Danaïde Chapitre 9

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- Bonjour ma chérie.

- Bonjour mon petit coq.

- Grrr, arrête ! Tu sais que je n'aime pas que tu m'appelles comme ça.

- Mais c'est ce que tu es, mon petit coq. Et le plus beau qui soit.

- Chut ! Je crois qu'il y a quelqu'un derrière la porte.

La porte s'entrouvrait doucement et le parquet craquait légèrement sous de petits pas.

- Bouh !

- Déjà levé Adonis ?

- Oui, Donis a pu envie de dormir, Donis veux un câlin.

- Alors viens là entre Papa et Maman.

Notre petit monstre de trois ans, couru jusqu'au lit et se jeta dans nos bras.

- Entre Papa et Maman, dit-il.

- Oui, viens là mon chéri, dit Dana qui ne refusait rien à son fils.

- Tu sais qui vient à la maison aujourd'hui ?

- Non, Donis ne sais pas.

- Mia et Iris, tu les as invitées pour ton anniversaire.

- Ah oui, dit-il en applaudissant de ses petites mains potelées.

- Bon et si on se levait pour aller prendre le petit-déjeuner.

Dana prit Adonis dans ses bras et nous allâmes dans la cuisine. Elle avait bien changé depuis la première fois que je l'avais vu, ainsi que toutes les pièces de la maison. Orphée était déjà en train de préparer des crêpes.

- Bonjour Orphée.

- Bonjour vous trois et surtout bon anniversaire Donis.

- Je t'ai déjà dit de l'appeler Adonis, dis-je d'un ton autoritaire.

- Pardon, Marius, dit-elle en baissant la tête.

- Allez, ce n'est pas grave.

- Tu vois que tu es mon petit coq, dit Dana qui était la seule à me résister.

Je regardais Dana d'un sourire complice. Il est vrai que depuis que j'étais arrivé dans leurs vies, ses sœurs incontrôlables au début, avaient petit à petit trouvé un nouvel équilibre. Fini les agressions qui les obligeaient à déménager. Nous avions même accueilli le premier petit ami officiel. Mais il s'était avéré qu'il était un vrai con. Je l'avais d'ailleurs mis sur ma liste. Cette petite liste que j'avais préparée pour les futures victimes qui nous permettrais de libérer les trois dernières sœurs de Dana.

- D'ailleurs, tu n'oublies pas ce soir le petit coq passe le début de la nuit avec les jumelles, Isis, Gaïa et Diane.

- Oui, mais c'est toujours avec moi que tu finis la nuit, dit-elle avec un grand sourire de satisfaction.

- Oui, ça sera toujours avec toi. Et peut-être qu'elles finiront toutes par trouver, chaussures à leurs pieds.

- Oui, j'en suis convaincue.

Quelqu'un frappa à la porte.

- Ah, ça doit être l'ouvrier qui vient pour l'extension de la maison.

Effectivement en ouvrant la porte, un homme jeune, en bleu de travail et à la musculature avantageuse entra dans la maison. Aussitôt, Orphée approcha de nous. Mais un simple grondement, de ma part, la calma. Elle me regarda d'un regard implorant. C'est vrai qu'il ne pouvait être qu'à son goût et il semblait qu'elle fût aussi au sien.

- Laisse le travailler pour l'instant, lui chuchotai-je. Monsieur Lenoir, je suppose ? Je vous emmène sur le lieu des travaux ?

La journée avait été bien remplie, par nos deux jeunes invitées qui avaient été plus fatigantes que les sœurs de Dana dans leurs mauvais jours.

Il était l'heure maintenant que tout le monde retourne au lit.

- Dana, tu ne veux toujours pas nous rejoindre ?

- Non, je préfère t'avoir pour moi seule.

- Bien mon amour à tout à l'heure.

- Bon, je vais dans la chambre doré, dis-je à voix haute.

Aussitôt les jumelles, Isis, Gaïa, Diane et Persia se levèrent, heureuses.

- Persia, tu ne vas pas le faire à chaque fois ? Tu sais que ce n'est pas à toi ce soir. Un peu de patience, tu es la prochaine sur la liste.

Persia se rassit, boudeuse.

Petite gourmande !

Nous avions aménagé une des chambres libres avec un matelas carré, fait sur-mesure de deux mètres cinquante de côté. Dessus, était posée une multitude de coussins blancs et dorés et de grands voilages blancs encadraient ce cocon érotique.

Les filles étaient déjà toutes là, à m'attendre et me dévorer des yeux. Il fallait bien que je me sacrifie.

- Attention les filles, j'arrive, dis-je en plongeant dans le lit.

Immédiatement, je fus enveloppé par dix mains délicates et douce. Les bouches de mes amantes n'étaient pas en reste et embrassaient déjà tout mon corps. Diana, qui était toujours la plus impatiente, avait déjà mis mon sexe dans sa bouche, sans plus de préliminaires. Les jumelles massaient mes pieds et mes jambes. Isis avait rejoint Diana sur mon entre-jambe et me léchait les couilles alors que Gaïa m'embrassait goulûment.

Il ne fallait pas que je reste inactif, même si j'étais ivre de tous ces délices qui m'étaient prodigués. Alors dans un effort intense, je cherchais le vagin humide de Gaïa qui était la plus près de moi. Je sentis le plaisir que je lui prodiguais à l'intensité de son baiser. Diane et Isis se relayaient sur ma queue qui était au comble du bien-être. Diana arrivait toujours à mettre mon sexe en globalité dans sa bouche, ce que n'arrivait pas encore à faire Isis, même si elle s'entraînait à chacune de nos parties de jambes en l'air. Gaïa quitta ma bouche pour venir s'asseoir sur mon visage et me donner ainsi ses autres lèvres à embrasser. Gaïa avait la particularité de mouiller plus généreusement que ses sœurs et je buvais littéralement sa cyprine délicieuse.

Après cinq minutes d'acharnement sur son clitoris, Gaïa joui dans ma bouche et me couvrit le visage de son plaisir. Les jumelles vinrent se placer de part et d'autre de moi, les jambes écartées. Il était temps que je leur donne du plaisir, à elles aussi. Me mettant à quatre pattes, je passais de l'une à l'autre, m'arrêtant systématiquement au bord de leurs orgasmes. Pendant ce temps, Isis c'était allongée sur le dos pour venir se glisser sous mon sexe et continuer à le sucer généreusement. Les petites mains de Gaïa et Diana s'affairaient sur mon petit trou, le lubrifiant avec la cyprine qu'elle récupérait sur leurs petites chattes excitées. Je sentais maintenant un doigt glisser en moi, j'étais au bord de l'orgasme, mais je devais être patient pour leur donner à chacune du plaisir. Cette fois-ci, quand les jumelles furent sur le point de jouir, je ne m'arrêtais pas. Au contraire, je glissais quelques doigts dans leurs intimités pour sentir sur ma main leurs jouissances successives.

Je pris Diana par les hanches et la mis à quatre pattes devant moi. Ses autres sœurs étaient encore affairées à stimuler toutes mes zones érogènes, alors que je martelais le vagin de Diane qui gémissait bruyamment. Gaïa, qui connaissait bien mon point faible, glissa un doigt humide dans mon anus, qui déclencha immédiatement mon orgasme, alors que Diane aussi jouissait bruyamment.

Reprenant doucement notre souffle, nous étions tous allongés en étoile sur les draps blancs, d'une douceur plus agréable qu'à l'accoutumé. Comme à mon habitude, je luttais pour ne pas m'endormir et partir quand mon petit harem était plongé dans les bras de Morphée.

Remontant maintenant les draps sur leurs corps nus, je quittais ce joli tableau, qui était mon privilège de petit coq.

Je rejoignais ma chambre et entendis dans celle d'Orphée des gémissements de plaisir. La porte était entrouverte et je vis l'ouvrier et ma belle-sœur occupés à se faire du bien. Il n'y avait plus rien à craindre maintenant et je refermais la porte.

- Tu dors ? dis-je doucement en rentrant.

- Non je t'attendais. Viens là, mon petit coq.

Happy end :)

************

On frappait à la porte, un vieil homme était devant moi.

- Bonjour, a qui ai-je à faire ?

- Egyptos, je suis l'oncle des Danaïde.

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