Chapitre 9

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Les heures passent lentement. La douleur provoquée par les pinces sur mes tétons semble augmenter à chaque minute, m’arrachant des larmes de douleur. De la bave coule abondamment sur ma poitrine par la faute du bâillon. Et mes mains, attachées dans le dos, sont désormais totalement engourdies : je ne parviens même plus à serrer les poings.

Mais malgré toute ces douleurs, j’ai conscience de ne pas être la plus à plaindre. Depuis plusieurs heures déjà, Jade a le visage plongé au sein de mon intimité. Elle a cessé de pleurer mais je sens son souffle précipité sur mon sexe, signe qu’elle est au bord de la panique. Parvient-elle seulement à respirer correctement dans cette position?

J’aimerais tellement pouvoir la rassurer mais à l’heure actuelle je ne suis pas capable d‘émettre autre chose que des borborygmes incompréhensibles.

Jade ne tente même plus de se débattre pour s’éloigner comme elle l’a fait la première heure. Sans doute a-t-elle compris que c’était sans espoir. Elle est condamnée à rester dans cette position sordide jusqu’à ce que quelqu’un nous trouve et nous libère.

Comment avons-nous pu finir dans cet enfer, dans ce lieu où l’on perd le titre d’être humain pour devenir un jouet sexuel dépendant du bon vouloir d’une bande de pervers ?

Et ma famille ? Mes parents devaient venir me voir ce week-end, ils se sont donc aperçus de ma disparition. La police a-t-elle la moindre chance de nous retrouver ? Nous ne savons même pas où nous sommes. Tout le monde semble français dans cette école mais cela ne signifie pas pour autant que nous sommes bel et bien en France. Et s’ils nous avaient emmenés dans un pays lointain ?

J’ai conscience que le fait de me poser toutes ces questions ne fera qu’augmenter ma peur mais c’est plus fort que moi. Attachée, bâillonnée, impuissante, je ne peux que ressasser ces idées sombres, m’enfonçant un peu plus dans le désespoir à chaque fois.

La nuit est tombée depuis longtemps lorsque la porte s’ouvre enfin. Un garde entre :

« Ah je vous trouve enfin. Il est onze heures moins le quart, vous devriez être dans vos lits depuis longtemps. Estimez-vous heureuses que je sois d’humeur sympathique aujourd’hui, vous ne serez pas punies. »

Je parviens malgré le bâillon à émettre un rire sans joie. Cet imbécile croit-il vraiment que nous préférons être ici plutôt que dans nos lits, même menottées ?

Aussitôt qu’elle est libre, Jade s’éloigne de moi et commence à se frotter énergiquement le visage. Je rougis de honte en réalisant qu’elle tente de nettoyer mon plaisir.

L’homme nous ramène à l’internat et nous menotte au lit comme la fois précédente. Sur le chemin, pas un regard n’a été échangé avec Jade. J’ai peur que ce qui s’est passé cet après-midi n’est définitivement créé un fossé entre nous. Cette idée m’est intolérable. On ne se connait que depuis trois jours mais je me sens déjà très proche d’elle.

Je m’apprêtais à sombrer dans un sommeil agité quand un bruit de pas dans ma chambre me fait sursauter. Une bouffée d’adrénaline envahit mon corps. Quelqu’un se trouve dans ma chambre en ce moment même. Et je ne peux ni allumer la lumière, ni aller voir de qui il s’agit et encore moins me défendre.

L’obscurité est presque totale, je n’aperçois que de vagues ombres dont l’une semble bouger dans ma direction. Des larmes de terreur menacent de m’échapper.

Au moment où une main me saisit la cheville, j’aimerais hurler pour alerter quelqu’un mais ma voix semble s’être éteinte. J’entends le clic caractéristique d’une paire de menotte et ma jambe droite se retrouve entravée au pied du lit. Le temps que ma jambe gauche subisse le même sort, je crois deviner l’identité de mon visiteur :

« Mathieu ? »

Un petit rire me répond et je sais que j’ai vu juste.

La colère m’envahit soudainement, chassant toute la crainte que peut m’inspirer ce garçon. Je le hais pour ce qu’il a fait à Jade :

« T’es vraiment un enfoiré ! »

Je sens le jeune homme remonter le lit pour être à mes côtés.

« Quoi, tu m’en veux pour tout à l’heure ? Jade ne fait pas bien les cunni c’est ça ? »

Je m’arc-boute soudainement, espérant parvenir à le frapper d’une manière ou d’une autre mais il se contente de rire. Sa main remonte le long de mes bras et tâte les menottes.

« Ah ouais quand même. Ça ne doit pas être évident de dormir avec ça !

- C’est peut-être ce qui t’attends si quelqu’un te découvre ici. J’ai cru comprendre que ce n’était pas autorisé. »

J’ouvre la bouche pour avertir un garde mais Mathieu, qui a deviné mon attention, me colle la main sur la bouche :

« Effectivement ce n’est pas autorisé. Quelques amis et moi avons profité que les gardes vous cherchent pour s’introduire dans les dortoirs des soumis. »

Sa main s’écarte et il m’introduit de force un morceau de tissu dans la bouche. A l’aveuglette, il enroule la base de mon visage de plusieurs bandes de gros scotch.

« Je n’ai pas envie que tu me baves dessus du coup j’ai opté pour cette solution. C’est ma chaussette. »

Je suis prise d’un haut-de-cœur en comprenant que ses pieds ont mariné toute la journée dans le tissu que j’ai dans la bouche.

« Je me suis branlé dedans avant que tu n’arrives. »

Un gémissement pitoyable m’échappe. J’ai sa semence dans la bouche ! Je tente de frotter le scotch contre mon épaule mais rien ne bouge. Je repense à ce que m’a dit Romane : “Impuissance totale“. C’est exactement ce que je ressens en cet instant. Mes larmes coulent silencieusement sur mes joues et je prie pour que Mathieu ne s’en aperçoive pas. Je ne veux pas lui donner cette satisfaction.

Mathieu commence à me masser les tétons. Je me débats, en proie à une vive douleur. Les pinces à seins m’ont terriblement meurtri les mamelons et le moindre contact est douloureux.

Je l’entends ricaner.

Sa main descend le long de mon ventre et commence à farfouiller dans mon entrejambe et à me caresser. Il prend tout son temps et la montée de plaisir est terriblement lente. J’allais jouir lorsqu’il arrête brusquement ses caresses :

« Tu sais ce qui m’exciterait vraiment ? C’est de dormir à côté de toi alors que tu es en proie à la frustration. »

Il fixe tant bien que mal un petit vibro au niveau de mon sexe et choisit la programmation sur le minuscule écran.

« Ce truc va vibrer à très faible intensité pendant vingt minutes puis s’arrêter pendant dix. Normalement, les vibrations ne sont pas assez puissantes pour te permettre de jouir. Mais tu vas être excitée pendant quelques trèèès longues heures.

Il s’allonge à côté de moi et nous attendons silencieusement. Je sens la bosse que forme son érection contre ma cuisse.

J’ai beau m’y attendre, le déclenchement du vibro m’arrache un gémissement de surprise et de plaisir mêlé.

Mais Mathieu a bien prévu son coup et effectivement, le vibro s’arrête sans que j’aie pu jouir.

« Alors excitée ? »

Le jeune homme passe sa main dans mon entre jambe.

« Tu es trempée. Je crois que ça fonctionne. Il ne me reste qu’à te souhaiter une bonne nuit ! »

Les heures passent lentement et je ne peux dormir que par intermittence. Et comme le voulais Mathieu, je suis frustrée toute la nuit. Je gémis à travers la chaussette et bouge le bassin, espérant déclencher la jouissance tant attendue mais rien ne vient.

Peu de temps avant que les menottes ne s’ouvrent, Mathieu se réveille. Il frotte son érection matinale contre ma cuisse et murmure à mon oreille :

« Je suis au moins aussi excité que toi ce matin. »

Il baisse son pantalon, exhibant son pénis fièrement dressé. Un sourire malsain aux lèvres, il commence à se masturber juste devant mon nez. Ses vas et vient se font de plus en plus rapides jusqu’à ce qu’il lâche sa semence sur mon visage. Je ferme les yeux tandis que son sperme coule le long de mon nez. Savoir cette substance sur ma peau me fait frémir de dégoût.

C’est à ce moment que les bracelets des menottes s’ouvrent enfin. Je secoue les mains pour réactiver la circulation sanguine tandis que Mathieu regarde le mécanisme avec fascination :

« Ça s’ouvre automatiquement à sept heures ? »

Je hoche sèchement la tête en signe d’assentiment. Pourquoi ne part-il pas maintenant qu’il a eu ce qu’il voulait ?

Un lent sourire se dessine sur le visage du garçon mais je suis trop longue à comprendre ce que cela signifie. Il pèse de tout son poids sur ma poitrine puis me force à remettre les mains dans les menottes. Les membres encore dépourvus de sensations, je ne peux lui opposer aucune résistance. Mes yeux s’écarquillent d’horreur quand je comprends que le mécanisme s’est refermé pour vingt quatre heures. Et comme nous sommes dimanche, il y a peu de chance que quelqu’un se rende compte de mon absence aujourd’hui.

Avant de partir, Mathieu branche le chargeur du vibro et en change la programmation : l’engin va fonctionner à vitesse moyenne pendant quarante minutes puis s’arrêter pendant vingt.

Le jeune homme referme la porte de ma chambre alors que les premières vibrations se déclenchent.

Plusieurs heures passent sans que personne ne me découvre. Quelqu’un a bien toqué mais devant mon absence de réponse, la personne part.

Je me retrouve condamnée à me débattre vainement et à jouir quand le vibro se met en route. Aux alentours de midi, ma vessie pleine me trahit et je sens que je mouille mon lit. J’aimerais disparaitre de la surface de la terre, tant j’ai honte…

Au milieu de l’après-midi, enfin, quelqu’un entre dans ma chambre. Je crains un instant que ce soit Mathieu ou un autre dominant mais il s’agit de Romane. Cette dernière a également dû se trouver face à un apprenti dominant car elle porte un bâillon boule. Je ne peux m’empêcher d’éprouver un peu de plaisir en la voyant ainsi suite à notre dernière conversation. Au moins sait-elle désormais ce que cela fait. Peut-être trouvera-t-elle désormais moins de plaisir à voir les autres soumis se faire torturer.

Elle arrive près de moi et commence à me débarrasser du scotch et de la chaussette qui m’encombre la bouche.

« Merci. Merci beaucoup Romane. Je crois que Mathieu a laissé les clefs des menottes sur le bureau. Tu veux bien me libérer les pieds, je me sentirais déjà mieux. »

La jeune fille ne répond rien mais saisit une bouteille d’eau sur la table puis la penche au-dessus de ma bouche. Je n’ai rien bu depuis des heures et je vide goulument la bouteille.

« Merci, vraiment. Je sais que ce n’est pas très agréable mais tu voudrais bien aussi retirer le vibro, ce truc me rend dingue.

Romane n‘esquisse aucun geste, ni vers le bureau ni vers le vibro. Elle s’assoit près de ma tête, passe les mains derrière sa nuque et retire le bâillon.

« Mais… Il n’y avait pas de cadenas ?

- Non, je me le suis mis moi-même. Je voulais savoir quelle douleur il provoquait. Tu avais raison, je l’ai gardé moins d’une demi-heure mais j’ai mal à la mâchoire. »

Cette fille est vraiment dérangée. Je tente malgré tout de sourire :

« Au moins maintenant, tu n’auras plus aucun plaisir à regarder les autres avec. »

Elle contemple le bâillon un long moment puis affirme :

« Au contraire, je trouve encore plus excitant de savoir quelle torture subit la personne. »

Elle lève les yeux vers moi et penche la tête sur le côté :

« C’est Mathieu qui t’a fait ça ?

- Oui. Il a passé la nuit ici. » Une bouffé de colère me saisit : « Si ce n’est pas trop te demander, tu veux bien m’aider un peu maintenant ! »

Mais Romane ne fait toujours aucun geste. A ce moment, les vibrations reprennent sur mon clitoris. Je me mords la lèvre en gémissant de plaisir et de douleur mêlés.

« Tu sais, je crois que je peux comprendre Mathieu. Te voir impuissante ainsi m’excite à un point que tu n’imagines même pas. »

En guise de démonstration, elle passe sa main sur son entre jambe et la ressort gluante de cyprine.

« Je pourrais faire ce que je veux de toi : te mordre, te griffer, te caresser, te masturber, remplir tes orifices d’objets tous plus douloureux les uns que les autres. Et tu ne peux rien faire pour m’en empêcher. »

Je commence vraiment à avoir peur maintenant. Elle a raison, je suis impuissante et elle, elle est complétement folle et susceptible de me faire subir les pires sévices.

Je tente de la raisonner :

« On est tous dans la même situation. Le mieux est plutôt de s’entraider tu ne crois pas ? Et avec un peu de chance, on pourra même sortir de cet endroit.

- Oui peut-être. Mais en attendant, je préfère m’amuser plutôt que de crever de trouille comme vous autres. »

Elle se penche vers moi pour m’insérer son bâillon boule dans la bouche puis le serre plus que de raison.

Sa main entreprend ensuite d’explorer mon corps dans les moindres détails. Elle me caresse la joue, me malaxe les seins, caresse mon ventre et mes cuisses. Et tout cela avec beaucoup de douceur. Ses caresses aériennes s’ajoutent à l’action du vibro et je me retrouve bientôt à haleter dans un état second, à l’écoute des moindres sensations de mon corps. Elle s’allonge près de moi, sa bouche emprisonne l’un de mes tétons et commence à le suçoter tandis que sa main caresse mon sexe de concert avec le vibro. Je sens le plaisir me submerger et un puissant orgasme me ravage.

Tandis que je reprends mon souffle, elle entreprend de se caresser elle aussi et son souffle s’accélère contre ma joue. Je l’entends jouir bruyamment puis nous restons l’une à côté de l’autre à reprendre notre souffle.

Elle a été très douce, très sensuelle, très différente de tout ce que me font subir les dominants. Je suppose qu’une vraie relation sexuelle ressemble un peu à cela et pendant un instant, on pourrait presque penser que nous somme amantes.

Sauf que je ne suis que sa prisonnière, enchainée, bâillonnée, et elle profite de mon impuissance pour me soumettre à sa volonté. Je ne voulais pas plus de ses caresses que de celles de Mathieu. Elle peut être douce dans ses gestes, la vérité c’est qu’elle ne vaut pas mieux que les apprentis dominants qui s’amusent à nous torturer.

La jeune femme finit par se redresser. Elle attrape les clefs des menottes sur le bureau et me les lance sur le lit. Puis elle quitte la pièce, m’abandonnant à ma triste situation.

Lorsque le garde passe à dix heures, il hausse un sourcil d’étonnement mais ne fait pas le moindre commentaire.

Je passe une deuxième nuit à dormir par intermittence, le vibro continuant sans relâche de me torturer, la mâchoire plus douloureuse de minute en minute, mon oreiller trempé de bave et mes draps d’urine.

Lorsque le mécanisme des menottes s’ouvre à sept heures le lendemain et que je peux enfin me libérer et me redresser, j’en pleurerais presque de joie.

Je prends une longue douche, change mes draps en vitesse puis descend à la cantine, le ventre criant famine. Je n’ai rien mangé depuis samedi midi et j’entreprends de dévorer tout ce qui passe à ma portée.

Toutefois, quand je vois Jade s’assoir à une autre table et éviter mon regard, je sens mon appétit me quitter. Il semblerait qu’elle m’en veuille vraiment pour ce qui s’est passé samedi. Notre amitié tout juste naissante en a pris un sacré coup. Me parlera-t-elle de nouveau ? Je m’aperçois que l’idée de perdre Jade m’est intolérable. Elle a été là avec moi dès le début et nous avons affronté ensemble les premières difficultés. Cet endroit est l’enfer sur terre et je ne me vois pas y faire face sans la jeune femme à mes côtés…

C’est le cœur lourd que je me rends en cours d’histoire.

Je m’installe au fond de la pièce, soulagée de voir que Mathieu ne s’installe pas à côté de moi.

La prof arrive. Il s’agit d’une femme d’une quarantaine d’années, aux cheveux courts et châtains foncés. Un peu enrobée, elle a un visage jovial que contredit son regard malveillant et répond au nom de madame Possat.

Elle se tourne immédiatement vers moi, sourire aux lèvres.

« Votre professeur de littérature a corrigé vos copies. Leïla, c’est toi qui as minoré ce premier DS. »

Je me retiens de lui expliquer à quel point je m’en fiche lorsqu’elle reprend :

« Dans cet établissement, nous avons une tradition. Celui ou celle qui minore un DS est puni jusqu’au DS suivant, et ce dans le but de vous pousser à donner le meilleur de vous-même. » L’enseignante fait alors signe à l’un des deux gardes chargés de nous surveiller aujourd’hui. Ce dernier apporte une chaise dans la classe et la pose devant le bureau que j’ai choisi. Je sens la nausée me gagner à la vue d’un gode vaginal de belle taille fièrement dressé au milieu de la chaise. Ils ne s’attendent quand même pas à ce que je m’empale dessus ?

L’un des hommes lubrifie rapidement l’objet puis la prof m’ordonne :

« Assieds-toi. »

Comme je ne bouge pas, les gardes m’attrapent chacun par un bras et une jambe et me porte au-dessus du gode. J’hurle, me débats, donne des coups mais cela ne les empêche pas me laisser glisser doucement sur l’objet.

Quelle douleur mon Dieu ! J’ai l’impression que l’on me déchire les entrailles. Je hurle tandis que l’objet s’enfonce toujours plus profondément. La douleur est tellement insoutenable que je menace de m’évanouir. C’est la première fois que quelque chose entre par cet orifice et cela s’est fait bien trop vite pour que je puisse m’habituer à la taille du gode.

Les deux hommes me soutiennent à moitié alors que mes fesses touchent enfin la chaise. Dans un état second, je les vois m’attacher les jambes, les cuisses et le buste à la chaise afin de m’obliger à rester empalée.

Tout ce temps, l’enseignante m’a observée, un sourire satisfait aux lèvres.

« Saches à l’avenir que mes collègues et moi acceptons que vous vous touchiez pour vous assoir plus facilement. Nous allons maintenant commencer le cours. »

L’enseignante commence à parler mais je ne l’écoute pas. Je gémis faiblement, le sexe écartelé par cette intrusion que représente le gode.

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