Mardi 19 mars 2019

Une minute de lecture

Il y a tant de mots, tant d'histoire dans ma tête que parfois tout s'embouteille

L'angoisse de la page blanche. Il me semble que dans cette expression ce n'est pas tant la page elle-même qui importe, pas plus que l'idée que l'esprit serait aussi vide que cet espace qu'il souhaite remplir. Ce n'est pas que je ne trouve rien à écrire. En fait, ce serait plutôt l'inverse. J'ai trop de chose à dire et les mots refusent de s'aligner correctement. Et il me semble que cela va au-delà d'un simple problème de pensée trop vaste ou d'histoires confuses ou non abouties.

A mon sens ce qui coince vraiment c'est l'angoisse. Je me demande si je n'ai tout simplement pas peur d'écrire ce que j'ai en tête. La peur que ce soit mauvais, inintéressant, incompris, méjugé. La peur de ne pas être à la hauteur. La peur du choix aussi. Parce qu'une page blanche, c'est un univers de potentialité. Mais à l'instant où je pose le premier mot, je prends une décision et je limite le champ des possible. Et si je prenais la mauvaise direction ?

Et pourtant que ce soit en écriture ou dans la vraie vie, on n'est pas toujours en mesure d'évaluer la totalité des ramifications
Que ce soit en écriture ou dans la vraie vie, il faut juste faire un acte de foi et oser se lancer quand même.

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