Le jour J

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Le 30 juin 2021 à Moryland, 8 h 30.

Il passèrent devant un panneau défraîchi où il était écrit "Bienvenue dans notre belle et prospère ville de Bruised City, où il fait bon vivre".

Ils traversèrent les sous-bois où le brouillard les opprimaient et leurs empêchaient de voir plus loin. Certaines branches rayaient la peinture du car, et le vent les secouaient d'une manière ahurissante, provoquant la chair de poule du groupe d'histoire.

Devant eux s'élevait un manoir, dont le temps, rustre et froid, avait privé la façade de toute beauté. Profitant des saisons, le lierre était monté jusqu'au toit, dont les tuiles étaient tombés depuis longtemps. Entourant le bâtiment surplombé de ses échauguettes, nombreuses sont les vitres cassées qui donnent sur la forêt sombre et lugubre.

Ils se garaient devant l'entrée.

M. Johnson descendit avec un trousseau de clés dans ses mains se trouvant d'énormes clés semblables à celles trouvées dans les serrures fortifiées, ouvra une porte en bois gravée d'une tête d'ange toute rongée par la pluie, qui lui donnait un air effrayant.

Le professeur attendait que tous les élèves récupérèrent leurs effets personnels.

Ils ont à peine franchi le seuil, qu'ils se stopaient net regardant le décore et ce qu'ils virent dépassait l'imaginable.

Le décor était délabré, la peinture craquelée et défraichie. Lorsqu'ils marchaient, le sol se mit à craquer, un vieux piano en bois désaccordé se perdait dans un coin de la bibliothèque où ça sentait le vieux livre. A son centre, un haut foyer était orné de pattes d'ours.

Près de l'escalier en colimaçon, d'où dévalait un tapis rouge du second étage, il y a un ascenseur au portail métallique grinçant et non utilisable car les câbles étaient sectionnés, au-dessus de laquelle se trouvait un cadran avec des aiguilles qui montaient et descendaient selon l'étage demander.

Au premier étage, un interminable corridor au plafond multipliant les voûtes séparant les chambres donne un drôle d'effet optique. Dans chaque chambre, deux lits simples à baldaquins avec sur chacun une couette pourpre tachée d'humidité et visiblement poisseuse d’une crasse accumulée au fil des années. Aux fenêtres, des rideaux de la même couleur, troués par les mites. Sur les murs, un papier peint défraîchi qui se décollait. Finalement, pour compléter l’étrange, une cheminée trônait dans chacune d'elles.

—Mais quel est cet endroit ? Demanda Jason.

—En tout cas ça fait peur. Dit Vanessa suspendu au bras de son amie.

—Je ne veux pas y aller, j’ai trop peur. Disait Emmanuelle la tête sous l'aisselle de sa meilleure amie.

—N'ayez pas peur, nous restions que dans l'aile est, les travaux ont été effectuer. Disait Mr Johnson en les rassurants.

Il faut que vous fassiez attention où vous mettez les pieds les planchés riques de s'écrouler à tout moment et il y a des gouffres à certains endroits.

Il continua son chemin les mains chargées de bagages.

— On se donnera rendez vous au levé du jour où on se retrouvera directement dans la salle à manger, on déjeunera et on partira aussitôt. Dans la matinée le maire organisera une visite du village, puis nous y retournerons pour faire nos porpres recherches. Mais ce soir vous avez carte blanche.

Tout le monde se choisissait une chambre, les filles prenaient la première qui ce présentait.

Quand elles passèrent la porte, elles furent surprises par la décoration. Elle était complètement hors du temps et ne collait pas au reste de la maison. Cet endroit sentait le neuf, les murs et rideaux étaient bleu pastel, le parquet était ciré et les draps et couvertures était blanc comme neige. Elles jetèrent leurs valises aux pieds des lits et elles sautèrent sur les matelas moelleux. Elles rirent, et se détendirent enfin.

Le reste de la journée se passait sans emcombre, mais restaient dans leurs chambres à ranger leurs affaires dans des armoires qui leurs sont destinées.

Toujours aussi lâches, les filles préfèrèrent parler des projets du lendemain.

— Penses-tu que le village soit aussi effrayant que cet endroit ? Je ne préfère pas y penser.

— Vanessa arrête ton cinéma, je suis sûr que tu es excitée à l'idée de voir un ou deux fantômes, je suis sûr que tu aimerais ça bien plus que tu ne le penses. dit Jason sans s'être prit la peine de frapper avant d'entrer.

—Jason, qu'est-ce que tu fais ici, on aurait pu sortir de la douche, maintenant sors.

Emmanuelle rigola, sachant qu'il n'hésitera pas un instant à les voir nues dès qu'il le pourra.

— Allez les filles rejoignez-nous en bas, tout le monde est installé devant la cheminée, avec une boissons chaudes dans leurs mains.

— Qu'en penses-tu, Vaness', nous ne pouvons pas rester ici toute la journée ! Profitons de ce moment que nos nos parents ne soient pas là et le prof est cool, allez, debout, on y va! Disait-elle en se levant.

Elles descendèrent les marches bras dessus, bras dessous.

Elles entendaient des éclats de rires de ses camarades venant du rez-deéchaussé. L'ambiance était bonne enfant laissant place à l'amusement et tout le monde s’entendait bien.

Emmanuelle s’assit en tailleur par terre à côté d'un garçon de sa classe. À sa main, une tasse de chocolat chaud fumant répandait son arôme. Certes, ce n’était pas la période pour cette boisson réconfortante, mais quoi de mieux pour se remettre de ses émotions ! Soufflant sur la vapeur montante, ses yeux tombèrent soudainement sur la sinistre silhouette du soldat au loin dans l'ombre. Il la fixait. Surprise, elle fit tomber son mug, générant une pluie brûlante de liquide et d’éclats sur ses pauvres orteils. Les yeux exorbités de terreur et ignorant la douleur à ses pieds, elle se releva et recula de plusieurs pas.

Elle se leva en paniquant et s'éloigna de sa place de ses amis.

—Ce n'est pas possible que fait-il ici? le cimetière, la vidéo et maintenant ici ? Qu'est-ce qu'il me veut ? Pensai-je.

Il ne bougea pas de sa place, resta immobile, ne la quittant pas des yeux, il lui faisait vraiment peur, l'un des élèves lui passa au travers, personne ne le vit, elle seul continua à le voir.

—Qu'est-ce que tu regardes. Lui murmura Jason au creux de son cou.

Elle sursauta de surprise et Jason fixa le même point invisible dans la même direction qu’elle.

Tout le monde va finir par la prendre pour une folle!

Finalement l'homme disparut comme un mirage avec ces quelques mots sur les lèvres.

Tu vas mourir…

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