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Au loin, un commandant de bataillon lourdement armé a crié. Attendant les ordres au garde à vous, un fusil à l'épaule.

Ces fous bons pour l'asile gesticulent dans tous les sens dans un délire incontrôlé, en blouse blanche, les bras enveloppés dans des manches qui se ferment dans le dos.

— En joue ! Les soldats déverrouillent les mitraillettes MP40. Visent leur objectif.

— Feu ! Crie l'homme qui l'a commandé. Ils appuient sur la détente et tirent.

Les soldats baissent à nouveau leurs armes et y restent jusqu'à ce qu'on leur ordonne de rompre les rangs.

Les coups de feu étaient assourdissants et tous les cadavres sont tombés en même temps, volant presque dans le ciel. La blessure causée par la balle a laissé du sang sur leur front.

— Jusqu'ici quatre corps, si on continue comme ça, on ne pourra pas survivre sur cette terre ! Mais nous n'avons pas d'autre choix que de ralentir la propagation de ce virus jusqu'à ce que nous soyons au courant de son origine, a déclaré le général. Il a quitté la scène du crime et a rejoint son escouade les bras croisés derrière le dos et le dos courbé.

Puis il s'est rendu à l'hôpital militaire, où il y avait des tentes et des médecins qui sont venus en renfort.

— Depuis que le maire a autorisé les camps militaires sur le terrain de l'hôpital, nous sommes moins surchargés. Affirme le doc’.

— Mais celui qui ordonne ces meurtres est cinglé, orchestré l'exécution de fous et des suicidaires, c'est de la folie, c'est de la trahison ! L'infirmière se tourna furieusement vers le couloir, s'éloigna nerveusement d'un pas rageur.

Le médecin regarde par la fenêtre les soldats toujours au peloton d'exécution.

Ils les ont recouverts de draps blancs et ont ramassé le cadavre gisant au sol et la balance du camion Peugeot DKS Croix-Rouge.

Lorsque la voiture de police s'approche de l'entrée de l'hôpital, qu'il freine si fort que son corps se jette en avant et que la voiture glisse de manière incontrôlable sur le gravier, le médecin court le plus vite possible pour savoir qu'il s'agit d'une urgence.

— Prends vite le brancard et appelle des renforts, en désignant la civière déjà entre les mains des infirmiers, je vais le rejoindre.

L'infirmière a couru vers eux pour leur expliquer la situation, et nous les avons vus se précipiter dehors. L'infirmière prépare un nouveau lit en changeant les draps et taies d'oreiller et tout le matériel médical.

Dehors, le médecin s'est approché du conducteur, a tourné la tête vers l'habitacle et a frappé à la vitre avec un doigt crochu.

Barnes baisse la vitre et le médecin fronce le nez en sentant l'odeur infâme et demande :

— Monsieur, que s'est-il passé ? Regardant la vieille dame assise à sa droite, toujours inconsciente.

— J'étais sur le point de rentrer à la maison, et après lui avoir dit au revoir, je l'ai entendue crier, je suis revenue et j'ai vu la scène où elle allait chier !

— Connaissez-vous le nom de cette dame ? Prenant des notes dans son cahier et son crayon suspendu au-dessus de la page, attendant une réponse tout en continuant à la poser. Il porte une paire de petites lunettes rondes et une chaîne pend autour de son cou.

— Certainement ! C'est ma voisine. Elle s'appelle Josiane. Elle a 78 ans cette année. Son mari est décédé il y a quelques années. Elle ne peut pas avoir d'enfants. Elle aime beaucoup son caniche Leduc. Je ne la connais pas assez bien pour vous raconter ses antécédents médicaux.

— Vous connaissez déjà son identité, ce qui nous suffit. Les personnes âgées sont les plus vulnérables et les plus fragiles, ainsi que mentalement, elles se retrouvent souvent isolées du monde extérieur. Il arrive souvent qu'ils ne s'en sortent pas indemnes, et malheureusement, ces personnes sont souvent les plus touchées.

Les infirmiers ont attendu la fin de son interrogatoire avant de quitter son poste et d'évacuer le patient de son siège. L'une des deux infirmiers lui a attrapé la jambe et lui a serré le bras par en dessous, l'autre l'a tirée vers lui par le dessous de l'aisselle. Installez-la sur le brancard et transportez-la à l'intérieur, puis les documents en main les suivent.

Barnes s'adossa sur sa carrosserie et alluma une cigarette Marbas importée directement des États-Unis. Il attendit quelques secondes, laissant les portes ouvertes, laissant l'odeur s'évaporer.

Une scène au loin le saisit par le cœur, au loin un cimetière est creusé dans lequel les corps sont entreposés et dépasse pour former une montagne de corps.

— Oh mon Dieu ! Si je n'étais plus mort, je serais mort sur le coup. La voix d'Angela s'éleva de terreur, elle couvrit sa bouche avec sa main et ses yeux sortirent de leurs orbites.

Je continue de fixer l'horizon jusqu'à ce que mes yeux se tournent vers la gauche pour révéler les poteaux suspendus avec à leurs extrémités des cordes suspendus dans le vide et le mur d'exécution, où le sang s'est infiltré dans les murs marqués par des balles, laissant d'énormes trous.

— Nous devons découvrir ce qui infecte tous ces gens, j'espère que cela a quelque chose à voir avec le pain que j'ai envoyé au labo.

— Malheureusement, je ne peux pas tous les sauver, ma mission est de te protéger.

— J'ai besoin de revoir le coroner une fois de plus pour voir s'il a les résultats et j'ai peur d'avoir de mauvaise nouvelles en montrant du menton toutes les personnes présentes au loin.

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