Escape game Chapitre 4

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Ils sont dans l'entrée du manoir, les yeux bandés avec leurs serviettes. Ils attendent sagement mes ordres sans se douter de ce qui les attend.

Je referme la porte et attend.

C'est Hugo le premier qui retire son masque. Il observe autour de lui, prenant le temps de s'habituer à la lumière forte.

- Retirez vos masques, c'est magnifique.

Les uns après les autres ils découvrent les lieux.

- C'est splendide. C'est dingue, ça doit couter un fric monstre cette partie, dis Hugo.

- Tu m'étonnes que l'on va vivre des trucs exceptionnels, dit Prune.

- Bon, il ne faut peut-être pas trop perdre de temps et chercher des indices, pour comprendre ce qu'il faut faire, dit Agathe, qui était toujours moins timide quand je n'étais pas là.

- Regardez sur la table, là, il y a une feuille, dit Jules. Il y a des indications dessus.

« Jeunes gens, vous trouverez dans l'armoire des tenues pour l'occasion. Il n'y a malheureusement pas de lieux intimes pour vous changer, vous devrez donc vous vêtir sur place. Attention si l'un de vous ne respecte pas les règles, il perdra un point. Au bout de cinq points, l'un de vous sera tiré au sort pour effectuer un gage. »

- Bon trouvez moi cette armoire, dit Hugo.

Chacun partit dans une direction.

- Ici, crie Prune. Regardez ce sont des robes et des tenues d'époques. C'est vraiment dingue.

- Allez habillez vous, dit Prune.

- Hors de question que je m'habille devant tout le monde, dit Agathe. Je vais derrière le rideau.

- Tu déconnes on va avoir un gage, dit Hugo.

- T'inquiète, il n'en saura rien c'est juste pour nous mettre dans l'ambiance.

Hugo le premier retire ses vêtements. Pendant que Prune du coin de l'oeil n'en perd pas une miette.

- Bon tu t'habilles, dis Jules à Prune.

- Heu... Oui oui.

Prune est maintenant en culotte et soutien gorge devant les deux garçons. Eux aussi regardent discrètement et on peut voir dans le slip de Hugo qu'elle ne le laisse pas indifférent. Jules se contrôle, mais j'entend quelqu'une de ses pensées impures, accompagnées d'un "je vous salue Marie".

Tu finiras par gouter au fruit défendu !

- Tu vois personne n'a rien dit, dit Agathe en sortant dans sa magnifique robe de bal.

Les décolletés sont pigeonnants et mettent leurs fortes poitrines en valeurs. Les pantalons moulants des garçons ne permettent pas de dissimuler un érection et Hugo est obligé de leur tourner le dos, en attendant que ça passe.

- Bon, qu'est ce qu'on fait maintenant, dit Jules.

- Regardez dans le fond de l'armoire il y a un mot, dit Hugo.

« Vous n'avez pas été obéissants et avez perdu un point. Agathe tu devras donc retirer le bas de ta robe. La suite des instructions vous sera donnée quand Agathe aura été enfin obéissante. »

- C'est quoi ce bordel, dit Agathe. Comment il a pu écrire ce mot. Il doit y avoir une trappe secrète.

Je la vois chercher au fond de l'armoire, en riant.

- Tu as entendu ce rire on a l'impression qu'il vient de partout et nulle part à la fois, dit Jules.

- Bon allez, retire ta jupe, il te reste d'énormes collants en dessous, de toute façon.

Comme Agathe s'est enfin exécutée une trappe s'ouvre au fond de l'armoire.

- Ah je vous l'avais dit, il y a une trappe.

Ils se glissent tous les uns après les autres dans cette nouvelle pièce. C'est un boudoir, sur un petit guéridon sont disposés quatre petits verres en porcelaine, une bouteille et a côté un papier. « Au fond du verre, vous trouverez quatre chiffres, pour les lire il vous faudra vous verser un verre et le boire ».

- C'est du rhum, dit Prune.

- Je n'arriverais jamais à boire un verre de rhum, dit Agathe.

- C'est comme tu veux, mais tu sais ce qui va t'arriver, si tu n'obéis pas, dit Hugo.

Hugo verse un verre à chacun et boit le premier. Au fond du verre il voit une femme complètement nue, les jambes écartées, mais pas de chiffre. Il l'observe longuement l'image espérant trouver le nombre. Cette femme le regarde. Son sexe à l'air si doux. On pourrait croire que ses doigts bougent sur son clitoris. Elle se masturbe devant lui avec deux doigts.

- Merde je bande, pense Hugo.

- Je crois que c'est deux, dit-il dans un éclair de génie.

- Je n'arrive pas à voir de nombre, dit Jules.

- Quelle-est ton image Jules, dit Hugo.

- Une femme, une femme très...

Ah j'entend Jules réciter un "je vous salue Marie". Ça va devenir une habitude.

- Elle fait quoi ? dit Hugo.

- Elle se caresse, dit Jules gêné.

- Et elle le fait avec combien de doigts.

- Je ne sais pas et je n'ai plus de rhum.

- Et bien tu en remets et tu me dis.

- Trois.

- Les filles c'est quoi votre image ?

- Des hommes nu en érection, dit Prune.

- Regardez leurs mains.

Elles aussi doivent se resservir un verre.

- Je ne vois qu'une main et il se tient la queue avec.

- Il ressemble tellement à Hugo c'en est troublant, pense Prune.

- Pareil.

- Je ne peux pas leur dire que c'était un prêtre en train de se branler quand même, pense Agathe. Et il ressemble tellement à Jules.

Je sens leurs tétons qui pointent dans leurs bustiers. Les petite chéries...

- Ça doit-être le zéro, dit Hugo. Maintenant il faut trouver un cadenas.

- La sur le tiroir du bureau, dit Agathe. Mais dans quel ordre mettre les chiffres.

- Essaye au hasard pendant qu'on cherche.

Mais au bout de trois essais le cadenas s'ouvre.

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