7. Gladsheim

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À la suite du massacre de la cité au cercle de pierre, les armées de Saverg s’en allèrent car leurs craintes de combattre Glafina étaient grandes. Mais la haine des dragonniers face au Serpent de Feu était terrible, ils avaient déjà perdu leur ami le géant Garami, et maintenant les leurs, leurs hommes, leurs femmes et leurs enfants. S'ils n’eût été raisonnés par les créatures Mythiques, ils auraient suivi Saverg et son armée par tous les moyens et auraient continué à se battre jusqu’à la mort.
Mais c'était l'heure où les dragonniers devaient reconnaître la défaite, prendre conscience qu'ils n'étaient pas si puissants qu'ils le pensaient. C'était l'heure de ravaler leur fierté, de regarder un à un les membres de cette armée putride rentrer dans leurs noirs pays, Niflheim, puis de chercher leurs morts pour les enterrer dignement.
Un monument à la mémoire des disparus fut levé avec les pierres restantes de la cité. À son pied s'étendait un long cimetière. Une vue de tristesse : les tombes, le mausolée puis le gouffre glacé hébergeant plus de mort que le cimetière pouvait en contenir. Le gouffre béant hantait Midgard comme la trace fantôme de Ympyrä-Kivi.
Plus aucun dragonniers n'était capable de supporter une telle vision, leur cœur était trop malheureux. Alors ils quittèrent les terres de Glafina, ils fuirent Midgard, le territoire du nord, les terres du milieu, pour un ailleurs plus clément.
Ils construisirent des navires à partir de ce qu'il leur restait, et partirent en exode vers le sud au gré des flots de la mer Intérieure.
Après de longs jours de navigation, ils atteignirent un grand continent qui sera plus tard nommé Gladsheim par Glads, le dragonnier du nord. Un paysage complètement différent s'ouvrait à eux. Les vastes étendues de terre noire et de monts enneigés étaient remplacés ici par des plaines courtes et verdoyantes, mouvementées par quelques plateaux rocheux.
Les dragonniers marchèrent encore vers le sud en suivant la topographie des lieues, et cela jusqu'à ce que leurs pas furent bloqués par une grande chaîne montagneuse, et par sa taille monumentale, ils l’appelèrent Les Massives.
Alors ils continuèrent leur périple dans les cols et vallées vers l’ouest. Sur un haut plateau herbeux arboré, entre deux montagnes, ils aperçurent le grand océan extérieur.
Leur cœur fut touché par cette vision d'immensité. C'était dans ces eaux que reposait le corps-sanctuaire de Garami. C'était ici que serait bâtie leur nouvelle cité.

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