Où l'on fait la connaissance du Chevalier

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 Donc. Mia. Elle se posa tôt des questions sur l’honneur et le courage. Ces valeurs étaient importantes pour son entourage, mais elle avait des difficultés à les considérer autrement que comme des concepts abstraits. Elle souhaitait les comprendre pleinement et en fit sa Quête. Cela te semble peut-être un peu stupide, ou nul, comme objectif de vie mais, non seulement elle fut amenée à accomplir d’autres actions… et puis avant tout tu es qui pour juger toi, hein ? Est-ce que je juge tes rêves moi ? Excuse-moi. Je m’emporte alors que tu n’était peut-être même pas en train de critiquer intérieurement. Mia avait d’abord essayé de questionner sa famille, mais eux-mêmes avaient du mal à expliquer clairement ces idées pourtant primordiales pour eux. En revanche, son frère lui fournit une piste intéressante : il lui dit que ceux qui avaient le plus de courage et d’honneur étaient les chevaliers.

 À l’âge où la plupart quittent leurs parents, elle se mit donc en quête (et non pas en Quête, c’est pas la même chose !) d’un chevalier à qui demander ce qu’étaient le courage et l’honneur. Elle en trouva un après moult difficultés (c’est pas vrai mais j’essaie de rendre l’histoire plus palpitante) qui chassait dans une forêt. Ce n’était pas un très bon chevalier, mais, étant donné qu’elle n’en connaissait pas d’autres, la jeune fille ne le sut pas. Ce n’était point qu’il ne respectât pas les codes de la chevalerie mais plutôt qu’il manquait considérablement de finances. Cette pauvreté allait jusqu’au point qu’il dût se priver d’écuyer , n’étant point en capacité de lui assurer un salaire. Or, cela nuisait à son image, dont l’importance était pour lui élevée. Aussi, quand, il vit arriver cette damoiselle en Quête de réponses, il se figura qu’il pourrait tirer partie de la situation. Il faut avouer qu’il était légèrement opportuniste, mais c’était là son plus grand défaut. Il lui fit donc savoir que toute chose a un prix, et que celui de l’information qu’elle réclamait était d’un an de service en tant qu’écuyère. Il appuya sa proposition de l’hypothèse selon laquelle il n’y a pas meilleur moyen d’apprendre que l’expérience. La jeune fille, n’ayant pas une idée fort précise de la valeur des choses, accepta sans résistance.

 Durant un an, elle porta les armes et la bannière du Chevalier, brossa son cheval, monta ses camps, cuisina ses repas lorsqu’ils ne logeaient pas à l’auberge, l’encouragea pendant les joutes et accomplit toutes sortes de tâches du même acabit. Au terme du délai convenu, elle demanda son dû. Le Chevalier lui dit : « L’honneur, c’est respecter les consignes de son seigneur ou de quiconque à qui nous avons prêté allégeance. Le courage est de leur obéir, quels que soient leurs ordres. À propos d’ordres, ne t’avais-je point donné une dernière tâche à accomplir avant de clore ton année à mon service ? Tu devais aller chercher mon épée si je ne m’abuse.

-Je m’excuse humblement, je l’avais oubliée.

-La tâche ?

-Non point, l’épée. J’en ai en revanche trouvé une dans une grotte. Mon seul ennui a été de l’en extraire, je n’y suis point parvenue.

Le Chevalier, qui avait vraiment besoin d’une épée pour se rendre à un tournoi, alla la chercher.

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