21. Drainer

Une minute de lecture

Une épée et une armure sont dans un caisson. Les deux brillent, mais l’épée est la plus lumineuse, c’est elle qui se débat le plus. C’est peut-être elle qui se rend le plus compte de la situation. Nous nous imaginons que cette épée et cette armure ont étaient forgées par de grands maçons qui leurs ont inculqués leur âme et leurs magies, qu’ils ont mis au monde ces deux objets uniques.

Mais aujourd’hui, ils sont dans un caisson, et de manière plus globale, ils sont dans une grande salle que nous qualifierons d’atypique : les quatre murs sont recouverts de cloches métalliques, elles sont plates et nous font penser aux sonnettes d’alarmes.

Au centre de pièce, un promontoire, un cube opaque dont une dizaine de gaines ressortent, nous paraît-il, aléatoirement, posé dessus le caisson de verre aux joints en acier, et du dessus du caisson jusqu’au plafond en ensemble de gros tubes et de fils électriques s’entremêlent.

Nous nous imaginons ce gargantuesque assemblage comme le cœur d’une machine permettant de drainer le pouvoir de ces deux artefacts, et celle-ci serait le résultat de longues recherches protocolaires enfin abouties.

Hélas, une nouvelle machine, plus grande, doit permettre de faire de plus grandes choses.

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