The damned

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Le 9 novembre 1940, à the damned.

Dehors, les brancards attendaient leur tour pour déposer leurs patients. Ils exhalent le souffle de la maladie et de la mort. La météo n'est pas favorable, la pluie et le vent apportent l'odeur directement dans nos narines, ce qui nous donne envie de vomir.

Au moment de les déposer, nous sommes entrés dans l'hôpital délabré qui n'avait pas survécu aux bombardements. Les charnières de la porte d'entrée ne tiennent plus, les fenêtres sont bloquées par des draps tachés de sang et le lit en fer forgé ne peut être soutenu que par des cales en vieux journaux. De chaque côté, les infirmières portaient des chemises et des jupes très blanches, assorties à des collants opaques, des tabliers brodés d'une croix rouge et des coiffes blanches sur la tête.

Il y a une grande panique à l'intérieur, les médecins et les infirmières tenaient une civière à la main et ils ont dû patauger entre toute la profession médicale.

- Docteur, depuis ce matin, cinq d'entre nous sont morts et dix autres sont dans un état critique.

-Non ! Non ! L'homme a crié pendant les hallucinations et a croisé les bras sur son visage pour se protéger contre des ennemis imaginaires.

- Laissez-moi, ne les laissez pas m'attraper, je suis pourchassé par la Gestapo ! Le patient crie de son lit.

- Donnez-moi un seau pour que le patient ne vomisse pas sur le lit.

- Un autre arrive ! Avertissez le médecin, Il s'est plaint de maux d'estomac.

Il continue son chemin vers le médecin, toujours penchée en deux, souffrant le martyre.

- Infirmière ! Mettez-le sur un lit et donnez-lui les premiers soins ! Dit le docteur en désignant le dernier lit vacant.

Quand il commence soudainement à vomir toutes ses tripes.

- Faites-lui de la place et libérez-moi ces cadavres, jetez-les dans la fosse commune !

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le 1 mai 1940, à the damned

À cause de l'occupation allemande, notre commerce s'est arrêté, nous sommes en état de pénurie, nous avons des coupons de pain, donc nous avons droit à 100 grammes de pain par personne.

Un grand groupe de femmes et d'enfants attendaient dehors. Les gosses sont trop naïfs. Cette situation est devenue une habitude en soi. Ils ne savent pas qu'ils ne manquaient de rien et mangeaient à leurs faims, mais ce jour-là a été résolu.

Les bambins ont profité du moment où leurs mères se sont alignées pour jouer et crier dans la rue, et lire la joie et le bonheur dans leurs yeux.

Lorsque l'une de nous a été appelé, nous sommes entrées dans le magasin, l'odeur du pain nous a ramenés à notre enfance, et l'odeur du pain grillé sortie du four nous donne du baume aux cœurs. L'intérieur est sobre, et dans le bois brun foncé du comptoir, on peut voir une balance et une caisse enregistreuse. Au fond, on voit le boulanger commencer à travailler avec sa spatule à pain en bois, mettre le pain dans son four en pierre chauffé au feu de bois.

Nous avons mis le pain sous nos aisselles, Gabriel et moi, en marchant dans la rue, nous avons salué des connaissances. Gabriel et ses amis courent et jouent à saute-mouton. Après avoir passé un bon moment, nous rentrons enfin à la maison. Gabriel alla allumer la télé, c'était l'heure de son émission préférée “ les beaux jeudis” une émission jeunesse. Il était assis sur le tapis, le nez appuyé contre l'écran. Je suis assis sur le canapé en train de lire un livre en vêtements amples en chemise de nuit fleurie. Je regarde sous mon roman et je vois ses pattes qui avaient la position du lotus, et la télé n'avait qu'une chaîne, et c'était en noir et blanc. Il porte un short en velours et un polo rouge. 

- Papa sera bientôt de retour.

Il hoche la tête affirmativement, trop concentré pour répondre à la question.

Je vais à la cuisine, épluche quelques malheureuses pommes de terre de notre dernière ration. Tout est sur le feu quand mon mari rentre.

- Bonjour chéri ! installe-toi confortablement et le repas est presque prêt.

- Bonsoir mon rayon de soleil. Je vais me rafraîchir et mettre des vêtements plus confortable, je te rejoindrai tout de suite après. En lui attrapant la taille et l'embrassant passionnément sur les lèvres.

Il va dans la salle de bain, enlève tout son équipement. Range son pistolet automatique des années 1935 dans son tiroir à chaussettes. Un casque sur une commode, l'uniforme est soigneusement plié sur un valet en bois. Enfin il portait un pyjama bleu marine à rayures rouges.

- Bonjour mon fils ton show est fini ?

- Oui papa.

- D'accord, allons à table.

- La table est déjà mise.

De la porcelaine exquise et des couverts sont placés sur la table.

- Attention, je viens avec un plat chaud. À dit ma mère avec un plat de gratin de pommes de terre, avec de la viande, avec trois morceaux de pain dans l'autre main.

- Mon chaton, tu peux aller à la cuisine chercher de l'eau, je ne pouvais pas le prendre ? Bien sûr maman.

Il descend de la chaise trop grande pour lui, saute à terre et se dirige vers la pièce.

À son retour, il essaie de poser la cruche sur la table, debout sur ses orteils, seul son nez est visible. Revient s'asseoir sur son siège en utilisant la première marche de sa chaise.

- Merci mon fils.

- Disons le bénédicité. Dit papa en tendant ses deux mains de chaque côté.

Nous nous prenons tous la main et nous récitons tous en chœur :

"Bénissez-nous, Seigneur, bénissez ce repas, ceux qui l’ont préparé, et procurez du pain à ceux qui n’en ont pas ! Ainsi soit-il !"

- Maman, un verre d'eau, s'il te plaît.

- Bien sûr ! Elle la verse dans son verre en lui souriant, son père lui ébouriffant les cheveux.

Maman nous serre un à un en nous le mettant sous le nez, on sent une bonne odeur et on nous met l'eau à la bouche.

Quand il prit le morceau de pain, le père entendit une voix.

- Ne le manger pas...

Le père stoïque arrête son geste au niveau de sa bouche et regarde autour de lui. Personne !

Il va pour le remettre dans sa bouche, mais entend à nouveau.

Non ! Elle crie cette fois, les yeux dans les yeux.

Cette fois l'a bien vue, ce n'était pas une illusion.

Il voit un visage avec des yeux bleus, des cheveux qui bougent tout seuls comme s'il y avait des courants d'air, et sont d'un noir de jaie, elle est grande, et le plus surprenant est qu'elle ne touche pas le sol.

Le père attaque la famille et arrache des morceaux de pain de leurs mains.

- Ne mangez pas ça !! Je ne plaisante pas.

Il les a immédiatement jetés à la poubelle. Tout le monde n'osait rien dire.

Quand les mouches survolaient les ordures, ils mouraient sur le coup.

Ils comprenaient que quelque chose de terrible pouvait leur arriver.

- Comment savais-tu que le pain est toxique ?

- Je vous le dirai plus tard, je dois retourner au poste pour les faire examiner.

Il se précipite dans l'entrée et passe juste son dos son manteau, avec dans les mains le sachet.

Il prend les morceaux avec lui et les referme dans un sac.

Je reviens au plus vite, je les pose et rentre aussitôt à la maison.

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