Ceci est le récit d'un jeune homme banale sans histoire, qui se réveilla échoué au bord d'une petite rivière. Cette rivière,  coulait paisiblement devant  ce qui pouvait être l'entrée d'une grande forêt.
Le soleil c'était déjà presque couché, l'air, la nature lui semblait hostile, l'environnement qui l'entourait lui était étranger, et le sol jonché de marques bizarres, rappelant celles qu'aurait laissées une gigantesque bête.
             Il était apeuré et étrangement il n'avait souvenir de rien, ce sentiment d'ignorance causa en lui de l'anxiété, comme si son instinct lui dictait juste de se mettre à l'abri.

Il se leva puis observa le bord de la rivière un moment, il ne vit rien, il ne vit personne, juste l'eau qui coulait paisiblement et les oiseaux qui volaient très loin dans le ciel.

Il avança donc dans la forêt quand brusquement il entendit les bruits d'ailes d'oiseaux qui s'envolait d'un arbre, et il se mit soudainement à courir à la recherche de compagnie, nourriture, d'abri et d'informations, car il ne se sentait guère en sécurité tout seul.

          Ce dernier remarqua dans sa course effrénée un grand arbre qui avait été à moitié arrachée, avec plein de traces dessus, celles-ci ressemblaient à des griffes d'un animal.

      Le garçon poursuivit son chemin et entra ainsi de plus en plus en profondeur dans la forêt. Pris dans l'élan de sa course, il continua de progresser sans savoir où aller, il suivait juste le chemin qui se présentait devant lui.
Quelques kilomètres au loin, dans la direction de notre cher jeune homme apeuré, il remarqua une fumée.
Il prit une petite pause, il soupira ténu debout les mains sur les cuisses, il observa attentivement la légère fumée tracée son chemin vers le ciel et conclu que ce n'était Pas un feu de forêt.

Il avait déduit cela au vu du débit auquel s'évaporait cette dernière, il se dit donc que c'était peut-être un feu de bois, ce qui pour notre cher garçon, signifiait par ricochet la présence d'autres personnes à l'intérieur de cette étrange forêt.

Voulant vérifier la véracité de son hypothèse, il reprit alors son souffle et avança d'un pas précipité, et ensuite il accéléra progressivement à petit pas de course... cependant il commençait à avoir de plus en plus faim et soif, il courait depuis bientôt déjà dix minutes environ et il très était angoissé, ce qui commençait à l'épuiser.

          Il se rapprocha enfin de son objectif, alors il se calma et grimpa discrètement sur un arbre pour mieux observer la cause de cette fumée qui avait éveillée sa curiosité.
Il constata que sa déduction était en effet exacte...
Il s'agissait en bien là d'un feu de bois, et tout autour de celui ci se trouvait assis quatre femmes adultes avec deux jeunes adolescentes et trois hommes.

Du haut de son arbre, il scruta l'horizon pour essayer de voir s'il y avait d'autres personnes. Il ne nota la présence de personne d'autre excepté ceux assis autour du feu. Remarquant juste des sacs de randonnée qui étaient un peu à l'écart, des tentes qui visiblement semblaient vides.

Ensuite il Jeta de nouveau son regard sur le petit groupe qu'il analysa minutieusement, et souligna la présence d'un des trois hommes donc le physique imposant passait difficilement inaperçu, il nota également que celui-ci  parmi les trois hommes était le plus âgé, le monsieur tenait une carte entre ses mains et une énorme hache usée entre ses jambes, les deux autres hommes tenaient une discussion.

Ils étaient d'apparences similaires et avaient l'air très familier. Les femmes quant à elles étaient toutes très pâles, les vêtements sales, les cheveux plein de boue, et le visage avec le maquillage dégradé et à en croire leurs expressions faciales elles semblaient très terrifiées, tandis que les deux jeunes filles n'étaient pas propres sur elles également leurs vêtements étaient déchirés leurs visages semblaient avoir subis les affres du temps, elles avaient le regard vide, ce qui intrigua le garçon perché sur l'arbre.

Ce dernier dans l'arbre se dit qu'il y avait dû avoir un problème, c'est alors que l'homme baraqué se leva et dit :

-Bien, au vu de ce que nous venons de vivre, tâcher de bien vous reposer ne nous éloignons pas les uns des autres. On fera des rondes de surveillance chacun son tour durant la nuit.

La plus petite des deux filles l'interrompit et demanda d'une voix triste,

- est-ce qu'on va tous mourir ici ?
Le grand homme resta silencieux un bref instant et lui répondit :

-Je ne sais pas, mais ce qui est certain ma petite, c'est que l'endroit où nous sommes est très dangereux et que lui n'a pas envie de mourir, et dit ensuite commence déjà par te reposer c'est important.

Il avait presque fini de parler qu'une bête surgit des buissons et se jeta sur lui, cette dernière lui mordit le bras, immédiatement les deux autres hommes prirent les bouts de bois qui étaient au feu pour essayer de brûler la bête dans l'espoir qu'elle lui lâche le bras, pendant que notre grand homme se débattait en hurlant de douleurs, la panique avait pris le déçu sur notre petit groupe et c'était devenu la folie, les cries d'effroi des femmes, les grognements de douleurs de la bête qui se faisait brûler et les cris de l'homme qui se faisait littéralement arraché son bras, important et désemparé il observait l'horrible scène depuis le je aut de son arbre.

Le jeune homme apeuré toujours perché dans l'arbre commença à pleurer, il ne comprenait pas ce qui se passait, déboussolé il descendit rapidement de l'arbre pour s'éloigner lâchement du lieu de l'attaque, c'est alors qu'il se fit prendre en chasse aussitôt les pieds au sol par une bête encore plus énorme que celle qui était en train de démembrer le gaillard.