Chapitre 6

2 minutes de lecture

Je suis désolée Luc, je ne voulais pas te mettre dans l’embarras.

Ah ouais, en balançant tout ?

Mais tu m’as dit toi-même que ce n’était pas illégal, j’ai cru que Marc était au courant c’est tout. Vraiment désolée.

C’est ça tu es désolée. Ne t’inquiètes pas ma vieille, je ne vais pas me laisser faire. Tu te crois en terrain conquis ? Je n’ai pas dit mon dernier mot, pensai-je.

Allez, on boucle la collection et on en parle plus.

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Maintenant que la collection est passée, on va pouvoir passer à autre chose Luc, non ?

Si tu le dis, c’est à toi qu’ils ont confié ce projet, pas à moi.

Oh arrête, on travaille ensemble non ? Et du boulot, il y a pour deux tu crois pas ? On va s’organiser et on va bosser ensemble, comme pour la collection. Ça avait bien fonctionné non ? Peu importe qui est aux commandes.

Fini les envies de câlins. J’ai juste envie de l’étrangler maintenant.

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Les jours ont passé. L’ambiance électrique de la collection s’est apaisée. Mais pas mes rancunes. J’étais rentré en mode vengeance. Je cherchais déjà à mieux cerner le personnage. On dit bien que pour combattre un adversaire il faut d’abord apprendre à le connaître. Mon plan consistait à lui faire croire que le passé était le passé, que j’avais passé l’éponge. Bref jouer au faux cul, art qu’elle maîtrisait si bien depuis son arrivée ici.

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Le nouveau projet a démarré. Nous avons reçu les directeurs de la chaine d’hôtel, recueilli leurs besoins et visions, et nous avons commencé à plancher. Finalement, ça devenait amusant de la voir patauger dans tout ça. Mais moi je restais à ma nouvelle place de sous-fifre. Plus question de l’aider pour quoi que ce soit, juste le minimum syndical.

Et mes horaires s’en sont sentis soulagés. Eloïse ne profitait pas plus de moi, mais mon pote oui.

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La vengeance s’est présentée finalement rapidement. C’est notre secrétaire qui m’en a fourni l’occasion sans le savoir.

Luc ? Tu pourras dire à Lisa que son mari arrivera plus tard que prévu jeudi et qu’il propose de venir la chercher directement ici au lieu de chez eux ?

Pas de problèmes, tu peux compter sur moi. Rire sarcastique intérieur.

Jeudi ? Bien, j’avais deux jours pour échafauder un plan. Mais déjà, une idée germait en moi.

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