L'audience

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Jordan Brayans.

Quand Ils s'approchèrent du tribunal, Jordan regarda défiler le paysage à travers la vitre voyant au loin le batiment en briques rouges et sa porte tambour se dressait devant lui.

  • Ca va aller mon neveu, prend sur toi, n'oublie pas que tu as prêté serment et tu ne dois pas manquer à ton devoir. l'encourgea-t-elle une main sur l'épaule.
  • je le sais très bien. disait-il d'un air excédé. Je suis juste fatigué, j'ai une tête à faire fuir un mort et en plus de ça, ces cons n'ont pas voulu décaler l'audience, ni trouver un remplaçant. Je sens que ça être la pire journée de ma vie. Comment crois-tu que je vais être crédible avec cette tronche ? Lui montrant d'un geste son teint blême et ses yeux cernés.
  • je sais ce que tu ressens. C'est une journée difficile, je te soutiens à cent pour-cent. Nous sommes tout bêtement humains nous pouvons pas aller à l'encontre de nos sentiments c'est pourquoi tu dois relacher la pression et continuer de t'ouvrir au monde, mais n'oublie pas si tu as besoin tu me passes un coup de tel et je rapplique aussitôt.

Il perdit le fil de la conversation et la laissa à son monologue. A peine la voiture stationné, il s'activa à sortir et jeta un au revoir susurer.

La force du vent le bouscula vers l'intérieur et se retrouva dans l'immense entrée, où les plafonds étaient dominants, les murs étaient décorés de différents tableaux et des colonnes de pierre soutiennaient les cloisons. Il s'avança vers le vigile en lui présentant sa carte professionnel et monta les marches qui donnaient places aux salles d'audiences. Il inspira profondémment mit sa main sur la poignée et sous son aisselle se trouvait le dossier du jour.

L'accusé était incriminé pour détournement de fonds.

***********

Le 18 mai 2011.

Toujours assis à sa place, l'huissier apparut et alla s'installer dans son box, qui se trouvait devant la juge. Il annonca à haute voix.

  • Silence ! Veuillez vous lever, "la cour de la couronne Royale", présidée par la juge Souares est ouverte.

La juge prit place sur son siège.

  • veuillez vous asseoir. Incita-t-elle

Le greffier s'avanca vers la juge et lui présenta l'affaire du jour.

  • Madame la Juge, un seul dossier aujourd’hui, l'affaire concerne m. Yvan Smith.

Le greffier se tourna ensuite vers les avocats et leur demanda :

  • Est-ce que les procureurs peuvent s'identifier, s'il vous plaît ? Demanda-t-il
  • Mme la juge, mon nom est maître Villas et je représente la poursuite. Elle se rassit aussitôt.

Jordan fit de faire de mon mieux en essayant de se convaincre. Il se lèva en s'aidant de ses poings sur la surface de la table.

  • Madame la Juge, mon nom est Maitre Bryans et je représente l'accusé.
  • Monsieur le Greffier, veuillez s'il vous plaît nous lire l'accusation portée contre

Monsieur Yvan Smith. Demanda la juge.

  • Monsieur, Yvan Smith est accusé de détournement de fonds de l'entreprise "aux coeurs d'ors"

disait le greffier.

Il se tourna vers l'accusé et lui demanda.

  • Que répondez-vous à cette accusation ? Souhaitez-vous plaider coupable ou non-coupable ? Demanda le greffier.
  • Je déclare non-coupable. Annonca-t-il sans une once de remords dans sa voix.

Il se rassit soutenant le regard de son avocat M. Bryans, qui restait lui aussi indifférent devant son sourire narquois.

"Sait-il au moins qu'il a perdu ? Avec ce que j'ai entre les mains, il va sûrement passer une grande partie de sa vie en prison. Mais je dois rester neutre, c'est mon client."

  • Merci, vous pouvez appeler votre témoin. En s'adressant à maitre Villas.
  • La poursuite appelle Sloane Strique à la barre. invita-t-elle à s'approcher.
  • Lever la main droite. Affirmez-vous solennellement de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Demande le greffier.
  • Je le jure ! jura-t-elle la main droite en l'air et la gauche sur la bible.
  • Veuillez dire votre nom et votre adresse à la cour, s'il vous plaît.
  • Mon nom est Sloane Strique et j'habite au 36 rue de la Vallée à Nottingham.
  • Bonjour, madame Strique, êtes-vous la comptable de monsieur Smith, ici présent.

Maitre Villas fit les cent pas, de long en large et s'arrêta de nouveau devant écoutant sa réponse.

  • Oui. Disait elle intimidée, elle enfonça la tête sur la poitrine et jouait nerveusement avec ses phalanges signe de nervosité.
  • Depuis combien de temps exercez-vous ce métier ?
  • Depuis exactement le 1 janvier 2011.
  • Depuis ces dix dernières années, avez-vous remarqué quelque d'anormal ou des anomalies se produire ?
  • Pas au début, je commençais à peine à faire mes preuves, ce n'est que quelque temps après, que j'ai remarqué des prélèvements qui n'étaient pas justifiés sur les comptes de l'entreprise. Au début ce n'était que des petites sommes, mais au fil des années les sommes sont devenus de plus en plus importants. Après avoir découvert la source du problème, j'ai contacté mes supérieurs, qui ont effectué une enquête interne et ce qu'ils ont découvert les notaient sur leurs rapports. Les vidéosurveillances démontrait bien que monsieur Smith ici présent apparassait bien sur les l'une d'elle. Il aurait détourné plus d'un million de couronnes mettant en péril l'entreprise. Actuellement, elle est en redressement judiciaire mettant en péril la vie de plusieurs employés et du directeur. Elle éclata en sanglots.
  • Je n'ai plus de questions pour le témoin. Mme la juge.
  • Est-ce que la défense désire contre interroger le témoin ? Demanda la juge.
  • Merci, Madame la Juge. Disait-il en se levant et en se dirigeant à son tour vers le témoin.
  • Bonjour, madame Strique, je vais aller droit au but, avez-vous quelque chose à voir avec cette affaire ? Est-ce bien votre signature sur ces bordereaux des chèques ? mettant les documents sous les yeux.
  • Oui, mais je ne comprends pas, jamais je n'aurai fait une chose pareille. Il a dû imiter ma signature, je vous le jure, ce n'est pas moi !
  • Très bien ! laissons cette affaire pour le moment. Je n'ai plus de questions pour le témoin. Mme la juge.

En repartant à sa place, il jeta un coup au jury pour voir leurs réactions. Certains furent sûrement de la compassion et d'autres de la pitié. Ils le sauront au moment du verdict.

  • Avez-vous d'autres témoins à interroger, maitre Villas ?
  • Oui, Madame le Juge.
  • Merci, vous pouvez appeler votre témoin.
  • J'appelle monsieur Raphaël Bones à la barre.

Maitre Villas, se redressa et retourna au même endroit, qu'il y a quelques minutes.

  • Levez la main droite et affirmez-vous solennellement de dire toute la vérité, toute la vérité, rien que la vérité ? Dites je le jure.
  • Je le jure ! Répète-t-il.
  • Veuillez dire votre nom et votre adresse à la cour, s'il vous plait ??

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