Chapitre 6 Départ chez les Rilson

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Parker Rilson à 43 ans, cela fait quatre ans qu'il est directeur adjoint, il partage ce poste avec son père dans l'école. Il ne travaille que trois jours dans l'école, les autres jours, il travaille dans ses entreprises. Lui et Lila habitent dans la résidence familiale avec les parents et grands-parents de Parker. La mère de Lila est partie quand elle avait à peine trois ans, elle ne supportait plus d'être mère, c'est une personne qui aime trop sa liberté. Elle est toujours mariée à Parker et il subvient à tous ses besoins. Dans la voiture, Lila dit à Teresa.

- À la résidence, on vit avec mes grands-parents et arrière-grands-parents. Tu verras, ils sont très gentils.

Ils arrivent à la résidence. Teresa fait la connaissance des grands-parents et des arrières grands-parents de Lila et du personnel. Parker et Lila, fond visiter la maison à Teresa et lui montre sa chambre. Parker lui dit.

- Tu pourras la décorer comme tu le souhaites. Demain, je demanderai à la banque de te faire une carte, pour toutes tes dépenses.

Teresa lui répond.

- Merci, la chambre me convient comme elle est et puis je ne suis que de passage. Encore une fois, je vous remercie, pour tout ce que vous faites pour moi, mais je ne veux pas abuser de votre gentillesse. Vous en avez assez fait pour moi.

- Ne t'inquiète pas, tu n'abuses de rien, c'est moi qui te le propose et je le fais avec le cœur. Je te laisse t'installer et demain on ira acheter ce qu'il te faut pour la rentrée. J'allais oublier, demain à 16 h, le juge t'a accordé un droit de visite pour aller voir tes parents. À tout à l'heure.

Parker laisse Lila et Teresa.

- Est-ce que tu veux de l'aide pour ranger tes affaires ?

- Merci Lila, mais avec le peu d'affaires, je devrais m'en sortir. Mais si tu en as envie, tu peux rester. Cela ne me dérange pas, bien au contraire. Rester seule dans cette grande chambre, me fait bizarre. J'ai toujours partagé une chambre, les seules fois où j'ai eu une chambre pour moi, c'est quand mes parents ne sont pas en prison.

Teresa lui raconte sa vie en foyer ou dans les maisons d'accueil, que ce n'était pas facile tous les jours. Elle lui raconte sa première séparation avec ses parents. Quand elle avait six ans, elle lui raconte comment ça a été difficile pour elle, que c'était un véritable enfer, elle ne voulait pas lâcher la main de ses parents et une femme des services sociaux l'a attrapé de force, pour l'emmener dans un endroit qu'elle ne connaissait pas et n'avez rien eu le temps de prendre avec elle.

Teresa ne sait jamais confier sur ce qu'elle a vécu pendant son enfance, même si c'était dur pour elle, ça lui fait du bien de parler avec Lila. Teresa veut en savoir plus, sur sa nouvelle amie et elle lui demande si ce n'est pas trop dur de vivre sans sa maman. Lila lui explique que ce n'est pas facile tous les jours, qu'elle aimerait avoir sa maman, mais qu'à la place, elle a eu la chance d'avoir de superbes mamans de substitution, avec sa grand-mère et son arrière-grand-mère. Après ses petites confidences, il est temps d'aller dîner. Tout le monde ce réuni dans la salle à manger, le repas est servi. La famille Rilson ont voulu bien faire et ont sorti le grand jeu pour le premier repas de Teresa. Pour l'entrée, il y a un plateau de fruits de mer. Tout le monde se sert, mais pas Teresa. Lila le remarquait et lui dit.

- Tu ne dois pas avoir peur de te servir.

- En fait, si j'en prends ne serai ce qu'une miette de crustacés présents sur cette table, c'est direction l'hôpital et ça c'est seulement si j'ai de la chance d'y arriver. Je suis allergique aux fruits de mer. J'ai hérité ça de ma grand-mère.

- Je suis vraiment désolé. Je vais demander qu'on te prépare quelque chose d'autre. Es-tu allergique à autre chose ?

- M. Rilson, ne demandez rien d'autre, le pain et le beurre m'irons très bien. Vous savez, il y a des jours où je n'avais rien à manger, parce qu'en foyer, si une fille ne voulait pas qu'on mange, on n'avait pas le droit de manger, au risque de s'en prendre plein la tête et devenir son souffre-douleur. Et pour répondre à votre question, je ne suis allergique à rien d'autre à ma connaissance.

Parker a quand même demandé qu'on lui prépare quelque chose à manger. La cuisinière Carmen dit.

- Je peux vous faire des frites et un hamburger maison.

Teresa lui répond.

- Je vous remercie Carmen, mais je ne veux pas vous embêter et je n'ai pas vraiment faim. M. Rilson, je vous rassure tout de suite, je ne suis pas le genre de fille qui fait attention à sa ligne pour la danse, bien au contraire. Vous pouvez demander à Lila, elle a vu les bonbons et les gâteaux que j'ai dans ma chambre.

- C'est toi qui vois Teresa, on ne t'oblige à rien. J'espère que demain, tu mangeras un peu plus. Encore une chose, quand on est en dehors de l'école, tu peux m'appeler Parker.

- Je vais essayer de ne plus vous appeler M. Rilson.

Le repas se termine dans une discussion de travail, mais le grand-père de Lila ne fait que de regarder Teresa. Il la regarde comme s'il la connaissait, mais sans savoir réellement qui elle est et cette allergie aux fruits de mer lui fait rappeler une personne qu'il a connue il y a bien longtemps. Teresa remercie tout le monde et part ce coucher, la journée a été longue. Le lendemain, Teresa prend sa douche et s'habille. Elle descend, il est 7h. Elle se dirige vers la cuisine. Carmen est déjà là.

- Bonjour Carmen, vous allez bien ? Je peux vous aider ?

- Bonjour Teresa, je vais bien et vous ? Que voulez-vous pour votre petit-déjeuner ?

- Dites-moi où tous se trouvent et je me servirai.

- Mademoiselle, c'est mon travail de vous servir.

- Désolé Carmen, j'ai l'habitude de tout faire par moi-même. Je peux vous demander quelque chose ?

- Oui, je vous écoute.

- Pourrions-nous nous tutoyer ?

- C'est comme tu veux.

- Merci Carmen. Je peux t'aider à faire quelque chose ? Ne me dis pas non, s'il te plaît. Je dois trouver ma place dans cette maison et rester à ne rien faire, ce n'est pas pour moi.

- Je veux bien essayer de t'aider à trouver ta place. Mais tu sais que vous partez en vacances d'ici quelques jours.

- Oui, on part sur le bateau d'Éric Rilson pendant une semaine, ensuite je reviendrai dans ta cuisine.

Elles commencent à préparer le petit-déjeuner. Parker et Éric entendent du bruit dans la cuisine et rentrent.

- Teresa, tu es déjà réveillé ? Que fais-tu dans la cuisine recouverte de farine ?

- Désolé M. Rilson, c'est ma faute.

Teresa interrompt Carmen.

- Non, Carmen n'y est pour rien. Je lui ai demandé de me laisser l'aider. Elle ne voulait pas, mais j'ai tellement insisté qu'elle n'avait pas le choix.

- Je vois que ça rigole sans moi, donnez-moi un tablier. Carmen, elle ne vous fait pas penser à quelqu'un cette petite ?

- Si monsieur, elle me fait penser à vous plus jeune. Tous les matins, vous veniez préparer le petit-déjeuner. Je me rappelle même qu'un jour, vous ne vouliez pas faire cuire le petit bonhomme qu'on avait fait, de peur qu'il souffre.

Parker les rejoint et de la farine commence à voler de partout. Après 10 minutes d'amusement, le petit-déjeuner peut être servi. Teresa et Parker ont encore de la farine dans les cheveux. Parker est heureux de voir Teresa s'intègre dans la famille, elle trouve une place parmi eux. La voir heureuse n'a pas de prix. Leur semaine sur le bateau, c'est très bien passé, tout le monde, c'est bien amusé, juste Éric se pose des questions sur Teresa, elle lui rappelle trop une femme qu'il a aimée, il y a bien longtemps, bien avant de rencontrer sa femme et d'avoir Parker. Du coup, il fait tout pour éviter d'être avec Teresa.

Il reste deux semaines avant la rentrée, il est donc temps pour Éric et Parker de préparer la rentrée des classes. Lila a pour mission d'emmener Teresa au centre commercial, pour acheter tout ce qu'il lui faut pour l'école et d'autre chose qui pourrait lui plaire. Aujourd'hui, la carte de Teresa est sans limites. Lila arrive à lui faire acheter tout le matériel et tenu qu'il y a sur la liste. Mais Teresa ne veut rien acheter d'autres, mais Lila a trouvé la solution. Elle lui dit.

- Pour chaque article que tu prends, correspond à ce que j'achète pour moi aujourd'hui. Alors si tu n'achètes rien, je n'aurai rien non plus. Mais n'oublie pas, quand on est parti, je t'ai dit que je n'ai plus rien à me mettre. À toi de voir, si tu veux que je te fasse la tête ou pas.

Teresa commence à se faire plaisir, elle ne veut pas que la seule amie qu'elle a lui fasse la tête, surtout à deux semaines de la rentrée.

Elles croissent Mégane, Dimitri, Louisa et Aleandro. Aleandro à 16 ans, il a intégré l'école de danse aussi l'année dernière, il est le meilleur ami de Dimitri depuis l'école maternelle. C'est aussi le petit ami de Mégane depuis maintenant deux ans. Ses parents sont les milliardaires des plus grands complexe hôtelier de la famille Di-La-Diamante. Mégane ne peut s'empêcher de dire quelque chose.

- Regardé Lila, c'est trouver une esclave pour porter ses sacs. Lila, tu as enfin écouté mes conseils, juste la prochaine fois trouve quelqu'un d'autre. Elle pourrait te voler. Tu es au courant que ses parents sont en prison.

- Mégane, Teresa n'est pas ma servante. Si elle voulait me voler, elle l'aurait fait depuis longtemps. Cela fait un mois et demi qu'elle habite à la résidence Rilson. Et tu sais quoi ? Elle a sa chambre à côté de la mienne. On est comme deux sœurs. Et j'allais oublier, elle intégra l'école Rilson en septembre. Sur ceux, je vous souhaite une bonne journée.

Teresa et Lila continuent leur chemin sans attendre qu'elle réponde quelque chose, mais une main touche celle de Teresa, elle se tourne et elle croise le regard de Dimitri. Il lui fait un clin d'œil et continue sa route avec son groupe. Lila lui dit.

- Ne les écoute pas, je les connais depuis toute petite. On est tous ensemble dans la même école, mais depuis l'année dernière, Dimitri, Aleandro et Louisa sont dans l'école de ma famille. Et comme tu le sais, j'aurais pu entrer plutôt dans l'école, mais j'ai préféré attendre. Pour éviter que quelqu'un pense que j'y suis juste parce que c'est l'école de ma famille.

Bon, on va arrêter de discuter, il faut qu'on finisse nos achats, surtout, il faut qu'on trouve absolument quelques tenues sexy, pour faire tourner la tête aux garçons.

Après toute une journée au centre commercial, il est temps de rentrer. Elles posent les sacs dans l'entrée pour chercher le restent dans la voiture. Parker et Éric arrivent aussi. Éric rentre, Parker lui va aider sa fille et Teresa et leur dit.

- Je vois qu'on s'est fait plaisir. Vous avez trouvé tout ce qu'il vous fallait ?

- Un petit peu Parker, mais je ne voulais pas acheter autant, Lila m'a obligé. Si je ne prenais rien, elle non plus. Ça c'est terminé en elle prend quelque chose, je prends aussi.

- Tu n'as pas à te justifier, la carte sert à ça. Tous les mois, tu auras une somme à dépenser. Tu en feras ce que tu veux. Allez vous préparer, ce soir, on va au gala organisé par la famille De-La-fonta. Vous trouverez vos robes dans vos chambres.

- Parker, je suis obligé de venir avec vous ?

- Teresa, tu n'es obligé à rien ici, tu es libre de tes décisions, mais ça me ferait très plaisir que tu m'accompagnes moi et Lila à ce gala qui est en partenariat avec l'école. Tous les élèves déjà inscrits, et même les nouveaux élèves y seront. Si tu ne te sens pas à l'aise ou prêtes à participer à ce genre d'événements, ce n'est pas grave.

- Je demandais juste comme ça, je vais me préparer.

Dans la chambre de Teresa l'attend une magnifique robe de soirée bleu ciel avec des strass brillants. La robe lui va si bien. Elle descend les escaliers avec Lila, elles sont magnifiques toutes les deux. Parker les prend en photo. Ils montent dans la voiture, le chauffeur les emmène au gala.

Teresa est nerveuse, pas à causse du gala, mais parce qu'elle sait que Mégane sera présente. Déjà cette après-midi elle c'est moquer, elle ne sait pas si elle arrivera encore à supporter ses moqueries et il y aura le beau Dimitri. Elle l'aime bien, malgré qu'il lui ait tout jeté, l'or de leur première rencontre. Il y a un truc qui l'attire chez lui, mais une petite voix la ramène à la raison qui lui dit.

- Ce n'est pas un garçon pour toi, c'est un gosse de riche, il est prétentieux, arrogant, il ne s'intéressera jamais à quelqu'un comme toi. Oublie-le.

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