Grosse salope, il est temps de payer 4/8.

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Suite à cette petite “pause”, nous avons rejoint le reste de la classe.

La bande sait demander pourquoi j’étais avec Antoine, je n’allais pas dire, que nous avions baiser dans les chiottes, alors j’ai sortie comme excuse, que j’ai eu un p’tit malaise et qu’il passait par là, donc il m’a aidé.

Ils voulaient que j’aille à l’infirmerie pour voir si je vais bien.

Oh que oui, je vais bien, je suis amoureuse, la vie est belle, mon homme est parfait, mes parents, amies vont tous bien, que demander d’autres.

Rien, je crois.

Les cours de l’après-midi se passent très bien, des interros, normal, les profs ont besoin de note pour voir notre niveau.

La sonnerie de la dernière heure sonne.

On se quitte dans le bâtiment, parce que je voudrais passer à mon casier pour mettre quelques livres dedans, faut bien qu’il serve à quelque chose.

Je croise beaucoup de monde, je ne savais pas, qu’il avait autant de gens le soir, tu as l’impression qu’il profite de la fin de la journée pour être tranquille, je passe devant des salles de classe, ou les profs se grille une clope par la fenêtre de la salle, d'autres discutent.

J'apprends que certains profs fument, alors qu’en principe, ils fondent la leçon lorsqu’ils voient une jeune avec une cigarette à la bouche.

J'arrive à mon casier.

Je regarde que personne ne regarde mon code.

Une fois ouvert, je range mes livres, ils sont trop lourds, après les gens sont surpris que nous ayons des problèmes de dos, ils ne comprennent pas, faudrait un peu réfléchir bandent d’idiot quand dans une journée, tu as 6 livres et 9 cahiers, comment ne pas avoir mal au dos...

Je suis sur le point de ferme la porte de mon casier.

Lorsque je vois un papier qui est tombé

Je le ramasse, il est plié en deux, je l’ouvre, dessus, il est noté en grand “ SALOPE.”

Moi : pauvre connard de tes morts.

Je déchire le papier que je balance dans la poubelle, qui n’a toujours pas été vidé depuis 4 semaines, le personnel de nettoyage est peut-être en grève.

Je rentre chez moi, je suis contente ce soir, je passe la soirée sur mon ordinateur, je balance mon sac à terre et passe une excellente soirée.

La nuit fut excellente, je n'ai pas arrêté de rêver de mon Antoine.

La journée fut tranquille, jusqu’au moment où le soir, je retourne à mon casier pour prendre un de mes cahiers.

Lorsque j’ouvre mon casier, je vois une feuille plier.

Je l’ouvre et là, je tombe des nues.

Des gens passent dans le couloir, je cache la feuille contre moi, mon cœur bas a comme jamais, je commence à trembler, j’ai les larmes qui me montent aux yeux.

Lorsque je me retrouve toute seule dans le couloir, j’ose rouvrir la feuille.

Je peux voir deux photos, sur la première ou je suce Antoine et la seconde ou je suis sur lui.

En dessous, il y a un petit texte.

“ Tu es vraiment une grosse salope qui aime la bite, et te faire baiser par une petite bite, alors tu vas bien écouter ce que je vais te dire, tu vas m’obéir, sinon, je balance la vidéo complète sur Internet et bien sûr, à tes parents, je vais te baiser avec ma grosse bite, cette tapette n’a rien tu va aime ma bite, salope.”

Je suis choquée, je tombe sur le sol, je suis incapable de bouger, incapable de dire quoi que ce soit, je n’arrive plus à respire.

Je m’en veux, pourquoi j’ai fait ça ? Qu'Est-ce qui m’a pris.

Je me lève d’un coup, je pars en pleurant vers mon scooter.

Je fonce chez moi, lorsque je rentre dans mon paradis, je balance mon sac, je tombe sur mon lit, je pleure toutes les larmes de mon cœur.

J'arrive à ressortir du lit quelques heures après.

Je m’installe à mon pc.

À cet instant, je remarque que j’ai eu un mail avec un lien, je ne sais pas pourquoi mon cœur s'affole, je transpire comme jamais.

Je tremble pour ouvrir le mail.

Mail.

Alors petite putain, tu as eu mon message, je n’arrête pas de penser à ta chatte de salope, ta tapette d’Antoine ne sait pas s’occuper de toi, tu as besoin d’un vrai mec, avec une vraie bite, tu es à moi sale putain.

Je pleure encore, je n’ose pas ouvrir les pièces jointes.

Lorsque je trouve le courage, la première est une vidéo où je suce Antoine, elle dure plus de 5 min, la seconde est la photo d’un sexe masculin en érection, en description, il est noté

"Voilà une vraie bite, elle sera bientôt dans ta bouche et dans tous tes trous."

Je cours en direction des toilettes ou je vomis.

Je tombe dans mon lit, je suis incapable de bouger, de faire quoi que ce soit, je n’arrête pas de penser à son message, je ne fais que pleure, je me retourne d’un coup.

Je tape sur le gros bouton rouge.

Voix : paradis verrouillés.

Je ne veux pas être dérangé.

Pendant deux jours, je pleure, je vomis.

Mes parents ne disent rien, car ils savent que des fois, je m’enferme dans mon bunker pour être tranquille, pour me couper du monde.

Le lundi matin, ma mère vient à l’interphone.

Je trouve le courage de lui dire que je ne peux pas aller en cours, car j’ai mes règles douloureuses, je ne suis pas capable d’aller au lycée.

Elle comprend, elle m’autorise à rester à la maison, pour que je puisse me reposer.

Je n’allais pas lui dire que sa petite fille à baise avec son mec et que maintenant un fils de pute veut me faire chanter.

Pendant deux jours, je suis deux jours, je suis incapable de sortir, je ne me sens pas en sécurité, je ne peux pas aller en cours, le lycée à appeler, pour savoir pourquoi je ne suis pas présente, ma mère à donnée la raison, le soir même, j’avais un mail.

Mail.

Je vais te baiser pendant tes règles, puis je te ferais le cul, il me fait bander.

En pièce jointe, une vidéo, d’où-il se branle et éjacule.

Je vomis, et pleure encore.

Mercredi matin, l’interphone sonne, mon écran s’allume, je vois Antoine est là, il attend, je pleure encore en le regardant.

Il m’a laissé beaucoup de messages, il a même appelé la maison pour avoir de mes nouvelles, il est inquiète.

Comme je ne réponds pas, il est sur le point de repartir, lorsque j’appuie sur la barre d'espace de mon clavier.

Voix : paradis déverrouillé (j’appuie sur la lettre H) ouverture automatique de la porte.

Il entend, il se retourne, il pousse la porte.

Voix : paradis verrouillé.

Il marche vite vers ma chambre.

Antoine : mon cœur, tu es là ?

À suivre.

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