensation de cette soirée, je n'arrive pas à définir mon ressentis sur mon sentiment et mon état. Cela peut paraitre bête, mais j'aime à me poser ce genre de questions. Les réflexions sont importantes, et permettent à l'âme de s'élever et de s'accomplir. Je le pense. Et alors que je pense, quelques chauves-souris entament une danse. Elles battent des ailes et se déplacent, se font la sereinade et chassent les moustiques. Moi je suis là, et j'suis sans énergie. Je ne sais pas de quoi j'ai l'envie, et ça me mouarfise.

Demain est un autre jour.

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