CHAPITRE 087 : « Hospice en territoire Asian » « Samuel »

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CHAPITRE 087 : « Hospice en territoire Asian » « Samuel »

« Au même moment, dans le jet ce dirigeant vers l’aéroport le plus proche de l’hospice. »

- Tu es sûr que cela va aller ?

Samuel soupire pour la énième fois en entendant Willy lui poser en boucle la même question, montrant ainsi qu’il s’inquiète lui-même de la façon dont ils vont être reçus quand ils se présenteront devant Florian.

- De quoi as-tu donc peur à la fin ?
- Qu’il ne veuille plus nous voir !
- Pourquoi ferait-il un truc pareil, alors que c’est entièrement de sa faute si on en est arrivé là ?
- Nous n’aurions peut-être pas dû nous en mêlés, après tout cela ne concernait que Thomas et les deux autres nouveaux venus, ce n’est pas comme si nous avions des sentiments pour eux.
- Tu iras raconter cela aux autres qui étaient avec eux cette nuit-là !
- Justement… eux aussi n’ont sans doute rien vus de mauvais dans la situation, Thomé me disait qu’il avait aussi prévu de se rapprochés de Thomas avec Mickey et que c’était un pur hasard qu’ils aient choisi les autres en premiers.

Une forte secousse interrompt un instant la discussion, laissant le temps à Samuel de cogiter sur ce qui s’est dit.

- Thomas n’aurait pas été aussi impulsif aussi !!
- Hum !
- Il aurait pu prendre le temps de s’expliquer avec eux plutôt que de monter dans les tours en claquant la porte.
Tomoya m’a raconté tout ce qu’il a appris sur son père, je comprends qu’avec tout ce temps à diriger l’univers civilisé, il ne soit plus habitué à se voir ignorer de la sorte.

Samuel hoche la tête en signe d’accord avec les paroles de son petit copain, pourtant cela n’est pas ce qui l’a fait prendre sa décision.

- Sans doute as-tu en bonne partie raison, mais…
- Tu reproches à Florian de l’avoir fait quitter tout cela, pour au final ne pas s’occuper de lui comme il se devait de le faire ?
- Il a beaucoup changé.
- Qui cela, Thomas ?
- Non banane, Florian !!

Willy cherche en quoi son ami trouve que le petit rouquin aurait changé, lui-même ne remarquant rien de spécial à redire depuis qu’il le connait.

- Ah… Tu parles sans doute depuis que tu l’as revu à notre époque !
- Oui ! le Florian d’avant ne pensait qu’à retrouver Kim pour retourner se blottir dans les bras de son Thomas, j’avoue qu’il y a des moments ou je m’en trouvais jaloux alors que je me trouvais justement là, dans ses bras.
- Pourtant il nous a aussi parlé de Thomas une fois revenu à la vie.
- Sans doute oui, mais pas dans les mêmes termes, pas aussi chaudement ! Je m’en étais déjà fait la remarque, enfin… Pffttt !! Espérons que tout finira par s’arranger, imagine si la décision est prise de tous voyager avec le « Kannn », si c’est pour se tirer la bourre pour un oui ou pour un non, je préfère encore rester là avec mon oncle et ma tante.

Les deux amis se taisent durant un long moment, se contentant de regarder le paysage défilant sous leurs yeux à travers les hublots du jet, tout en restant malgré tout sur cette pensée de départ qui a été lancé sérieusement, assez tout du moins pour qu’ils y réfléchissent.

- J’avoue que je suis près à me lancer dans l’aventure, je ne sais pas pourquoi mais l’idée m’excite suffisamment pour que je suive le mouvement.

Samuel sourit avant de ricaner gentiment en fixant son petit copain dans les yeux.

- Surtout qu’il y aura tout le monde et que tu imagines déjà tous les plaisirs que tu pourras partager avec eux, tu n’es qu’un queutard qui ne pense plus qu’à ça depuis que nous nous sommes rencontrés.
- Et alors, c’est mal ? à ta façon de le dire en pourrait penser que tu es un ange de vertus, alors qu’il me semble que c’est loin d’être le cas.
- J’explique juste ce qui motive ta décision, je ne te voyais tout simplement pas rester ici alors que nous ne serions plus là, j’imagine que tu aurais beaucoup de mal à trouver des remplaçant qui nous arrivent à la cheville.
- Surtout comme en ce moment quand elles gonflent autant ! Hi ! Hi !

Samuel fait celui qui vérifie en levant ses jambes, sous le regard amuser de Willy qui très vite change du tout au tout après avoir jeter un bref coup d’œil à sa montre.

- Il nous reste un peu plus d’une heure avant l’atterrissage.
- Sans doute oui et alors ?

La main de Willy actionne la manette du fauteuil de Samuel le transformant en lit, en faisant tout autant sur le sien pour venir ensuite se blottir dans ses bras.

Pas besoin d’invitation à Samuel pour comprendre à quoi son chéri compte bien passer l’heure qui va suivre, aussi pour une fois ou ce n’est pas lui qui commence les « hostilités », il se laisse faire en appréciant chaque initiative de Willy sur son corps.

***/***

« Quelques heures plus tard. »

Le taxi s’arrête à proximité de l’hospice, tandis que Samuel paie le chauffeur et que Willy sort les valises du coffre, se retrouvant surpris qu’une main vienne l’aider à porter la plus lourde, alors qu’il peinait justement à l’extraire.

- Qu’est-ce que…

Un bref coup d’œil derrière lui le laisse sans voix, se retrouvant quasiment nez à nez avec un inconnu au regard lui amenant d’étranges sensations dans tout le corps.

Il lâche la valise alors que l’inconnu la sort pour lui et la dépose à ses pieds, attendant sans doute une quelconque parole de sa part.

Samuel se tourne vers eux, trouvant son copain comme figer face à quelqu’un qui placer comme il l’est ne lui permet pas de le voir clairement.

- Un soucis « Will » ?

Quelque chose se passe de suffisamment inhabituel dans le comportement de Willy, pour qu’il s’approche et surprenne la façon dont leurs regards sont plongés l’un dans l’autre, comme hypnotiser.

Il passe sa main plusieurs fois entre leurs deux visages avant qu’une réaction de leurs parts ne les sortent de leurs rêves éveillés, amenant un sourire amuser de la part de Samuel qui à la vue du jeune inconnu ne trouve que cette façon de montrer son intérêt soudain.

- Tu m’expliques ce qui vient de se passer ?
- Hein… euh rien, juste que ce garçon m’a aidé à sortir ta valise qui pèse une tonne. Tu me dirais bien ce qu’il y a dedans ?
- Tes jouets pour une bonne partie, pourquoi donc ? Ah je vois… tu voudrais que je les montre à ton nouvel ami ?

Le feu aux joues de son copain démontre que malgré tout il reste d’une timidité qui d’ailleurs fait parti de son charme, revenant du coup au jeune inconnu qui semble suivre tout cela avec un certain amusement lui aussi.

- Merci pour ton aide, peut-être travailles tu au dispensaire ? je ne me rappelle pas t’y avoir vu pourtant !
- Je n’y travaille pas, j’y viens en tant que patient.

Un rapide coup d’œil sur lui amène Samuel à se poser la question de sa pathologie, le garçon en face de lui respirant assurément la parfaite santé.

Un doute lui vient sur ses véritables intentions, il lui pose alors tout simplement la question, n’ayant pas envi de déjà avoir à le suspecter de quoi que ce soit tandis que sa première impression sur lui est tout à son avantage et c’est peu de le dire, s’apercevant qu’il lui est de plus en plus difficile de réprimer cette envie de rapprochement qu’il éprouve actuellement.

- Tu ne serais pas plutôt là pour vérifier ce qui se dit sur « l’unique » dans les médias ? je ne sais pas moi… le rencontrer ? devenir son ami ? un truc du genre !!

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