Chapitre 6 - La Bête.

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 Cela fait maintenant un mois que Lucie a fait son coming out, et je commençais enfin à digérer l’information. J’avais pris le temps de réfléchir à la situation et de lui donner une réponse définitive. J’avais mis un peu plus d’une semaine. Lucie était devenue vraiment nerveuse. Mais je devais faire le point. Comment avais-je pu passer à côté de l’homosexualité de ma femme pendant toutes ces années, alors que, maintenant, l’évidence me sautait aux yeux, et son attitude par le passé aurait du me mettre la puce à l’oreille. Au début, j’avais l’impression d’avoir gâché ma vie, d’être passé à côté sans m’en rendre compte. Et puis quelques jours après le séisme, je me suis rendu compte qu’avec Lucie, les choses étaient devenues plus simples. Nous étions bien plus décontractés, et on plaisantait même ensemble. Les enfants avaient sans doute senti ce changement car toute la famille était joyeuse. Même Chloé, qui devenait une ado en pleine crise il y a tout juste quelques semaines, semblait apprécier le nouvel état d’esprit de ses parents et participait à la vie de famille. En plus Lucie était vraiment aux petits soins avec moi comme si elle voulait me montrer que la vie serait vraiment plus agréable en restant avec elle. Depuis toujours, elle tient la maison parfaitement, même un peu trop à mon goût mais maintenant elle acceptait sans broncher que je laisse trainer mes baskets dans le hall après mon footing, que je mange parfois devant la télé etc… Elle était devenue plus souple et moins psychorigide comme si le fait de m’avoir tout avoué, l’avait libéré d’un poids ! Il m’arrivait plus souvent de sortir en slip de la chambre, juste pour faire rire les enfants, avoir un sourire amusé de ma femme et surtout me sentir bien et à l’aise chez moi. Cela faisait longtemps que cela ne m’était pas arrivé. Tout cela étant, j’étais en parfaite condition pour accepter le pacte que Lucie me proposait, surtout qu’il y avait des arguments sur lesquels j’étais parfaitement en accord avec Lucie. Je me souviens lorsque je lui ai annoncé, c’était tard, dans notre chambre, alors que les enfants étaient couchés après une soirée familiale très sympa.

- Lucie, je crois que tu as raison. Nous n’allons pas nous séparer… pour l’instant.

J’avais préféré l’en aviser rapidement sans faire de détour, pour ne pas la torturer d’avantage. Elle m’avait regardé avec des yeux pleins de gratitude mais je sentais qu’elle restait vigilante pour la suite de mon annonce.

-  Ta mère est malade, et effectivement un divorce ou la révélation que sa petite dernière préfère les minous…

- Oh je t’en prie Fred, cesse de te moquer ! Je n’ai jamais rien fait avec un « minou »…

C’est étrange, j’ai cru un instant, dans le ton de sa voix, de la gêne qui s’est transformée en regret. Elle ne s’assumait pas vraiment en fin de compte, et quitte à modifier radicalement notre façon de vivre, je me devais de l’aider à ce sujet. Mais je m’y prendrai plus tard. A ce moment là je voulais clarifier la situation.

- Lucie, je ne te juge pas. Et j’admire d’une certaine façon ton courage… avec moi. Tout ça pour te dire que je pense qu’effectivement le cœur de ta mère, que tu m’as dit malade, ne résisterait pas. Ce serait un drame pour toute la famille y compris nos enfants que je veux préserver. Pour autant, j’aimerais qu’on pense à l’avenir, cette situation ne pourra durer éternellement. Donc je te propose que l’on commence par faire chambre à part. Si tu es d’accord, je ferais aménager mon bureau. On expliquera à Chloé et Mattéo que c’est pour une raison de confort, qu’à nos âges avancés…

Lucie se mit à rire. J’aimais cette nouvelle complicité entre nous.

-… le sommeil à une importance capitale ! Je pense que ça les habituera petit à petit à plus nous voir comme un couple mais seulement comme des parents aimants. Le jour où on décidera de se séparer définitivement cela leur sera moins surprenant j’imagine.

- Fred, cette idée de chambre séparée me plait vraiment. Mais tu n’aurais plus de bureau ?

- Si je le conserverais mais dans un coin de la nouvelle chambre.

Je marquais une pause car ce que j’avais à dire maintenant était plus que délicat.

- Tu m’as parlé d’indépendance concernant les femmes, et je t’en remercie. Es-tu certaine que cela ne te ferait rien ?

- Oh Fred ! Je t’ai tellement rendu malheureuse pendant toutes ces années, j’aurais du te proposer cela bien plus tôt. Cela ne m’ennuie pas au contraire ! Que tu sois épanoui me comblerait vraiment, tu sais… Je ne veux que ton bien et je dois t’avouer que je me mord les doigts d’avoir empêcher tout ceci. Mais il faut que tu sois vraiment très discret. Avec Emmanuel dans les parages, c’est tout de même risqué ! En plus Pascaline qui emménage ici dans quelques mois, il y aura des yeux et des oreilles de partout.

            Emmanuel était mon associé. A la mort de mon père, il y a 7 ans, mon beau-père m’avait donné le nom d’un fils de ses amis les plus proches comme potentiel investisseur. Car je n’avais pas les moyens à l’époque de reprendre la société qui allait mal financièrement, sans m’endetter considérablement, et les banques s’étaient montrées très frileuses. J’avais donc fait la connaissance d’Emmanuel du Teutre de Rignerand. Le contact était tout de suite bien passé entre nous car il était un homme droit et franc. Je l’appréciais beaucoup. Et grâce à notre association, la société de quincaillerie n’avait jamais aussi bien marché. Je lui faisais entièrement confiance du point de vue professionnel, mais ce n’était moins le cas du point de vue privé. Emmanuel était depuis l’adolescence éprit d’amour pour Pascaline. Pascaline était la sœur ainée de Lucie. D’ailleurs il arrivait rarement que l’on parle de l’un sans évoquer l’autre. Elle avait éconduit toutes ses avances, et ne lui avait jamais laisser entendre quoi que ce soit. Pourtant il espérait toujours, même si elle s’était mariée et avait eu des enfants. Mais depuis qu’elle était devenue veuve, Emmanuel était très souvent invité au repas de ma belle famille. Et il ne refusait jamais une invitation malgré le long voyage que cela signifiait. J’ai tout de suite compris que mes beaux-parents voulaient le caser avec Pascaline. En fait je crois qu’ils avaient toujours souhaité les voir ensemble depuis leur plus tendre enfance. Emmanuel était de très bonne famille… Les parents s’entendaient à merveille et pourtant, il semblait que malgré tout cet environnement favorable, la sauce n’ait jamais pris. Jusqu’à présent. Car Pascaline avait annoncé son déménagement dans notre ville pour la rentrée de septembre. Elle l’avait justifié ce changement par le fait que son fils ainé rentrait en classe préparatoire et que ces dernières étaient bien meilleures ici. C’est pour cette raison que je me méfiais d’Emmanuel, aussi honnête qu’il était au travail, il avait pourtant le défaut de vouloir plaire à mon beau père pour s’attirer la bienveillance de sa fille. En plus avec Pascaline dans les parages dans quelques mois, mes beaux-parents auraient effectivement des yeux et des oreilles de partout. Lucie a toujours été d’une grande lucidité.

- En effet, je serais discret. D’ailleurs je ne cherche pas spécialement à rencontrer quelqu’un. En tout cas, rien de sérieux. Lui répondis-je simplement car il n’y avait pas grand-chose à rajouter.

En fait, je n’avais pas été tout à fait honnête avec Lucie ce jour-là, j’avais vraiment envie de baiser, pas de « faire l’amour » car je n’éprouvais nullement le besoin de ressentir d’autres choses que l’attirance physique, le plaisir et le soulagement. Que ma femme soit lesbienne, avait libéré en moi toutes les frustrations sexuelles de ces 10 dernières années. C’est comme si il y avait un gâteau dans une vitrine et qu’un enfant qui passe devant tous les jours, le regarde avec envie mais que ses parents lui disent que ce n’est pas possible pendant une éternité. Au bout d’un moment, il passe parfois sans même le regarder, il sait qu’il ne l’aura jamais alors à quoi bon. Et puis sans prévenir ses parents lui annonce : « demain tu pourras le manger », et là il passe la nuit à imaginer son goût, sa consistance, au plaisir qu’il va lui procurer. C’est le summum de l’excitation. C’est dans cet état d’esprit, qu’un soir de la semaine dernière, après une longue journée de travail, je m’étais arrêté dans un bar en centre ville plutôt huppé. C’était le type d’endroit où j’aurais pu inviter des clients, mais ce soir-là j’avais fait attention de choisir un lieu où je n’avais aucun risque de rencontrer une connaissance.

            Au début, je me trouvais un peu penaud, en attendant mon whisky. Je regardais les autres clients, des tables d’hommes, d’autres de couple, le tout dans une ambiance feutrée. Je me demandais si j’étais de nouveau capable de draguer, ou si j’étais devenu un parfait incompétent en la matière ! Juste après que la serveuse m’amena une petite assiette d’amuse bouches, une femme d’une quarantaine d’années apparue soudain. Je ne l’avais pas vu arriver. Elle était blonde, avec des cheveux épais noués en queue de cheval. Elle avait une silhouette plutôt généreuse, moulée dans une robe fuseau violette et surtout une poitrine mise en avant ! Un écriteau « Regarde comme ils sont beaux, gros, et refaits mes boobies ! » m’aurait fait le même effet. Et dans mon état, je n’en demandais pas tant, bien que je ne sois pas un adepte du faux.

- Puis-je m’asseoir avec vous ? Je suis seule et j’ai besoin de compagnie…

- Volontiers !

On discuta de tout et surtout de rien car il était clair, dès les premières minutes, qu’on n’était pas là pour débattre sur les dérives de l’économie financière ! Elle était cadre dans une société de courtage, et c’est tout ce que j’ai retenu. Car j’étais en ébullition, et pour tout dire je n’écoutais pas un mot de ce qu’elle me racontait, je ne pensais qu’à toutes les choses que je pourrais lui faire ! J’étais au bord de l’implosion. Et elle aussi. Elle était directe et au bout d’un petit quart d’heure, elle me proposa d’aller dans un hôtel proche du bar. Arrivés dans la chambre, plutôt confortable, on n’eut aucune pudeur. Je lui enleva sa robe, aussi délicatement que ma patience mise à rude épreuve me le permettait. Et commença à l’embrasser derrière le lobe de son oreille. Je descendis jusqu’à sa poitrine « façon méga obus », et je me mis à lui titiller les tétons et lui masser ses mamelles. Elle poussait de grands soupirs, ou plutôt des gémissements assez forts. C’était déroutant, ça sonnait faux mais il faut dire que je n’avais pas l’habitude de tant de démonstrations ! Elle me déboutonna la chemise, et le pantalon pendant que je continuais à m’occuper de ses seins. Lorsqu’elle posa sa main sur mon boxer et frôla mon érection à travers le tissu, j’étais en feu et j’ai bien cru que j’allais éjaculer, comme un puceau… Pour me retenir, je me suis mis à m’imaginer ma belle-mère mourante sur un lit d’hôpital venant d’apprendre que Sainte Lucie était devenue experte en cunni. J’ai failli rire de ma stupidité. Mais cela a bien fonctionné. J’osais une main sur la culotte en satin noir de ma partenaire de jeu. Le frottement était doux, et les gémissements se transformèrent en halètements. Je mis l’élastique sur le côté, et commençait à explorer son sexe. Je caressais du pouce ses lèvres, et puis j’enfonçais mon index et mon majeur. Au va-et-vient de ma main, son sexe gonflé, devenait délicieusement humide. Malheureusement, le concert soprano que la belle donnait, devenait assourdissant. Je pris alors la décision d’expédier ce préliminaire que j’appréciais pourtant. J’aime faire perdre le contrôle à une femme, la pousser au-delà du tenable jusqu’à la jouissance et voir sur son corps et son visage la plénitude de l’orgasme. Et pour faire cesser ce calvaire auditif, en plus des allers-retours de mon poignet, je lui massais avec un certain acharnement son petit bouton fiévreux. D’habitude, j’aime prendre mon temps, savourer, au sens propre comme au figuré, ce moment d’extase mais au vu des vocalises perçantes de ma complice et avec une grande frustration, je la fis jouir. Ce fut un tonnerre de Ooooh et de Aaaah. Je l’allongeais sur le lit de peur qu’elle prenne un malaise. Il ne manquerait plus que ça ! J’étais un peu gêné et tout cet étalage me paraissait étrange, j’avais peur de ne plus bander maintenant. Mais ses esprits repris, elle me fît oublier ces préoccupations. Elle s’agenouilla devant moi, posa une main sur chacune de mes fesses, et les malaxa. C’était loin d’être désagréable. Et puis elle retira mon boxer, et me fit courir ses doigts sur mon phallus engorgé.

- Putain, la belle bête ! S’exclama-t-elle.

La taille de mon sexe a toujours donné lieu à ce type de remarque. Lucie me l’avait déjà signifié à plusieurs reprises même si elle n’avait pas vraiment d’élément de comparaison vu que je suis le seul et sans doute le dernier homme qu’elle n’ait jamais vu nu. Plus jeune, je voyais une certaine panique dans les yeux de mes copines lorsqu’elle me voyait à poil. J’ai toujours essayé de les rassurer, était-ce sans doute pour cette raison que j’aimais tellement les préliminaires. La blonde plantureuse posa ses lèvres sur ma queue, et me fît une pipe qui à défaut d’être mémorable, me fît jouir. Cela faisait tellement longtemps ! Ce fût rapide et j’ai du me retirer de sa bouche baveuse alors qu’elle était encore en plein travail.

- Quitte ta culotte et mets-toi à quatre pattes sur le lit ! Lui avais-je ordonné.

Je l’avais prise en levrette, et ce que j’avais appréhendé arriva. Elle  se remit à émettre des cris, des hurlements et dans le tumulte de la chambre, je n’avais plus qu’une envie : que ça se termine vite! Et ce fût le cas. En 3, 4 coups de reins, elle avait eu un nouvel orgasme. Pour ma part, je m’en foutais de ne pas avoir joui tellement j’avais hâte de mettre fin à ce vacarme. Après une douche rapide de ma part, je me suis rhabillé pendant qu’elle se reposait sur le lit. Je la remerciais et m’assurais qu’elle allait bien, et je partis. Il n’y a eu aucun échange de numéro de téléphone et avec le recul je pense que le prénom qu’elle m’avait donné, n’était pas réellement le sien, tout comme celui avec lequel je m’étais présenté à elle. C’était mon premier « plan cul » depuis ces vingt dernières années. En rentrant chez moi ce soir là, je me sentais plus léger. Même si ce coup d’un soir n’était pas glorieux, je m’étais tout de même bien défoulé. Je me sentais viril, et mon besoin de sexe était assouvi. C’était étrange d’avoir été infidèle avec le consentement de sa femme. Maintenant que j’y pense, ce soir-là a marqué un tournant dans ma relation avec Lucie. A partir de ce moment, les choses sont devenues limpides, malgré mon attachement pour elle, nous ne vivrions plus comme un couple, nous n’en étions plus un, mais comme des parents en colocation. Et ce pacte me convient parfaitement.

            Il est 16h00, on est samedi matin et je viens de finir de monter mon nouveau lit dans mon ancien bureau. Lucie m’aide à ranger mes vêtements dans le placard. La sonnerie du téléphone me sort de mes rêveries. Lucie part prendre l’appel au salon. Je comprends qu’il s’agit de son père au téléphone. Lucie s’était excusée auprès de ses parents pour son comportement de la dernière fois et depuis qu’ils se sont réconciliés, plus personne n’a reparlé de cette scène. Depuis, ils s’appellent souvent, quasiment tous les jours. Lucie s’inquiète vraiment pour la santé de sa mère et les nouvelles ne sont pas toujours bonnes, comme cela semble être le cas aujourd’hui. Je la rejoins au salon une fois la conversation finie pour prendre des nouvelles.

- Mère est restée au lit aujourd’hui, elle se sentait mal. Papa s’est montré aux petits soins avec elle, il lui a acheté des magazines et lui a monté des albums photo dans sa chambre pour qu’elle s’occupe…

- Elle avait fait un effort quelconque hier ou ce matin ?

- Père m’a dit qu’elle avait été contrariée par les préparatifs du déménagement de Pascaline. Non, mais tu te rends compte ce que ma sœur lui impose alors qu’elle est au plus mal ! Éloignée ma mère de ses petits enfants en plus… Franchement je ne comprends pas.

- Tu as pu parler à ta mère au téléphone ?

- Oui, quelques minutes… Mais tu la connais, elle m’a juste dit qu’elle avait une simple migraine depuis ce matin et qu’elle se sentait déjà beaucoup mieux et que je devais arrêter de m’inquiéter comme ça. Elle m’a aussi dit que cela lui donnait une bonne occasion de procrastiner pour une fois…

- Ah mais si c’est ça, tu ne devrais pas t’en faire autant.

- Ah si seulement je pouvais parler de sa maladie avec elle, ça serait vraiment plus simple…

- Alors fais-le si tu le penses vraiment.

- Non, je crois que père a raison. Elle a toujours été fière, et si sa maladie était publique, elle ne supporterait pas les regards compatissants de son entourage et se renfermerait totalement sur elle. Cela la fragiliserait sans doute trop et ce n’est pas le moment… Tu sais papa m’a dit que la moindre contrariété pouvait lui être fatale ! Dieu, comme c’est beau de voir mon père protéger autant son épouse. Je suis admirative. Et tu te rends compte qu’il veut en plus de protéger sa femme, protéger ses filles! Il ne veut pas que nous en parlions à Pascaline tant qu’elle ne vit pas sa « vie ». Il a peur qu’elle ne veuille plus déménager si elle apprend pour maman et qu’elle se sacrifie en restant pour elle alors qu’elle a le droit au bonheur aussi, ce sont ses mots ! Mais quel père adorable ! Il place beaucoup d’espoir sur le fait que Pascaline se rapproche d’Emmanuel, ça devient vraiment une obsession.

Je ne veux pas m’étendre sur le sujet plus longtemps. Je sais que Lucie est sensible en ce qui concerne tout ce qui touche sa famille. Je trouve les choses compliquées et que toutes ces cachoteries sont loin d’être une bonne idée. Autant je comprends que Lucie et moi ne lui révélions pas notre séparation ou son homosexualité car je pense sincèrement que ça la tuerait, elle qui a des convictions religieuses si ancrées, autant cacher son état à sa famille me parait totalement absurde. On continue donc à ranger ma nouvelle chambre. Lucie me dit qu’elle a reçu un mail « adorable » de la part de la directrice de l’école, la remerciant de tous les efforts qu’elle avait fait pour que la kermesse de fin d’année soit réussie. En effet, Lucie n’a pas compté ses heures pour organiser l’évènement. Moi, ça me dépasse tout ça. Lucie me raconte en détails les stands qui ont été prévus, et me fait remarquer qu’il faudra que je l’aide à transporter toutes les boissons et gâteaux de la buvette. J’acquiesce, de toute façon je n’ai pas vraiment le choix. Et puis elle continue son blabla sur l’école. Et à un moment j’ai du décrocher de la conversation car elle m’envoie le polochon en plein visage. Je suis agréablement surpris par son geste. Qu’est-ce qu’elle devient spontanée ! Elle me fait rire.

  • Puisque ma conversation a l’air partiellement de t’ennuyer à mort, je te laisse finir de ranger tout ton bazar ! S’amuse-t-elle à me dire en sortant de la pièce.

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