Angéla

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Enregistrement n°4 :

- Je vous laisse continuer, madame Viton.

- Merci, après le coup dans le nez, il m'a brisé les côtes et mes organes ont souffert. J'ai rampé jusqu'à la cuisine, il m'a suivit de toute sa hauteur, un couteau était dans sa main, il était prêt à me massacrer.

Mais par miracle, un voisin est intervenu, il m'a sauvé la vie, il avait appelé la police qui est vite intervenue, ils m'ont accompagnée à l'hôpital, où j'étais prise en photo sur toute les coutures et m'ont posé des questions.

L'agresseur s'est fait choper par mon sauveur, qui l'avait maîtrisé en lui donnant un coup fatal derrière le crâne. Il ne s'est pas réveillé.

Il a été embarqué.

S'il vous plaît, faites en sorte qui ne soit pas jugé coupable, mais en tant que de la légitime défense. Il ne faut pas qu'il aille en taule, je m'en voudrais.

- Ne vous inquiétez pas, il aura un bon avocat, je peux lui en prescrire une, je vais vous donner son nom, ça sera à lui de la contacter, je n'ai pas ses coordonnées sur moi.

- Très bien, je vous écoute. Dit elle en sortant un crayon et une feuille de son sac.

- C'est maître Villas Marion, à Nottingham.

- Merci maitre Bryans de m'avoir écouté et d'avoir été patient. je peux m'en aller à présent ?

- Vous êtes libre de partir, n'oubliez pas votre convocation de cette après-midi, que vous devrez présenter au gars de la sécurité.

-Je serai à l'heure vous pouvez en être sûr. Dit-elle arborant le sourire plus rayonnant depuis son arrivée. Elle prend ses affaires et s'en va.

Je fais de même et pars directement à mon bureau, pour préparer ma plaidoirie. je pince une cigarette au bec et la savoure comme si c'était la dernière.

- Tu sais que tu vas en mourir de cette merde ! Angéla comme à son habitude ne prévient pas de son arrivée.

-Tu sais que tu meurs de ça ou d'autre chose c'est pareil. Désolé ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Dis je confus, dis-je, faisant preuve de bonne volonté, je jette ma cigarette. J'enfonce mes poings dans mes poches

Aller au travail à pied ça me détends, mais le manque de nicotine se fait ressentir, j'essaie de détourner l'attention en engageant la conversation avec mon ange gardien.

- Raconte-moi ton histoire, on a encore vingt minutes de marche je suis impatient de te connaître plus en détail et commnce par le début je veux tout savoir.

- Très bien, monsieur. Dit elle sur un ton taquin.

Je m'appelle Angéla Sélène j'ai 18 ans depuis l'accident, j'habitais une des plus belle ville de France, celle de Nice, où le soleil brille la plupart du temps, c'est une citée où la joie de vivre est contagieuse.

A six ans j'étais déjà une petite fille rebelle, je refusais d'obéir a mes parents, quand je n'avais pas envie de travailler à l'école, je ne le faisais pas, je perturbais mes camarades et finissais souvent au coin.

A l'adolescence, j'ai eu ma période gothique où j'étais tout le temps habillé en noir et écouter du "Nightwish" et à 16 ans j'ai rencontré le grand amour, il s'appelait Maxime il avait 17 ans, on s'est rencontré pendant le cross du lycée, nous avons fini dernier en mode foutisme. On s'était bien marré et on s'est très vite embrasser, c'était le plus beau jour de ma vie.

Il venait manger à la maison, mes parents l'ont vite adopté, j'étais inscrite dans une école très bien réputée, mais je n'ai pas pu réaliser aucun de mes rêves, je voulais devenir une grande styliste.

Le jour de mon accident, on avait passé l'après-midi à la patinoire, il faisait très froid et les sols étaient glissants. Maxime voulait me raccompagner en voiture avec sa mère mais j'ai refusé son offre, je ne voulais pas déranger, je ne sais pas ce qu'il devient aujourd’hui, il est peut-être marié et une famille nombreuse.

Je longeais les abords de la forêt quand j'entendis au loin des pneus qui crissaient, je me suis retournée et j'ai vu le camion foncer sur moi, sa remorque se déportait faisant dériver sa cabine et il perdit le contrôle de son véhicule et me percutais de plein fouet, et depuis je erre entre toi et ton esprit.

- Quelle histoire ! Je suis stupéfait de la force que tu as aujourd’hui, malgré tout ce que tu vois et subis à travers nous. Je ne comprends pas pourquoi tu es encore ici, tu mériterais d'avoir une vie plus paisible.

- Merci, c'est gentil si je pouvais j'irai voir mes parents et Maxime mais je ne sais pas comment y aller. Et toi c'est quoi ton autobiographie ?

- Moi ! Rien d'extraordinaire, une enfance heureuse avec des parents aimants, j'étais amoureux éperdument d'une fille, mais la vie professionnelle nous ont séparés je suis resté à Nottingham et elle, elle est partie à New York pour devenir mannequin. Je suis devenu avocat. Voilà comme je te l'ai dit il n'y a rien d'excitant. Lui dis-je en souriant.

L'audience s'est très bien passé, son voisin est libre et sortie d'affaire. Le meurtrier a succombé à ses blessures dans l'ambulance, c'est une bonne affaire pour les jeunes femmes du pays donc le jugement à été annulé. Madame Viton va tranquillement se remettre de ce mauvais cauchemar, avec l'aide de ses proches .

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