Jour 5 : Nouvelle version du premier texte publié sur Scribay

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Il s'agissait d'un texte érotique, sur une panne d'ascenseur, avec deux femmes qui restaient coincées dans la cabine durant de très longues minutes. Elles ne furent délivrées par le dépanneur qu'après avoir eu le temps de faire intimement connaissance. Ben oui, la claustrophobie, le stress, toussa toussa... Je vous laisse imaginer la suite.

Je vais réécrire cette histoire très différemment, donc...


Dans cet immeuble, les gens se plaignaient de cet ascenseur très fréquemment. Non suite au nombre de pannes. Non, celui-ci était tout à fait correct et voisin de deux fois par jour. Non, ils se plaignaient de l’interphone. En effet, c’était absolument inadmissible ! On comprenait tous les mots prononcés par le dépanneur. Et pire que tout : le haut-parleur miniature ne « scrouinchait » pas. C’était un véritable scandale !

Les propriétaires réunis en association, un soir, exigèrent du syndic que celui-ci traite définitivement la question. Voulant faire des économies, le gestionnaire du syndic, une nuit alors que tout l’immeuble dormait à poings fermés, alla dévisser le couvercle métallique du haut-parleur et débrancha un des fils.

Le lendemain, les plaintes redoublèrent et il faillit même y avoir un décès. Madame Michu frôla la mort en restant 2h28 dans la cabine sans qu’elle puisse même entendre les paroles réconfortantes du dépanneur. La société de dépannage finit par intervenir, libérant la pauvre Madame Michu qui mit bien six mois à s’en remettre. « Vous vous rendez compte ? Je suis resté 2h28 coincée dans cet ascenseur sans rien entendre de ce qu’on me disait ! Même pas le moindre « scrouinch-scrouinch », pas un bruit ! se lamentait-elle, toute chamboulée, à celles et ceux qu’elle croisait dans l’immeuble, dans la rue et dans les magasins avoisinant.

Cette fois-ci, le syndic n’avait plus le droit à l’échec. Déjà qu’il avait croisé deux fois Madame Michu dans la journée, il fallait que cela cesse et vite. Il avait bien compris qu’il n’était pas doué dans le « scrouinchage » des hauts-parleurs. Il allait donc devoir faire appel à un véritable professionnel.

C’était décidé, demain il prendrait contact directement avec la maison mère de Mac Donald afin de se fournir au même endroit qu’eux.

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