Deuxième histoire : Pourquoi il ne faut jamais donner de banane à un serpent.

Une minute de lecture

La voiture avançait sous la pluie battante.

Cinglante, troublante, la folie du ciel effaçait le temps et l'espace.

L'impossible voyage venait de commencer, et plus jamais rien ne serait comme avant.

Envoûtante, fascinante la voix murmurait :

Déluge nocturne
te fait perdre tout repère
portes de l'enfer

« — Où allons-nous ?
— Où va la route.
— Et cette voix d'où vient -elle ?
— Qu'importe! Ici tout est sans profondeur ! »

Catherine et Monsieur K demeuraient interdits.
Soudain , un serpent gigantesque jaillit. Délaissant son crochet, effrayée, Catherine lui lança une banane.

Le serpent se transforma en une très belle jeune femme fort élégante.

Son regard se fixa sur Monsieur K qui perdit tout contrôle de lui -même, et accepta le doux baiser de la femme serpent. Catherine vérifia : rien de tout cela n'était inscrit sur l'agenda !

Elle embrassait incroyablement bien. Elle le poussait dans ses retranchements, tout en caressant l'alliance que Monsieur K , n'avait pas enlevé : il n'aimait pas mentir.

Il déclama :

Le sais tu ma belle
tes lèvres ont doux parfum
de poivre et de miel

La femme serpent rit : « 5 /7/5 : parfait cela mérite un second baiser. »

Ce baiser était plus lent, plus langoureux. Philippe essayait de résister, mais la femme serpent avait commencé à caresser ses fesses, puis sa main libre avait saisi un sexe qui n'obéissait plus aux ordres du cerveau de Monsieur K. Catherine aurait bien mis un frein à tout cela, mais le couple l'ignorait.

Finie la galanterie, si la dame voulait du frisson , elle allait en avoir. « C'était une bien jolie robe », remarqua Monsieur K, en sortant une paire de ciseaux.

En quelques secondes, la création du couturier, le motif de Jaguar stylisé, fut en lambeaux. Des seins superbes jaillirent : les serpents ne portent pas de sous-vêtements.

Philippe commença à les sucer avidement.

Bien loin de se défendre, la belle se laissa aller dans les bras de Monsieur K.
Aucun frein dans la perversion !

Catherine se mit à protester :

« — Non, je ne suis pas d'accord.

— Je te redonne ta banane, tu peux t'amuser avec, et merci pour ta contribution, répondit la femme serpent, avec ironie. »

Moralité
Ne donnez jamais de banane à un serpent !

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