Chapitre 31

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Monsieur Pirot et madame Notat s’arrêtent à l’entrée de la pièce et prennent le temps de contempler en souriant leur prisonnière, madame Noblet.

Totalement nue, cette dernière est ligotée dans une position des plus humiliante et douloureuse. Sa poitrine est étroitement encordée, mettant en évidence deux seins fermes auxquels sont fixés des pinces métalliques. Ses bras sont ramenés dans son dos et attachés de sorte à former une croix et les nombreuses cordes qui entourent à la fois sa poitrine et ses bras empêchent tout mouvement de la part de la malheureuse victime.

Fixée au milieu du dos, une corde remonte jusqu’au plafond. Une autre, autour du cou de la femme, est raccordée au sol. Ces deux entraves obligent la prisonnière à garder une position courbée absolument atroce.

Enfin, ses chevilles sont elles aussi ligotées et fixées à deux crochets dans le sol. Eloignées d’un bon mètre l’une de l’autre, cela oblige la femme à garder les jambes écartées, offrant ainsi une vue imprenable sur ses parties intimes.

Pour finir, chaque corde à été choisis fine et rugueuse et a été serrée très étroitement, si bien que chaque mouvement de la part de la prisonnière entraine des frottements très douloureux sur sa peau. Le sang qui recouvre le corps de la femme est la preuve que cette torture a parfaitement fonctionné…

Madame Noblet relève les yeux et fusille les deux arrivants du regard. Trois jours de torture n’ont pas suffi à faire disparaitre chez elle tout sentiment de rébellion.

Madame Notat sourit :

« Eh bien, que de haine dans ce regard. Cela dit, si tu ne veux pas te retrouver dans une position pire encore, je te conseille de faire profil bas. »

La prisonnière serre les dents de rage mais se garde bien de répliquer. Elle a eu le temps de comprendre que les deux personnes en face d’elle sont d’une nature particulièrement sadique.

Lorsqu’elle a été amenée ici trois jours plus tôt, madame Noblet s’attendait à un interrogatoire violent et à un peu de torture bien sûr. Mais rien de comparable à ce qu’elle a subi. Les seuls sévices que semblent connaitre ces gens sont sexuels. Et à sa grande honte, elle n’a pas su y faire face très longtemps. Les orifices atrocement douloureux, elle leur a dit tous ce qu’ils voulaient savoir : son identité, la façon dont elle est au courant de l’existence de cet endroit, comment elle l’a retrouvé, comment elle s’y est rendue, comment elle a pris contact avec Leïla. Et surtout, elle leur a révélé que personne d’autre ne savait. Pour protéger ses proches, elle ne leur a rien dit de son enquête…

Madame Noblet se doute que le ménage a été fait à l’extérieur. Personne ne retrouvera sa voiture, ses affaires et sa trace. Tout comme les jeunes qu’elle a tentés de sauver, elle va disparaitre…

Sa seule incertitude désormais est ce qu’elle va devenir. Qu’est-ce que les dirigeants de cet enfer ont prévus pour elle…

Madame Notat s’approche sans se départir de son sourire. Du bout des doigts, elle caresse le corps de sa prisonnière. Puis, lentement, elle remonte afin de lui masser les seins.

« Ne me touche pas ! » Siffle la femme entre ses dents.

Étouffant un rire, la prof de bondage passe un doigt le long du ventre de sa victime puis glisse lentement vers ses lèvres vaginales. Cette dernière se débat avec hargne malgré les cordes qui lui scient la peau et du sang coule lentement sur son sein gauche.

« Tu es tellement vulnérable ligotée ainsi. »

Doucement, la femme commence à caresser le clitoris de madame Noblet. Cette dernière étouffe à grand peine un gémissement d’horreur.

« Leïla a réagi comme toi la première fois qu’elle s’est retrouvée impuissante face à moi. Mais aujourd’hui, c’est elle qui vient à moi pour que je la torture. »

Madame Noblet serre les dents de rage en entendant ces mots.

Madame Notat profite encore quelques instants de sa prisonnière. Puis, elle se penche et retire les cordes qui entourent les chevilles de cette dernière. Enfin, elle défait la corde dans son dos et celle la reliant au sol par le cou.

L’enseignante de biologie se redresse difficilement. Les courbatures et les douleurs accumulées au cours des derniers jours l’empêchent de bouger correctement.

L’extrémité de la corde qui la reliait au sol est désormais entre les mains de sa tortionnaire, formant une sorte de laisse.

La prof de bondage sourit et tire sur la corde pour obliger sa prisonnière à avancer :

« Viens par ici, nous allons faire un tour. »

La démarche raide, la femme suit honteusement madame Notat et monsieur Pirot. La laisse lui donne l’impression de n’être qu’un animal de compagnie…

Sans un mot, les trois adultes montent un escalier, longent un couloir, traversent le parc de l’école et enfin, arrivent devant la porte d’un petit entrepôt.

Monsieur Pirot se tourne alors vers la femme :

« Tu as tenté de faire sortir ces jeunes d’ici mais c’était une erreur. Ils sont bien ici, c’est leur place. Ils sont faits pour devenir soumis ! »

Un grand sourire aux lèvres, l’homme ouvre la porte et oblige sa prisonnière à pénétrer dans l’entrepôt. Ce que madame Noblet aperçoit à l’intérieur lui arrache un cri de désespoir. Incapable de rester debout, elle s’effondre à genoux sur le sol de terre battu.

Ils sont ici. Les neuf jeunes qu’elle a tentés de sauver. Mais, bras et jambes prisonniers du ciment, ils ont été placé dans des positions toutes plus atroces les unes que les autres. Nus et immobilisés, ils semblent offerts au bon vouloir des gens de cet établissement. Trois d’entre eux sont d’ailleurs en train de se faire violer en cet instant.

« C’est leur punition pour avoir tenté de fuir. » Commente platement madame Notat.

Les deux tortionnaires obligent leur victime à se relever et s’approchent de l’une des prisonnières qui se fait violer la bouche. Madame Noblet est presque sûre qu’il s’agit de la dénommée Anaïs.

« Nous leur faisons porter des bouchons d’oreilles et des masques. Ils n’entendent ni ne voient rien. Pas besoin pour ce que nous leur demandons. »

La femme oblige sa prisonnière à se rapprocher de l’horrible spectacle :

« Vois comme elle suce. Pourquoi vouloir les faire sortir d’ici, ils sont faits pour ça !

- Vous êtes monstrueux… »

La femme sourit et entraine sa prisonnière un peu plus loin, près de Leïla.

« Oh non… Leïla… »

Cette dernière est à genoux, les bras et le corps rejetés en arrière. Ses jambes et ses mains disparaissent dans le ciment et deux pinces à seins ornent ses tétons.

Madame Notat commence à caresser la poitrine de la jeune femme :

« N’est-elle pas magnifique ainsi ?

- Laissez la. Laissez les… »

La femme se contente d’éclater d’un rire froid.

Monsieur Pirot empoigne madame Noblet et la force à avancer vers sa jeune étudiante. C’est lorsque son sexe se retrouve à quelques centimètres de la bouche de Leïla que la femme comprend.

« Non ! Pas ça ! »

Sans tenir compte de ses protestations, les deux enseignants immobilisent leur prisonnière face à la jeune femme.

Docilement, cette dernière commence à lécher.

« Non, non, non… Leïla, c’est moi !

- Elle n’entend rien, c’est inutile. »

Les jambes et le corps fermement maintenus en place, la pauvre femme ne peut que subir ces attouchements.

Et malgré l’horreur de la situation, madame Noblet sent qu’elle commence à ressentir du plaisir. Les mouvements de sa jeune élève sont parfaitement maitrisés, et, bien malgré elle, la prisonnière commence à mouiller.

« Elle est douée n’est-ce pas ? Elle fera une parfaite soumise.

- Ordure… » Souffle madame Noblet.

C’est un rire froid qui lui répond.

Un gémissement s’échappe des lèvres de madame Noblet et un frisson la parcours.

La langue de son élève la caresse avec une dextérité impressionnante. L’enseignante préfère ne pas songer à la façon dont Leïla a appris cela…

« Non… »

Un spasme violent agite le corps de la femme. Encouragée par les réactions qu’elle devine, l’apprentie soumise se concentre sur des zones de plus en plus érogènes. Du bout de la langue, elle titille directement le clitoris de madame Noblet. Cette dernière laisse échapper un long gémissement, désormais proche de jouir.

D’une voix rendue tremblante par le plaisir, la femme supplie une dernière fois ses tortionnaires :

« Arrêtez ça… S’il vous plait, je ne veux pas… »

Un nouveau gémissement la coupe au milieu de sa phrase. Madame Notat reprend :

« Tu ne veux pas quoi ? Lui jouir au visage. Mais ne t’inquiète pas, tu n’es pas la première et tu ne seras pas la dernière. »

Madame Noblet mobilise toute sa volonté pour lutter contre le plaisir. Mais un coup de langue vicieux finit par la faire céder et dans un long râle, elle jouit sur le visage de son élève, celle-là même qu’elle était venue sauver.

Je sens que l’on me retire le bandeau et les bouchons de cire que je porte depuis quelques jours. La brusque luminosité me brûle les rétines et il me faut quelques instants pour parvenir à faire le point. Lorsque j’y parviens, la première personne que je vois est madame Noblet qui, ligotée et jambes écartée, se tient face à moi.

A la façon dont elle évite mon regard, je comprends instantanément ce qui vient de se passer et ce que je viens de faire.

« Oh non… »

Je me sens blêmir et des larmes se mettent à couler sur mon visage. Un mélange de honte et de culpabilité me broie les entrailles.

Le sourire torve de monsieur Pirot me donne envie de vomir. Se délectant du spectacle que nous offrons, il se tourne vers mon ancienne enseignante et lui demande :

« Alors, n’est-elle pas douée ? »

Au milieu de mes sanglots, je parviens à balbutier :

« Je suis désolé, je ne voulais pas… »

Madame Noblet se tourne enfin vers moi. Son sourire est hésitant mais bien réel. Avec douceur, elle répond :

« Tu n’y es pour rien ma belle. »

Autour d’elle, ses deux tortionnaires éclatent de rire. Puis monsieur Pirot emporte madame Noblet hors de l’entrepôt. Madame Notat, elle, est restée à mes côtés.

D’un sac, elle sort un objet qu’elle m’agite sous les yeux. Il s’agit de la ceinture de chasteté que j’ai porté après notre première tentative de fuite à Jade et moi. Celle qui maintient sa victime dans un état de frustration quasi permanent.

« Oh non… Pas ça…

- Oh si. Après un peu de torture, ta prof s’est révélée très bavarde. Nous savons que c’est ton mail qui l’a conduit jusqu’ici. »

Jambes et mains prisonnières du ciment, je ne peux que regarder l’enseignante me passer la ceinture et l’allumer. Alors que les premières vibrations se font sentir au niveau de mon entrejambe, la femme précise froidement :

« Tu la garderas jusqu’à la fin de ta punition ici, ta bouche suffira bien assez à satisfaire les prochains visiteurs. Et pendant ce temps, monsieur Pirot et moi-même allons statuer sur ton cas. »

Puis elle me remet le bandeau et les bouchons d’oreille et m’abandonne dans cette position.

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