Chapitre 38

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« Je vais chercher de quoi travailler et j’arrive. »

Madame Noblet hoche la tête, l’air grave. Elle aussi prend la menace que représente Mathieu très au sérieux. C’est pourquoi elle m’a ordonné de passer l’après-midi dans sa chambre. Jade, Fabien et Anaïs seront là également. Le but et de m’entourer et de ne surtout pas me laisser seule de peur que ce cinglé et ses amis me tombent dessus.

J’entre dans ma chambre et me dirige vers le bureau. Je commence à rassembler quelques feuilles et un livre que je fourre dans mon sac d’école.

J’attrapais un classeur lorsque le sac s’est abattu sur ma tête. De surprise autant que de peur, je commence à hurler. La main qui se pose avec violence sur ma bouche me fait taire instantanément.

Je me débats et tente d’échapper aux mains qui me saisissent de toute part. Quelle imbécile je fais. Au cours du temps, j’en suis venue à considérer ma chambre comme un refuge, oubliant que les apprentis dominants pouvaient s’y rendre sans problèmes. Et ils l’ont fait. Ils m’attendaient et désormais, ils comptent bien se venger.

Je sens que l’on me soulève et que l’on m’entraine dans le couloir puis les escaliers. J’espérais que l’un de mes amis soit resté dans le couloir mais ils m’attendent probablement dans la chambre de madame Noblet. Il ne leur faudra pas longtemps pour s’apercevoir que j’ai disparu mais à ce moment, il sera déjà trop tard.

L’air froid sur mon corps m’apprends que nous sommes à l’extérieur. Mes futurs tortionnaires marchent encore de longues minutes avant de me laisser tomber sans aucune douceur sur une surface de terre brute. Un instant plus tard, deux paires de mains se saisissent de nouveau de moi. Avec force, les apprentis dominants me soulèvent et je sens mes pieds quitter le sol. Puis ils m’obligent à écarter les cuisses et me fond lentement glisser sur un gode. La douleur m’arrache un hurlement mais cela n’arrête pas les deux sadiques qui me tiennent.

Je m’aperçois très rapidement qu’il ne s’agit pas d’un gode ordinaire. Il a été érigé au sommet d’une structure de forme un peu arrondie. Une fois installée, je ne touche pas terre et mes cuisses restent écartées le long d’une surface froide.

Le silence tombe quelques instants puis quelqu’un me retire la cagoule. Ils sont tous ici : les douze apprentis dominants, bien décidés à venger l’un des leurs. Quant à moi, je suis empalée au sommet d’une structure qui reproduis assez fidèlement le corps et la tête d’un cheval. Et en place et lieux du bas du corps se trouve une très épaisse barre métallique noire.

Mathieu est le premier à prendre la parole :

« Tu as dénoncé Léna. Par ta faute elle va subir une torture sexuelle comme une vulgaire soumise. »

Terrifiée, je rétorque d’une petite voix :

- Je… Je n’avais pas vraiment le choix… »

En réponse, Léna siffle dans ma direction :

« Tu pouvais aussi fermer ta gueule.

- Madame Notat avait remarqué le vibro.

- Tu n’avais qu’à lui dire que tu te l’étais toi-même imposée.

- Elle n’y aurait jamais cru. »

Mathieu rétorque :

« Bien sûr que si. Tu aurais dû lui dire que tu souhaitais tellement prendre ton pied que tu étais prêtes à jouir toute la nuit et à rater ton exercice. Venant d’une petite salope comme toi, ça ne l’aurait pas étonnée… »

Les autres approuvent bruyamment.

« Je… Je suis désolée…

- Tes excuses ne suffiront pas à m’empêcher d’être torturée cette nuit.

- Qu’est-ce que vous comptez me faire ? »

Léna sourit sans répondre. Mais elle appuie sur la télécommande qu’elle tient à la main.

Immédiatement, le cheval s’abaisse, entrainant le gode avec lui. Mon corps suit le mouvement avec une demi seconde de retard et je suis de nouveau empalée. Je n’ai que le temps de hurler avant que la structure ne se lève puis s’incline en avant, toujours avec la même brusquerie. Par réflexe, je serre les jambes et agrippe le cou du cheval de toutes mes forces juste avant une embardée vers l’arrière. L’affreuse vérité s’impose à moi : c’est une machine de rodéo mécanique, comme celle que l’on trouve parfois dans les fêtes foraines, mais muni d’un gode qui remue en même temps.

« Accroche toi bien. Chaque fois que tu tomberas, nous augmenterons la taille ou l’épaisseur du gode.

- Aaaahhhhhhhh ! »

La machine fait un nouveau bond en avant puis tourne sur elle-même deux fois, m’entrainant dans son sillage et faisant affreusement bouger le gode en moi.

Une terrible embardée me fait de nouveau tomber. Je sens à peine le choc sur mon corps pourtant meurtri par les chutes à répétition, trop concentrée sur des douleurs bien pire. Mon vagin et mon anus ne sont plus que souffrance. Et mes jambes sont couverte de cyprine à force de jouir encore et encore. Parce que bien que douloureux, les mouvements de cette saleté me procurent un plaisir violent et incontrôlable.

C’est la douzième fois que je tombe. Les apprentis dominants ont largement eu le temps de placer un gode épais, immense et boursouflé. Et ils ont depuis longtemps ajouté un plug anal, chaque fois plus gros, chaque fois plus douloureux.

Quelqu’un m’introduit brutalement sa verge en bouche et je suce pendant que les autres changent une fois de plus la machine infernale.

Le garçon jouit en moi, me force à avaler puis je me sens de nouveau soulevée. Une fois de plus, on m’empale sur les godes.

« Pitié… Pitié, arrêtez. Je suis désolée, vraiment, vraiment désolée… Ça ne se reproduira pas, pitiiiééééééé… »

Une brusque embardée me fait taire et me voilà de nouveau agrippée à cette chose. S’accrocher c’est souffrir et jouir toujours davantage. Lâcher prise c’est être certain que les choses vont empirer.

Avec horreur, je sens un vibro se mettre en route juste sous mon clitoris. Le voilà leur ajout. Sans doute ont-ils remarqué que je prenais de moins en moins de plaisir au fur et à mesure que la douleur augmentait. Alors ils ont placé cette chose.

L’action combinée des godes et du vibro sur un sexe ultrasensible et très douloureux est affreuse. Une sensation à mi-chemin entre le plaisir intense et la douleur extrême. Je sens malgré moi un nouveau flot de cyprine m’échapper, diminuant mon adhérence à la structure et menaçant de me faire perdre l’équilibre à chaque instant. Une nouvelle vague de plaisir parcourt mes veines. Un gargouillis immonde sort de ma bouche. Mes doigts se mettent à trembler, mes jambes, couverte de cyprine ne trouvent plus prises et je suis de nouveau éjectée.

Une fois encore, un sexe dans la bouche, la semence dans la gorge puis de nouveau, les godes. Mais cette fois ci, les apprentis dominants ne remettent pas immédiatement en route la machine. A la place, ils entreprennent de m’immobiliser : une sangle en cuir, reliée à la structure de rodéo, est serrée autours de chacune de mes cuisses. Le clic familier de cadenas se fait entendre, m’assurant que je ne pourrais les retirer seule. Je suis désormais incapable de descendre du cheval

En même temps, quelqu’un me ligote les poignets dans le dos à l’aide d’une corde. Le nœud est parfaitement maitrisé et très serré, comme le leur a appris madame Notat.

Enfin, des pinces à seins me mordent cruellement les tétons. A leur poids anormal, je comprends qu’elles sont lestées.

« On en a marre de jouer avec toi. Mais comme tu es une insatiable petite pute, on te laisse en profiter seule.

- Oh non… Pitié, pas ça ! Ne me laissez pas seule ici ! Je vous en prie, laissez-moi partir !! »

Dans un rire gras, ils partent en fermant la porte derrière eux. Et déjà, la machine se remet en route, les godes recommencent à bouger, le vibro me torture de nouveau. Et pire que tout, les poids au bout de mes seins s’agitent furieusement en suivant les mouvements de la structure mécanique, étirant mes tétons en tous sens de manière affreusement douloureuse.

« Aaaahhhhhhhh !! »

Tourner, se pencher, s’abaisser, bouger, tourner encore. Les mouvements de cette chose sont infernaux et source de douleurs atroces. Ma voix s’est brisée à force de hurler de douleur. Ce sont désormais des râles qui sortent de ma gorge.

Quelqu’un ouvre la porte et je vois apparaître monsieur Pirot. Il m’observe un instant, un rictus amusé aux lèvres, puis ramasse la télécommande. Sous mes cuisses, la structure s’immobilise enfin. Je sens les larmes, la morve et la bave qui dégoulinent le long de mon visage.

Sans me laisser le temps de reprendre mon souffle, l’homme demande :

« Je crois comprendre… C’est une vengeance de la classe dominante n’est-ce pas ? »

La leçon étant bien fraiche dans ma mémoire, je réponds d’une voix rauque et brisée :

« … Non… »

Le directeur hausse un sourcil, interrogateur.

« Non ? Qui t’as mis dans cette position alors ?

- Personne. C’est moi qui… Je me suis… fais ça seule.

- Tu t’es ligotée seule.

- J’ai demandé… aide… à quelqu’un… »

L’homme sourit, amusé par mon mensonge.

« Je vois, tu aimes donc notre machine à rodéo ?

- … Oui…

- Tu l’apprécie beaucoup apparemment. Au point de passer des heures dessus.

- Oui…

- A la bonne heure ! Quand souhaite-tu y revenir ?

- Que… Y revenir ?

- Bien sûr. Ton épreuve commence dans une petite heure, tu dois donc quitter l’endroit pour ce soir. Mais dans cette école, nous n’avons jamais empêcher nos soumis de se faire plaisir, crois-moi ! Et la prochaine fois, inutile de demander de l’aide au premier venu, je me ferais une joie de t’aider moi-même pour le bondage ! Donne-moi simplement une date. »

Son sourire me donne envie de vomir. Le salopard m’a piégée. Alors que mon seul souhait et de mettre la plus grande distance entre cette horreur et moi, je réponds à la place :

« Le plus tôt possible. »

De nouvelles larmes dévalent mes joues. Je vais devoir revenir, subir cela encore une fois.

« Je vois… Je crois savoir que tu as khôlle demain soir. Alors, disons vendredi après le sport. »

Je hoche la tête, démolie par la nouvelle. Je sais qu’il s’assurera que j’y serais. Il viendra, me ligotera et me fera de nouveau monter sur cet engin de torture. Un sanglot m’échappe.

Monsieur Pirot défait rapidement mes liens puis, me soulevant par les aisselles, me fait descendre. Les jambes tremblantes, je suis obligée de m’accrocher à lui pour ne pas tomber.

« Rendez-vous dans une trois quart d’heure en salle 005 pour une nouvelle nuit de momification. Tu as juste le temps d’aller te doucher. »

Sur ces mots, il arrache brutalement les pinces à seins qui enserrent mes tétons bleuis et à vif. Je me surprends moi-même en constatant que je suis encore capable de lâcher un tel hurlement de douleur.

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