La fin du massacre

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Je marche dans le couloir qui mène à la sortie et monte quelques marches pour parler à Barry. En chemin, je rencontre quelques collègues qui descendent, on discute de choses et d'autres choses, on se dit bonjour et on se sépare. Quand je m'approche du lieutenant, où il parle déjà avec une personne que j'ai rencontré plus tôt dans la journée.

Au rez-de-chaussée se trouve un très grand espace qui nous sers de salle commune, la pièce est séparé par huit box à partager entre le lieutenant et ses collègues, le mien se situe en peu en retrait, avec des dossiers éparpillés un peu partout, un bureau en chêne et un fauteuil en cuir noir sur roulettes. Je le vois assis sur une chaise avec un homme au corps énorme, plein de graisse partout. Je les rejoins en me rapprochant, je sens une odeur nauséabonde qui me soulève le cœur et me donne la nausée. Je la reconnais tout de suite. C'est notre boulanger, mais qu'est-ce qu'il fait ici ?

— Commissaire! Surpris, il se jette hors de sa chaise et d'un mouvement de la main qu'il tend devant lui, me présente l'homme que j'ai vu plus tôt.

- Voici M. Nathan Valin. Il s'est présenté car il comprenait que la situation était vraiment inquiétante, il voulait savoir ce qui allait arriver à son magasin, compte tenu de la situation actuelle, je lui ai conseillé d'attendre les ordres et le discours du maire et il voulait faire amende honorable pour ses actions envers vous, il ne sait pas si sa culture a à voir avec ce qui se passe et ce qui influence la ville, mais il est prêt à faire ce qu'il faut pour vous aider.

Monsieur Valin s'appuie sur une chaise, les doigts croisés et les poings sur la bouche, les coudes sur les genoux, les jambes tremblantes de nervosité, l'air hagard perdu loin devant lui. Il attend avec impatience qu'on termine notre discussion et de lui dire ce qu'il doit faire ensuite. Le commissaire lui explique que jusqu'à présent leurs jambes et leurs poings sont liés.

— Avez-vous réussi à joindre Monsieur le Maire ? Demande-t-il en s'asseyant sur la chaise en face de lui.

— Nous avons rendez-vous avec lui dans une heure, en attendant il a ordonné aux soldats d'arrêter les fusillades, et il a promis de mettre un terme à cette folie ! Son élocution se passe aux camps militaires, À partir de là, c'est aux spécialistes d'accomplir leurs tâches.

— Monsieur Valin, vous êtes libre de partir pour le moment !

Il se lève, se dirige vers la sortie et prend le chemin du retour.

Barnes et Barry sont assis face à face. Quand je suis soudainement pris par un gros coup de barre, je baille aux corneilles ! J'ai hâte que cette histoire se termine ! Je me lève pour étirer mes membres, étirant mes bras aussi loin que je peux.

— Nous devons y aller maintenant, je ne veux pas que nous soyons en retard pour les nouvelles. Je vais chercher les dossiers du médecin légiste qui a dû les finir, et j'irai là-bas.

- Madame, en ce jour fatidique où les gens se sentent impuissants face à ce qui se passe, moi et l'agence régionale de santé nous ordonnons la fin des massacres, nous avons suffisamment de ressources et de spécialistes pour prodiguer les soins nécessaires à chaque patient. Les militaires se retireront de cet aujourd'hui même. Nous mettrons tout en œuvre pour que chacun de vous reçoive les meilleurs soins ou les meilleurs hôpitaux psychiatriques.

Spécialistes, médecins-chefs, infirmières applaudissent et crient de joie, la vie va enfin reprendre ses droits.

Monsieur le maire reprend ses notes et descend de la balustrade et part suivit du commandant et le président de l'ARS. Ils continuent à parler ensemble sans entendre ce qu'ils disent.

Nous sommes tous heureux de cette excellente nouvelle et chacun de nous suit son propre chemin. Les médecins courent vers les patients qui sont toujours assis sur les bancs devant la balustrade, les psychotropes administrés juste avant le discours sont si forts qu'ils sont léthargiques et ne bougent pas, quelques personnes ont suivi l'histoire devant les fenêtres à chaque étage, et ceux qui restent à l'intérieur, souffrent le plus alors les infirmières vaquent à leurs occupations et courent dans tous les sens.

- Il est temps pour vous d'aller te reposer et de te dire bonne nuit et à ce soir. Angela s'est évanouie dans un murmure avec un sourire chaleureux.

J'agite la main et lui toune le dos pour enfin rejoindre le confort de ma maison et la chaleur du corps de ma femme et embrasser mon fils avant qu'il s'endorme.

Les jours suivants, les malades ont reçu les soins nécessaires, les plus fous sont dans les meilleurs endroits où ils reçoivent les soins nécessaires. Une fois toutes les sources nocives détruites, la vie reprend tranquillement son cours, mais ce jour restera gravé dans leurs cœurs.

Quand je rentre à la maison, je respire tout l'air autour de moi et je sens la soupe de légumes à la viande. Je sens tous mes membres se détendre et je suis content d'être de retour.

Je me perds dans mes réflexions, me disant que si c'est comme ça tous les soirs, je ne vais pas m'en sortir physiquement.

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