Chapitre 21- La joie de mon chat.

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 Lucas est tellement fou de joie de retrouver son chat que j’en oublie presque les déboires de la veille. Il le câline, lui donne à manger. Il ne le quitte pas une seconde. Il faut dire qu’Hercule profite bien de la situation. Un vrai coq en pâte ! Je ne le trouve pas amaigri, il a du trouver refuge chez quelqu’un qui l’a nourrit durant tout ce temps. En tout cas, je lui promets solennellement de ne plus jamais le laisser chez Odile ! Il a l’air de comprendre car il s’allonge sur le flanc et se met à ronronner de plus belle. C’est une des premières fois où il fait preuve d’autant affection. On part avec Lucas lui acheter des friandises, on appelle Guillaume et mes parents pour leur annoncer la bonne nouvelle. Nous passons voir Odile pour lui annoncer le retour inespéré de notre chat, et elle a du mal à contenir son émotion tellement elle est heureuse. Elle court même, telle une jeune fille, jusqu’à son téléphone pour prévenir son fils.

En fin d’après-midi, Lucas vient me rejoindre au salon alors que je travaille, installée au bureau.

- Maman, on peut inviter Mattéo, un de ces jours?

- Heu…Tu veux dire à la maison ? Oui mais tu sais on a beaucoup de chose à faire…

Il faut que je trouve une excuse bidon et rapidement car il est hors de question que je revois Fred ou même cette pauvre Lucie !

- Maman…

 Il a l’air dépité d’un coup. Et je ne comprends son changement d’humeur.

- Que se passe-t-il Lucas ? Pourquoi as-tu l’air si préoccupé ? Mattéo a un problème ?

- Oui… Mattéo m’a dit hier que ses parents divorcent…

Oh mon pauvre lapin, ça doit lui rappeler notre séparation avec Guillaume. Il doit être tout chamboulé ! Lucie a du découvrir le pot aux roses. La pauvre, ça doit vraiment être difficile pour elle…

- Ah… Mais tu sais, Lucas, lorsque les parents prennent cette décision, c’est souvent la meilleure !

- Oui c’est certain mais…

- Tu vois avec ton père… On s’aime toujours, hein ! Mais on était plus amoureux, c’est important l’amour… Maintenant il aime Claire ! Il nous l’a même dit hier soir en plein milieu du diner !

Je tente de retenir une grimace… L’amour, mon cul ouais !

- Non mais c’est bon, ne t’inquiète pas. Papa et toi c’est différent ! Mais pour Mattéo ça me fait un choque, tu vois ses parents étaient tellement parfaits !

Qu’est-ce qu’il insinue là ? Que nous n’étions pas parfaits ? Pfff, s’il savait que Fred est le parfait enfoiré digne de tous les stéréotypes de l’homme qui passe le cap de la quarantaine ! Est-ce qu’il le trouverait parfait ? Non. Ah la naïveté des enfants…

- Lucas, une séparation est toujours difficile. Les gens se séparent pour de multiples raisons. Mais ça ne les concernent qu’eux. Ce n’est pas qu’ils ne sont pas parfaits, ils sont juste humains.

- Ça me fait de la peine pour le papa de Mattéo quand même…

Ça c’est le comble maintenant !

- Tu ne devrais pas ! Les hommes traversent dans leur existence plusieurs périodes, dont certaines sont difficiles… Ils ont besoin de se sentir aimé, mis en valeur et vont chercher tout ça un peu partout. Sans se soucier du mal qu’ils peuvent faire autour d’eux…

- Mais tu craques maman ! Qu’est-ce que tu racontes ?

Il a raison, il n’a pas besoin que je rentre trop dans les détails…La soirée d’hier soir m’a définitivement rendu aigrie.

- Ce que je veux te dire, c’est que pour Lucie aussi ça doit être difficile de supporter le comportement de son mari…

- Mais la maman de Mattéo est gouine ! Me coupe-t-il en pleine phrase.

- …elle doit avoir pris cette décision après mûre réflexion…

J’arrête ma diatribe envers les hommes et leur démon de midi. Il vient de dire quoi ?

- Maman ? Tu as entendu ?

Silence. J’ai bien entendu ce qu’il m’a dit mais ça a fait bugger le circuit imprimé de mon cerveau.

- Dis quelque chose !

- Sais-tu au moins ce que ça veut dire « gouine » ?

- C’est bon j’ai plus 6 ans…

Je ne peux rien dire de plus. Il me regarde avec des yeux tous écarquillés. Et lorsque je me répète intérieurement « Lucie est gouine », je lâche plusieurs : Oh… OH !!!!!

Ça donne peut-être l’impression, vu de l’extérieur, que je commence à réaliser la situation alors que ce n’est pas le cas. Un peu lorsqu’on engloutit une glace en pleine canicule, et qu’on se tape une putain de migraine. Faut juste attendre quelques minutes pour que ça passe.

- Attends, mais c’est pas si grave ! Respire maman ! Je ne pensais pas que ça te mettrait dans des états pareil.

- Non mais NON, quoi ! C’est pas possible d’être aussi cruche !

- Hum… Tu parles de la mère de Mattéo, là ?

- Mais non mon chéri, je parle de la grosse tâche qui te sert de de mère, à toi !

- Je ne comprends plus rien maman…

- C’est normal… Je viens de réaliser à quel point j’ai été injuste envers quelqu’un. Lui dis-je plus posément. Et je n’aime pas ça. Mais je compte bien réparer mon erreur. Dis-moi, ça ne t’ennuie pas si j’appelle Baptiste pour qu’il vienne te garder, toi et Hercule ce soir ? C’est vraiment important pour moi…

Lucas est mignon car il m’encourage sans connaître toute l’histoire, mais il sait juste l’essentiel. J’appelle Baptiste. Il me dit qu’il arrive dans une heure environ car il est avec Alex. Je le remercie une bonne vingtaine de fois avant de raccrocher. Cela me laisse juste le temps nécessaire pour faire le diner de Lucas, préparer le lit pour Baptiste et chose assez difficile, appeler Xavier. Car quoi qu’il se passe avec Fred, je ne peux clairement pas rester avec Xavier, c’est une certitude.

- Allô, Xavier.

- Ah, Marie, bonsoir. Je voulais justement t’appeler mais j’avais besoin d’un peu de temps. Me répond-il.

En fait, il en est arrivé à la même conclusion que moi, que nous ne sommes pas fait pour être ensemble. Étrangement, cela pique quand même mon ego. Mais notre conversation reste très cordiale et c’est très agréable. Lorsque j’entends la sonnerie de la porte, je n’ai pas réalisé l’heure qui vient de s’écouler. J’abrège donc avec Xavier qui ne m’en tient pas rigueur. J’ouvre la porte à Baptiste qui me demande pourquoi j’ai besoin d’une nounou d’urgence, je lui dis pour la fin de soirée et pour Lucie. Il est abasourdi, et me répète au moins dix fois « Tu vois, j’avais raison ! ». A ce stade c’est du harcèlement. Mais je n’ai vraiment pas le temps de trainer, je dois vraiment parler à Fred avant que la situation ne devienne irréversible.

            Il fait un froid de gueux ce soir, et dans la précipitation, j’ai oublié de prendre ma veste. Je suis dans la rue, bien déterminée à retrouver Fred et à me faire pardonner pour toutes les vilaines et affreuses choses qui sont sorties de ma bouche hier ! Oui, car il n’y a que ça comme explication, j’étais possédée. Je me dirige naturellement vers l’appartement de Fred quand je réalise soudain devant son immeuble, qu’il n’y est sans doute pas. Je me retrouverais bien bête face à Lucie, « Bonsoir Lucie, ravie de ton coming out, je vais ENFIN pouvoir me taper ton mari en ayant bonne conscience ! ». Ridicule… Le vent glacé s’engouffre dans mes cheveux et le froid me saisit. J’ai même la goutte au nez. Que j’essuie naturellement d’un geste net de la main. Je ne vais quand même pas abandonner maintenant ! Je sautille sur place pour me réchauffer, le temps de trouver une solution. Mon portable sonne. C’est Clotilde. Ce n’est vraiment pas le moment. J’ai les miches gelées et faut vraiment que je trouve Fred… C’est alors qu’un miracle s’accomplit enfin ! Comme si j’ai finalement retrouvé l’usage de mon cerveau, je fais le lien Clotilde donc Paul, Paul donc Fred !

- Allô !

- Salut Marie ! Tu vas bien ? Je t’appelle pour hier soir, je suis vraiment désolée de cette soirée pourrie, c’était tellement bizarre !

Oh que oui, elle l’était vraiment.

- Clotilde, je sais que tu vas me prendre pour une folle mais comme tu as l’habitude tu me pardonneras. Je n’ai pas beaucoup de temps car je suis dehors en simple chemise et que je me transforme petit à petit en hibernatus.

- Rien que ça…

- Si, c’est vrai, je sens qu’il y a des dartres qui me poussent sur le visage, partout, une stalactite s’est formé au bout de mon nez, mes seins sont tellement contractés que j’ai l’impression que du lait va bientôt en sortir et j’ai bien peur de perdre un de mes orteils resté collé au fond de mes chaussures !

- Mais viens à la maison, tu m’expliqueras calmement ce qui se passe et je te réchaufferais avec une bonne tisane !

- Je ne peux pas, même si je commence à ressentir de la compassion pour ces pauvres poissons qu’on congèle vivant... Je dois retrouver Fred, j’ai fais n’importe hier soir et je dois le voir maintenant ! C’EST VITAL !!! Mais je ne sais pas où il se trouve…

- Quoi !

Elle me sort un grouinement de cochon que je n’avais pas vu venir ! J’espère qu’elle n’est pas trop contrariée…

- Je viens de réaliser que je ne connais pas tout de ta vie, et ça me fait une peine monstre ! Continue-t-elle. Mais je vais ravaler ma fierté car je sens bien que tu es au bout du rouleau… Et soit dit en passant, tu remarqueras que ta meilleure amie ne te demande même pas ce qui se passe pour Xavier… Alors qu’elle trouve ça vraiment LOU-CHE ! Et pour ta culture générale, je te signale aussi, qu’on tue les poissons quoiqu’il arrive avant de les congeler car il faut les vider…

- Clotilde, s’il te plait, je touche le fond là…

- C’est bon, je vais te dire où il se trouve ton Roméo ! Il est avec Paul, en train de s’installer dans son nouvel appart…

Elle me donne sa nouvelle adresse, le digicode et l’étage. Elle est très prévenante, je crois qu’elle a peur que je me perde alors que c’est juste à 5 minutes d’où je me situe.

- Merci Clotilde ! Je t’aime.

- Moi aussi, ma débile adorée ! Allez fonce, Paul me racontera tout, de toute façon. Me dit-elle en riant.Hug.

L’avoir au téléphone m’a redonné du courage. Je ne sens même plus le froid et l’état dans lequel je me trouve. J’arrive à destination et je fais une pause pour prendre une grande respiration. J’ai du mal à composer le code tellement mes doigts sont douloureux. Lorsque l’ascenseur s’ouvre à l’étage de Fred, je vois que sa porte d’entrée est ouverte. Il y a des cartons entreposés un peu partout dans le hall. Je l’entends discuter avec Paul. Le savoir si proche me réchauffe d’un coup. Je suis en pilotage automatique. Je ne sais plus si j’ai sonné ou si je suis rentrée comme ça, mais j’avance jusqu’à eux me guidant uniquement au son de leur voix. J’arrive dans un grand séjour avec quelques meubles, un canapé encombré de livres et de bibelots et… Fred. Je ne vois tout de suite Paul même si je sens son regard posé sur moi. Je regarde juste Fred. Il est là, devant moi, en train de soulever un carton. Il est légèrement accroupi, ses muscles sont tendus, il a des traces de sueur dans le dos et il est en short… Je ravale ma salive. Je le veux maintenant.

- Heu, salut ! Marie ! Dit Paul surpris. Houla, t’es sortie comme ça ? Mais tu dois être frigorifiée ! Tiens prends un mouchoir, t’as le nez qui coule…

Fred lâche le carton dans un fracas qui me sort de ma torpeur. Il me dévisage, et il me sonde. Ça ne fait aucun doute qu'il a compris pourquoi j'étais plantée là, devant lui. Il se redresse, toujours en m’observant. Moi j’ai dépassé ce stade, je le dévore des yeux littéralement, seul la présence de Paul me retient de me jeter sur lui. Paul me tend un mouchoir en papier.

- J’ai appris que tu avais retrouvé Hercule ! C’est génial je suis content pour Lucas ! Relance Paul.

Je n’arrive pas à lui parler alors je hoche la tête sans quitter Fred des yeux. Il me pousse gentiment la main qui tient son mouchoir. C’est alors que je comprends que j’ai encore la goutte au nez. Le froid m’a brulé la peau, ce qui fait que j’ai subitement très chaud. Je me mouche bien plus bruyamment que je ne l’aurais souhaité. Fred me sourit. Paul me regarde puis il regarde Fred.

- Fred ? Tout va bien ?

Mais il ne répond pas à Paul et je ne réalise pas tout de suite que je n’ai toujours pas dit un mot.

- Bon, bon… Finit-il par lâcher, je suis totalement exténué par ce déménagement. Il faut dire que j’ai fait tout le boulot ! Paul fait un clin d’œil à Fred. Et puis je dois vous avouer, que vous êtes franchement assourdissants et trop bruyants tous les deux ! Je me barre, n’insistez pas.

Il rit en prenant sa veste.

- Ah et… Je ferme la porte hein, ne vous inquiétez pas ! Je gère. Fred appelle-moi si tu as encore besoin d’aide !

Lorsque j’entends la porte claquer, je ressens un grand soulagement. C’est mal, car Paul est mon ami, mais mon sentiment de culpabilité s’évapore en une fraction de seconde ! Pendant tout son monologue, j’ai scruté les moindres mouvements de Fred, sa respiration plus forte, ses mains qu’il a resserrées, son short… J’ai fait deux pas en sa direction, je m’apprête à lui dire combien j’ai été stupide mais il pose son index sur ma bouche. Je sens son autre main se poser sur ma taille. Je me colle contre lui. Le moindre centimètre carré de ma poitrine est compressé sur son torse. Mes tétons érectiles s’enfoncent dans ses abdos et le frottement de ces derniers lorsque je me mets sur la pointe de pieds pour l’embrasser me transporte déjà dans un trouble intense. Je passe délicatement la langue sur la commissure de ses lèvres qu’il garde fermées. Et je lui dépose un baiser doux et délicat qui ne reflète pas vraiment l’embrasement que je ressens au fond de moi. Je pose les mains sur ses épaules pour m’en servir d’appui et atteindre sa bouche plus facilement. Il me fait languir, mais c’est mérité. Quand, enfin, il décide d’agir. Il me soulève d’un bras en me soutenant sous les fesses, j’agrippe mes jambes à sa taille. Et on s’embrasse avec fièvre, nos langues se rejoignent et s’enlacent. A travers mon pantalon je sens la barre de son excitation. Tout en continuant à l’embrasser, je tente d’effectuer de légers mouvements du bassin pour me frotter à lui. Mais il me serre très fort et me dépose sur le bout du canapé avant de faire valdinguer tous les objets qui s’y trouvaient. Je me retrouve totalement frustrée de cette pause. Elle ne dure pas longtemps. Il déboutonne ma chemise pression par pression. A chaque nouvelle avancée, il dépose un baiser sur le morceau de peau découvert. Ses baisers me brûlent la peau. Il libère ma poitrine de mon soutien-gorge. Je suis presque à l'agonie. On dirait que chaque parcelle de mon corps veut lui montrer à quel point je le désire, à quel point j’ai envie de lui. Fred aussi le remarque. Il me fixe intensément, j’ai l’impression qu’il cherche à retenir sa fougue car c’est avec une lenteur extrême qu’il pose sa main chaude sur l’un de mes seins, qu’il le tâte, le masse. Il se penche pour léchouiller mes tétons. Et se redresse.

- Non continue ! Lui dis-je.

Je n’en peux plus. Mais il se relève et va éteindre la lumière du salon. Je n’ai même pas remarqué le vis-à-vis avant qu’il me montre une des fenêtres qui ne possède pas de rideaux… On se retrouve dans une mi-pénombre, éclairéé par les candélabres de la ville. Il revient vers le canapé et cette fois, m’allonge totalement. Sa main vient frotter la couture de mon jean au niveau de l’entrejambe. Je mouille tellement que j’ai l’impression qu’il peut sentir cette humidité à travers. Il me le déboutonne et baisse la fermeture éclair rapidement ce qui contraste avec le soin qu’il met à me l’enlever sans toucher la partie de mon corps qui l’implore pourtant.

Il pose son pouce sur ma culotte juste au niveau de ma fente. Il fait quelques mouvements circulaires et l’entre avec le tissu à l’intérieur, puis le ressort et ainsi de suite. Il respire vraiment fort. Il décide enfin de me la quitter. Je suis totalement nue et tellement excitée que je sens que c’est tout mon corps qui devient moite ! Il me masturbe très lentement mais profondément et c’est délicieux ! Il vient me lécher les grandes lèvres, puis le clito tout en continuant les va-et vient avec ses doigts. C’est enivrant ! Je m’approche de l’orgasme. Mais encore une fois, il marque une pause. Mon sexe est totalement gonflé, il doit me soulager maintenant ! Mais il remonte et vient m’embrasser avec une certaine violence. C’est trop bon mais lorsque ma bouche est de nouveau libérée je ne peux me retenir de lui demander :

- S’il te plait, j’ai trop envie je ne peux plus attendre ! Prends-moi !

- Patience…

Il rentre délicatement son index dans ma bouche. J’ai le goût de ma mouille sur la langue et ça m’excite encore plus. Je lui lèche le doigt même si j’aurais préféré que ce soit son sexe. Enfin il me doigte de nouveau mais cette fois c’est plus rapide, il me lèche en faisant des petites sucions irrésistibles. Je suis surprise en sentant son autre main me masser le périnée et diriger un de ses doigt vers mon anus. Les sensations sont vraiment violentes. Je ne discerne plus d’où viens le plaisir, j’en suis totalement emplie. Alors que mon corps convulse et que je chute en pleine béatitude il me presse délicatement mon orifice vaginal contre mon pubis et continue avec sa langue de sucer mon clitoris ultra-sensible. Je sens mes spasmes contre ses doigts et j’ai une folle sensation qui me parcoure comme une envie d’uriner. J’essaye subitement de lui faire cesser ses pressions car j’éprouve une grande gêne… Mais c’est trop tard, l’extase me foudroie et je sens un liquide tiède couler le long de mes jambes. Oh ! Alors ça… Je me cache le visage dans un des coussins du canapé. Je ne sais plus ou me mettre. Fred remonte lentement sur moi, ces mains sont douces et elles me caressent les hanches. Il me dépose un baiser dans le cou.

- Sors la tête de là Marie…

- Si tu savais à quel point j’ai honte…

Je sors néanmoins la tête du coussin. Il me caresse les cheveux tout en me dévorant des yeux. Il ne paraît pas du tout embarrassé, lui.

- De quoi as-tu honte ?

- Je crois que je me suis fais pipi dessus de plaisir…

Rien qu’en disant ça, je me sens totalement humiliée et avant même que je puisse de nouveau me cacher, Fred me prend la joue :

- Mais non Marie… Tu as juste éjaculée et je t’avoue que je trouve ça vraiment, mais alors vraiment très excitant !

C’est nerveux, je pars dans un fou rire.

- Tu veux dire que je suis une FEMME FONTAINE !!!!

- Tout à fait ! Et j’ai vraiment hâte de découvrir tous tes autres secrets.

Après avoir repris mes esprits, je décide de lui enlever son tee-shirt et short. Je veux à mon tour admirer sa nudité et le goûter. Je ballade mes mains dans son dos ruisselant et je descends au niveau de son fessier. Mon dieu ! C’est tellement incroyable la fermeté de ses fesses ! Mais ce qui me stupéfie encore plus, c’est de voir de nouveau son sexe énorme érigé. J’ai la sensation qu’il est encore plus gros que dans mon souvenir. Il est tellement doux. Je salive à l’idée de l’avoir dans ma bouche mais Fred m’en empêche.

- Désolé, mais je ne peux plus tenir, je te veux, toi. Maintenant.

Moi aussi je le veux, lui, maintenant. Toi Tarzan, moi Jane. C’est avec une douceur infinie, il rentre son prépuce à l’orée de mon minou trempé. J’avoue que je suis impressionnée par la place qu’il prend, mais je ne ressens aucune appréhension. Lorsqu’il entreprend de me pénétrer entièrement, une bouffée de chaleur me submerge. J’ondule légèrement le bassin. C’est une évidence, sa place est en moi. Il fait de lents aller-retours, et je sens de nouveau mon clitoris palpiter c’est un long et délicieux supplice… J’accompagne chacun de ses gestes pour le sentir au plus profond.

- Doucement ma belle. Me dit-il souriant.

C’est la phrase qu’il m’avait déjà dite à la kermesse. Et tout d’un coup le souvenir de tout ce qui s’est passé depuis me bouleverse. Et dire que j’ai bien failli tout foutre en l’air ! Je pense qu’il lit dans mes pensées car il rajoute :

- On est là, on est ensemble et c’est tout ce qui compte.

Il commence à augmenter la cadence, c’est brutal mais exquis à la fois. Des frissons m’envahissent, et j’ai la chair de poule. Il prend toute la place disponible en moi et pourtant je cherche toujours le contact, plus fort, plus puissant. Ses testicules me giflent l’entrejambe. Je sens qu’il est proche de l’orgasme et moi aussi. Quand instantanément, mon muscle se contracte suivi de peu par les convulsions de son pénis. Il a un rauquement profond et penche sa tête sur ma poitrine. Je suis ailleurs, l’espace de quelques secondes, comme transportée.

Et toute la nuit fût tout aussi étonnante. Sous la douche, dans son lit, sur le parquet, contre le mur de la cuisine, on a eu aucune limite et nous avons ressenti la fatigue que lorsque nous avons réalisé que le soleil se levait…

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