Un baiser.

C’est tout ce que je veux, que j’aimerai. C’est tout ce que j’aurai.

C’est tout ce que j’ai, au plus profond de moi.

C’est tout ce que je suis.

Un baiser.

C’est le réflexe que les gens adoptent, dès la naissance. Surtout à la naissance. La vie juste créée les remplit de joie. Ils la considèrent comme la mignonnerie incarnée. Et c’est là que les baisers interviennent.

Des parents qui aiment leurs enfants. Des amis attendris, des grands-parents émus. Des tantes, des oncles, des parrains et des marraines. Des frères et des sœurs aussi, même si plus souvent c’est le coup de pied qui l’emporte.

C’est lui qui réconforte les cœurs, qui guéri les blessures.

C’est celui que l’on donne par pure joie. Dans les moments magiques.

Le baiser de la spontanéité, celui que l’on ne contrôle pas, mais qui tombe par hasard tellement juste.

Il contrebalance le formel que l’on se force à donner. Les baveux que l’on ne veut pas recevoir.

Les timides que l’on ose pas trop assumer.

C’est avant tout symbole d’amour, l’amitié, la gentillesse et l’empathie. Tous les petits soleils qui se cachent dans le monde.

Et c’est la mort, qui a son tour me le donnera, quand mon cœur sera trop lourd pour faire battre tous les autres.

C’est une vie entière, que l’on peut résumer.

Baiser.