Le soldat

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Le professeur Johnson sonna le couvre-feu, tout le monde regagnait leurs chambres.

Emmanuel se dirigea vers la salle de bain pour prendre une douche et se détendre. Lorsqu'elle s'examina dans le miroir, elle ne voyait que la fatigue et le stress de ces derniers jours. Dès qu'elle s'habilla, elle se dirigea vers la fenêtre. Le ciel au loin s'élançait, des éclairs transperçaient le ciel, il pleuvait et les bouches d'aération hurlaient à mort. Elle trembla de toutes parts, enveloppée dans une couette, et s'assit sur le fauteuil dans le coin de la pièce et s’endormit.

Le monde extérieur s'endormit. Elle entendait du bruit venant du couloir, des bruits sourds comme des pas militaires. Elle se précipita vers la porte, ouvrit brusquement la porte, serrant fermement le cadre et inclina la tête pour voir ce qu'il se passait. Des centaines de soldats en uniformes de la Seconde Guerre mondiale le dos bien droit et regardant droit devant eux, marchaient aux pas. Ils portent des casques, des sacs à dos, des mitraillettes et des bottes, prêts à partir en guerre.

Lorsqu'ils passèrent à côté d'elle, le sol et les murs tremblaient.Quand le dernier fermait la marche, elle décida de les suivre discrètement. Une fois en bas, les voyant traverser la porte, se trouvait le soldat à sa droite au garde à vous, la fixant, il hocha légèrement la tête, l'incitant à le suivre.

Elle se décida de le suivre, et elle fut surprise de constater qu'il y avait beaucoup de souvenirs du temps jadis. Des vitrines sont disposées sur certains murs, et des souvenirs de guerre, tels que des gourdes, des paquets de cigarettes américaines, des armes, etc. Sur le mur opposé se trouvaient des photos fanées par le temps. Elle passa devant chaque photo, se figea devant une silhouette reconnaissable, regarda le nom ci-dessous et trouva le nom du sergent Jacobson.

Voyant le nom, elle le regarda avec étonnement, avec ses mains sur son cœur, des larmes commencèrent à couler du coin de ses yeux, lui troublant la vue.

— Es-tu mon arrière-grand-père ? Nous te cherchons depuis tant d'années, en vain.

— Oui, je suis mort, je suis un champ de bataille, il n'y avait pas beaucoup de communication à mon époque, je n'ai pas pu dire au revoir à celle que j'aimais. Une trace de tristesse traversa ses yeux. — Et tu ne savais pas qu'elle était enceinte ? Vous auriez dû avoir une petite fille, elle t’a attendu si longtemps, elle avait gardé espoir qu'un jour tu rentrerai.

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