La place à la terreur

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Le chemin du retour se passa dans un silence de plomb. Je cherche depuis un quart d'heure pour me garer et sors.

Quand je rencontre ma voisine, je suis sur le trottoir d’en face.

Bonsoir, commissaire ! Ma voisine me sourit en promenant le chien.

Bonsoir, Mme Perlson, comment allez-vous aujourd'hui ?

Oh ! Vous savez, à 78 ans, je ne fais plus de vieux os.

Je lui souris et marche le long du chemin, le dos raide, cambré.

Quand j'entends soudain ma voisine crier à mort, je cours vers elle. Quand j'arrive, je vois son chien courir dans la direction opposée. Je m'approche suffisamment, elle défèque et descend le long de ses jambes dans sa robe à rayures bleues pastel, et elle s'accroche au bas-ventre dans une douleur atroce.

Manquer plus que ça ! J'essaye de la rassurer ; mais je suis moi-même lamentable. Je la tiens sous mes aisselles et la soutiens. 

Je vous emmène à l'hôpital ! Je marche vers mon véhicule. Ça sent partout dans la voiture, mais je ne peux pas me résoudre à la laisser là ! J'ouvre la fenêtre et respire l'air frais et me laisse éveiller et loin de l'infâme odeur.  

Je la regardais de temps en temps pour voir si elle allait y rester, mais elle s'est juste évanouie, je voyais sa respiration faire de légère inspiration, expiration. 

 Elle semblait si calme, toute la douleur avait disparu, mes oreilles pouvaient se reposer et ses cris aigus me piquaient les tympans.  

Qu'est-ce que tu fais ? J'entendis soudain.  

J'ai sauté sur place et j'ai dévié de ma trajectoire, j'ai commencé à freiner par réflexe et mon corps a bougé d'un coup. Les roues ont fait un bruit dur et ont finalement atterri hors de la route. 

 Putain ! Tu veux me foutre en l'air ! Tu ne peux pas intervenir comme ça, je vais finir par avoir une crise cardiaque.  

Je l'ai regardée dans le rétroviseur, mettant une main sur mon cœur. 

Comment veux tu que je te prévienne, tu penses que j'ai le fax ! Elle a commencé à rire et à me taquiner en même temps ! 

Non, mais essaie de comprendre que s'ils me voient parler dans le vide, ils me traiteront de fou. 

 Pourquoi es tu ici, nous n’avons pas mangé le pain. 

 Je suis contente que tu m'aies fait confiance. Tu sais que je suis comme toi dans cette histoire, je ne comprends pas ce que je fais là ! J'ai débarqué du jour au lendemain, tout ce que je sais c'est que j'étais à tes côtés après les obsèques. Maintenant, nous devons nous assurer que nous nous entendons bien. Comme je te l'ai dit, je ne te veux aucun mal.  

hein! quel enterrement! dit il surpris.

Je ne dis pas que vous avez participé, mais la personne qui te remplace tout au long de la journée. Il s'appelle Jordan. Il est avocat et il doit défendre les criminels, mais il ne les arrêtera pas. Et toi, tu es un commissaire, menant la vie dure. 

(proche de l'hôpital)

Mettez ces fous en ligne !  

Au loin, un commandant de bataillon lourdement armé a crié. ,

Attendant les ordres un fusil à l'épaule. Des gens bizarres gesticulant dans tous les sens dans un délire incontrôlé, dans leurs blouses blanches. 

En joue feu ! les soldats déverrouillent les mitraillettes MP40, appuient sur la gâchette et tirent. 

Les soldats baissent à nouveau leurs armes et y restent jusqu'à ce qu'on leur ordonne de rompre les rangs. 

Le bruit des balles est assourdissant, les cadavres tombent en masse.  

Nous voyons leurs têtes trouées et sanglantes se diriger vers le sol. Quatre corps jusqu'à présent, si nous continuons, nous ne serons fondamentalement pas suffisants pour vivre sur cette planète ! Dit le général. Il sortit, les bras croisés derrière le dos, le dos courbé. 

Il se rend dans un hôpital militaire où se trouvent des tentes et quelques spécialistes en temps d'épidémie. 

 Depuis que le maire a autorisé les camps militaires sur le terrain de l'hôpital, nous sommes moins surchargés.  

Mais ordonner la mise à mort de fous et de suicidaires, c'est de la folie ! le médecin regarde par la fenêtre pendant que les soldats travaillent.  

Ils les recouvrent de draps blancs, ramassent les corps gisant par terre et les balances dans leur Peugeot DKS, un fourgon de la Croix-Rouge. 

Je pars rejoindre ma famille, je monte en voiture.

Le chemin du retour se passa dans un silence de plomb. Je cherche depuis un quart d'heure pour trouver une place de parking. Sors de l’habitacle.

Quand je rencontre ma voisine, je suis sur le trottoir d’en face.

Bonsoir, commissaire ! Ma voisine me sourit en promenant le chien.

Bonsoir, Mme Perlson, comment allez-vous aujourd'hui ?

Oh ! Vous savez, à 78 ans, vous ne faites plus de vieux os.

Je lui souris et marche le long du chemin, le dos raide, cambré.

Quand j'entends soudain ma voisine crier à mort, je cours vers elle. Quand j'arrive, je vois son chien courir dans la direction opposée. Je m'approche suffisamment, elle défèque et descend le long de ses jambes dans sa robe à rayures bleues pastel, et elle s'accroche au bas-ventre dans une douleur atroce.

Manque plus que ça ! J'essaye de la calmer ; mais pour le moment je suis moi-même lamentable. Je la tiens sous mes aisselles et la soutiens.

Je vous emmène à l'hôpital !Je marche vers mon véhicule. Ça sent partout dans la voiture, mais je ne peux pas me résoudre à la laisser là ! J'ouvre la fenêtre et respire l'air frais et me laisse éveiller et loin de l'infâme odeur.

Je la regardais de temps en temps pour voir si elle allait y rester, mais elle s'est juste évanouie, je voyais sa respiration faire de légère inspiration, expiration.

 Elle semblait si calme, toute la douleur avait disparu, mes oreilles pouvaient se reposer et ses cris aigus me piquaient les tympans.  

Qu'est-ce que tu fais ? J'entendis soudain.  

J'ai sauté sur place et j'ai dévié de ma trajectoire, j'ai commencé à freiner par réflexe et mon corps a bougé d'un coup. Les roues ont fait un bruit dur et ont finalement atterri hors de la route. 

 Putain ! Tu veux me foutre en l'air ! Tu ne peux pas intervenir comme ça, je vais finir par avoir une crise cardiaque.  

Je l'ai regardée dans le rétroviseur, mettant une main sur mon cœur. 

Comment veux-tu que je te prévienne, tu penses que j'ai le fax ! Elle a commencé à rire et à me taquiner en même temps ! 

Non, mais essayez de comprendre que s'ils me voient parler dans le vide, ils me traiteront de fou. 

 Pourquoi es tu ici, maintenant que nous n’avons pas mangé le pain. 

 Je suis contente que tu m'aies fait confiance. Tu sais que je suis comme toi dans cette histoire, je ne comprends pas ce que je fais là ! J'ai débarqué du jour au lendemain, tout ce que je sais c'est que j'étais à tes côtés après les obsèques. Maintenant, nous devons nous assurer que nous nous entendons bien. Comme je te l'ai dit, je ne te veux aucun mal.  

Je ne dis pas que vous avez participé, mais la personne qui te remplace tout au long de la journée. Il s'appelle Jordan. Il est avocat et il doit défendre les criminels, mais il ne les arrêtera pas. Et toi, tu es un commissaire, menant la vie dure. 

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