Genèse 11 - La tour de Babel

2 minutes de lecture

Dans la ville connue sous le nom de Babel, les hommes des différentes nations se mettent en tête de travailler ensemble à l’édification d’une grande tour dont le sommet atteindrait les cieux. Il n’est plus question ici des fils de Dieu, il n’y a plus que des fils des hommes. Ils parlent alors tous le même langage et il faut avouer que sur un chantier de construction c’est bien pratique. Dieu descend voir la ville et Il s’inquiète. Pour une obscure raison, ça ne lui plait pas de constater que les hommes peuvent travailler tous ensemble à un projet commun. Dieu dit : « Cet ouvrage est le commencement de leurs entreprises ; maintenant rien ne les empêchera d'accomplir leurs projets ». Pour couper court, Dieu confond les langages des hommes pour les empêcher de s’entendre et les disperse de par le monde.

D’abord, on se demande pourquoi Dieu a besoin de descendre voir la tour. On sait déjà qu’il n’est pas omniscient, mais de là à devoir se déplacer pour constater quelque chose… En fait de chez Lui (en haut puisqu’Il en descend), Il ne voit rien. Quand Il ne regarde pas, Dieu ne voit pas.

Mais surtout, c’est quoi le problème ? Dieu est-Il opposé à l’entente et à la collaboration ? S’est-Il senti en danger par la taille de la tour qui devait monter au ciel ? Y avait-il un problème dans le permis de construire ou une fenêtre en vis-à-vis sur son jardin ? L’explication, une fois encore n’est pas donnée. Mais pour le moins, Dieu n’apprécie pas qu’on Lui fasse de l’ombre. Si l’on fait abstraction de la beauté des langues germaniques, à distance de cette décision, on peut considérer qu’elle n’a pas eu que des effets positifs. On avait un doute, maintenant c’est quasi sûr, Dieu réagit dans l’urgence.

La suite du chapitre reprend à nouveau une litanie de noms de descendants de Noé et de son fils Sem. Dans l’ordre chronologique, nous avons ; Arpacschad, Schélach, Héber, Péleg, Rehu, Serug, Nachor et Térach. Confirmant la tendance initiée depuis l’expulsion du jardin d’Éden, ceux-ci ont sacrément perdu en espérance de vie, puisque les hommes atteignent maintenant difficilement les deux cents ans. Tous ces personnages n’ont pas d’autre intérêt que de démontrer une filiation directe entre Noé et Térach.

Mais c’est qui Térach ? Bah, c’est le père d’Abram, de Nachor et Haran. Et Haran c’est le père de Lot. Haran meurt. Reste Térach le père, Abram et Nachor les fils (avec leurs femmes respectives Saraï – qui est stérile) et Milca et le petit-fils Lot (dont le père est mort). Tout ce petit monde décide de partir d’Ur à Canaan. Bon, en fait, ils s’arrêtent à Charan, qui doit être une sorte de ville-étape, et Térach meurt à deux cent cinq ans.

Mais où veut-on en venir ? Bah en fait, Abram n’est autre qu’Abraham et Saraï changera aussi de nom pour devenir Sara. Elle est à la fois sa femme et sa demi-sœur. Dieu n’a pas de soucis avec les unions incestueuses.

Annotations

Vous aimez lire J.Quidam ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0