Thaurus le guerrier (2001)

7 minutes de lecture

Prologue :

Nous sommes en 3059, la terre a explosé et, comme la technologie avait évoluée, la moitié de la planète a eu la chance de trouver une planète qui veuille bien les accueillir, cette planète se nomme Piôta, elle est oxygénée et habitée par plusieurs sortes d’extra terrestres qui sont dominée par un roi qui est maître de la planète.

Ce roi a accepté de recevoir les humains à conditions qu’il n’y est aucune guerre sinon ils seraient chassés à tous jamais.

Les humains se sont habitués au mode de vie archaïque et moyenâgeux que leur a imposé le roi (bien qu’il soit difficile de passer de la voiture au cheval et du pistolet à l’épée).

Nous arrivons donc dans une ferme près du comté de Marlau où vit Thaurus et Mucius âgés tous les deux de 16 ans abandonnés par leurs parents à l’âge de 10 ans, voici donc la périlleuse histoire de Thaurus le guerrier.

Chapitre I

L’épée

C’était un jour de pluie Thaurus et Mucius étaient partis chercher du mirelon (sorte de cerf), ils avaient emporté leurs arcs flèches et arbalètes, ils se séparèrent et partirent chacun d’un coté de la forêt, Thaurus parti à droite et Mucius à gauche.

Après une longue marche Thaurus arriva devant un grand chêne qui cachait une grotte creusée au pied de l’arbre, Thaurus s’approcha prudemment puis se décida à entrer et vit un mirelon qui dormait. En essayant de ne pas le réveiller, Thaurus s’approcha, son arc en joue, mais le mirelon, qui avait de grandes oreilles, l’entendit, le repéra et courut vers la sortie, mais Thaurus fut plus rapide et, toujours en joue, se retourna et tira. La flèche traversa le cou et se planta d’un bruit sec dans le bois derrière l’animal. Lorsque Thaurus voulut tirer le mirelon pour l’emporter, il entendit une voix mystérieuse qui venait du font de l’arbre, Thaurus se retourna mais ne vit rien, alors il s’apprêta à repartir mais la voit reprit :

« Ô ! Vaillant guerrier, tu es digne d’emporter cette épée de courage. »

Thaurus se retourna à nouveau mais ne vit rien, puis soudain apparut une épée ornée de diamants. Thaurus hésita à la prendre et enfin, tendit la main et s’empara de l’épée.

Soudainement une terrible douleur lui traversa le corps de la tête aux pieds, il lâcha l’épée et il s ‘enfuit en courant.

A la maison, son frère était déjà arrivé, celui-ci demanda à Thaurus :

« Qu’est ce qui t’a retenu ? »

Thaurus, qui ne voulait pas lui révéler son histoire, mentit

« Un mirelon trop coriace qui m’a échappé. »

Mucius resta en bas pour préparer le repas et Thaurus monta se laver. Quand il entra dans sa chambre il trouva, posée sur le lit, l’épée de l’arbre. Il voulut en parler à son frère mais jugea préférable de ne rien dire pour le moment.

Le lendemain Thaurus et son frère allèrent au marché, le mirelon n’était pas comestible mais sa peau était vendue très chère. Mais, en préparant l’étalage, Mucius aperçu l’épée de Thaurus et lui demanda :

« Y a-t-il quelque chose que tu ne m’aies pas dit Thaurus ? »

« Non je ne te cache rien, pourquoi ? »

« Et cette épée ? » dit-il en tirant l’épée du sac de Thaurus. « Tu l’a trouvée où ? »

« Chhhh ! Moins fort ! Je te rappelle qu’on n’a pas le droit d’avoir d’épée sur soit, viens, on rentre et je t’expliquerai à la maison. »

A l’instant où il dit ça, un homme vêtu d’un imperméable noir s’empara de l’épée et parti en courant.

Ils essayèrent désespérément de le retrouver mais, en vain, ils rentrèrent chez eux et Thaurus expliqua à Mucius comment il avait trouvé l’épée et ce qu’il avait entendu dans l’arbre creux.

Le soir ils essayèrent de trouver les origines de l’épée, ils cherchèrent pratiquement toute la nuit et vers deux heures ils trouvèrent enfin ce qu’ils cherchaient, alors Mucius s’écria :

« Ca y est j’ai trouvé, tu as hérité de l’épée de courage qui fut offert par le roi Yner à un guerrier anonyme qui fut décapité après avoir couché avec la fille du roi en 2521. »

Thaurus s’écria :

« Hé ben ! Il perd pas de temps le guerrier ! »

« Le livre parle aussi d’un certain pouvoir que le guerrier avait transmit à l’épée avant sa mort donc il doit y avoir un livre qui parle des pouvoirs de cette épée. »

La recherche dura moins longtemps que prévu, un quart d’heure après ils trouvèrent le livre qui indiquait les pouvoirs de l’épée.

En regardant le sommaire Thaurus trouva la bonne page :

« Page 365, j’ai trouvé ! « D’après la légende l’épée de courage est une … »

S’ils parlaient un peu de choses qu’on ne sait pas, ha ! Voilà ! « L’héritier de l’épée devra attendre l’âge de 20 ans avant de pouvoir s’en servir, c’est soit disant le guerrier anonyme qui l’aurait caché avant sa mort. L’épée dans les mains de son héritier pourrait accomplir toute sortes de miracles, mais dans les mains d’autrui provoquer toute sortes de malheur, durant le début de sa vie, le guerrier vécu dans une auberge au nord du comté de Gimgow, avec un magicien dans le village de Gowli ».

« Et bien voilà ! Tu vois, on a fini par trouver, maintenant il ne nous reste plus qu’à retrouver l’épée et vite. »

« Allons d’abord voir du côté de Gimgow on y trouvera peut-être quelque chose. »

Proposa Mucius.

« Allons d’abord dormir et on verra demain. »

Chapitre II

La course à l’épée

Le lendemain, ils se levèrent dès l’aube louèrent des chevaux et partirent pour le comté de Gimgow.

Ils marchèrent sur un chemin de dalle jusqu'à ce qu’ils arrivent à un croisement, ils suivirent les l’indication et ils prirent à gauche. Ils avancèrent jusqu'à ce qu’une ligne blanche fit détourner leur attention, un panneau à côté indiquait : « Comté de Gimgow, ligne à ne pas franchir si vous n’êtes pas sûr d’y rester. Village maître Gimwi, 3km »

« D’après l’écriteau on ne devrait pas la franchir » dit Thaurus.

« D’accord, on ne compte pas y rester longtemps c’est vrai, mais c’est ça ou rien, et puis d’abord qu’est ce qu’on risque ? » répliqua Mucius.

Thaurus, convaincu, franchit la ligne suivit de Mucius.

Une demi heure plus tard ils rencontrèrent un marchant avec sa charrette.

« Vous venez de Gimwi ? Demanda Mucius.

Le marchand passa devant eux sans leur dire un mot.

« Oh ! On vous a causé ! S’énerva Thaurus.

« Si vous voulez allez à Gimwi c’est comme vous voulez mais moi je me casse. Répondit le marchand.

« J’espère qu’ils ne sont pas tous comme ça là-bas.

« On verra bien, allons d’abord à Gimwi pour loger et manger et après nous irons à Gowli. »

Et ils continuèrent leur route jusqu'à un panneau qui disait : « Gimwi, population 1200. Etrangers mous n’aimons pas les étrangers. »

« Pas très accueillant leur panneau » dit Thaurus

Ils allèrent à une auberge où ils louèrent une chambre pour une nuit.

« On partira demain pour Gowli » dit Mucius à Thaurus.

Dès que l’aubergiste entendit ça il leur demanda :

« Vous allez à Gowli ? »

« Pourquoi vous voulez venir, une compagnie nous serait pas de refus » répondit Thaurus.

« Malheureux n’y allez pas ! Ce village est maudit ! » Sur ces mots il ferma sa porte, ses volet ainsi que son auberge.

« Je crois qu’il ne faut pas compter sur un gars du village pour dormir. » Dit Thaurus

« Essayons quand même. » Reprit Mucius.

Ils passèrent la fin de l’après-midi à chercher un auberge jusqu'à ce qu’il y en ait une qui veule bien leur louer une chambre. Le soir ils regardèrent la carte pour voir à combien de km ils étaient de Gowli et ils se couchèrent tôt car le lendemain ils devaient partir tôt.

Thaurus qui n’arrivait pas à dormir alla se promener dans l’hôtel, toutes les chambres étaient vides, à croire qu’ils étaient seuls, mais une voix en bas attira son attention, il s’approcha de l’escalier et écouta :

« J’ai des voyageur qui viennent d’arriver, d’après la rumeur ils vont à Gowli. »

« Ils sont combien ? » Demanda une voix.

« Deux. » Répondit l’aubergiste.

« Il serait mieux de les surprendre dans leur sommeil, ne nous attardons pas. »

« Tu as raison allons-y ! »

Thaurus courut jusqu’à sa chambre et réveillât son frère

« Vite, bouge toi, y a deux types qui nous cherchent ! »

« Mais qu’est c’que tu raconte. »

Thaurus pris son frère et sauta par la fenêtre, heureusement ils étaient au rez-de-chaussée.

« Mais qu’est ce qui t’a pris ! » S’exclama Mucius.

« Chhhhht ! Ecoute ! » Dit Thaurus

« Où sont ils ! Je veux qu’on les retrouve dès ce soir ! » S’exclama la voix dans leur chambre.

Ils s’enfuirent dès l’instant où des cavaliers sortirent de l’écurie, les deux frères traversèrent les bois, se cachèrent et enfin arrivèrent à semer les cavaliers.

Ils arrivèrent dans une clairière où ils passèrent le reste de la nuit.

Le matin ils furent réveillés par les voix des cavaliers mais cette fois ils étaient plus nombreux et ils arrivaient vers eux.

« Ils ont décidé de fouiller la forêt, on ferait mieux de partir. » dit Mucius.

Ils répartirent leurs affaires et partirent vers le nord. Après un petit sprint et une longue marche, ils arrivèrent à l’orée du bois et virent que des cavalier de Gimwi encerclaient tout le bois et d’autre le fouillaient, ils ne pouvaient rien faire sauf se rendre mais si ils se rendaient tout espoir de retrouver l’épée était perdu. Quand les cavaliers se rencontrèrent ils ne virent pas les deux frères.

« Il faut absolument les retrouver ! s’écria un cavalier.

Il rassembla tous ses hommes et ils firent le chemin en sens inverse.

Dès que les cavaliers furent partis Thaurus et Mucius descendirent de leur arbre et sortirent du bois, ils débouchèrent sur un chemin de terre usé avec des traces de chevaux.

« Il doit y avoir du monde qui passe ici ! S’étonna Thaurus, nous ferions bien de les suivre. »

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Mijak ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0