Reveille toi !

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  • Réveille-toi ! eh ! Réveille-toi ! Murmura une voix à l'oreille de Jordan. Debout ! Hurla-t-elle maintenant.

Il n'arrivait pas à se réveiller, il se trouvait comme paralyser refusant son corps de bouger. Il essaya de gesticuler mais en vain, il commençait sérieusement à paniquer en se posant l'unique question qui lui tarauda dans son crâne. Que se passai-t-il ?

  • Au secours ! Cria-t-il d’un coup d’une voix rauque et tremblante, il se mit à regarder autour de lui avec frénésie et se sentait rassurer quand il découvit qu'il était bien dans son lit.

Il se redressa en se débattait avec la couette de ses pieds se cognant au passage sur l'arrière de la tête sur la tête de lit. Tout ce qu'il vit dans ce cauchemar n'avait rien de réel mais tout se qu'il avait ressentit lui semblait bien réel.

Une voix douce et féminine s'élévait de la salle à manger en l'appelant pour qu'il se lève enfin.Avant de revenir à lui il sentit son corps lui échapper comme s'il voulait rejoindre les cieux. Une question lui restait en suspens : était-ce la faucheuse qui l’appelait et qui était-elle ?

Il se pinça l'arrête du nez avec en prime un mal de crâne à se cogner la tête contre un mur et la journée ne faisait que commencer.

Cette même voix le rejoignit s'asseyant à ses côter, le prit dans ses bras et le berça, lui disant :

  • Chut ! Doucement mon chou, ce n’était qu’un mauvais rêve, je suis là ! à présent, que tu es enfin parmi nous, il faut t'apprêter, nous allons être en retard pour les funérailles de tes parents !

Je me frotte les yeux, et reviens petit à petit vers le monde réel.

  • Tatie, que fais-tu là ? demanda-t-il.

  • Je viens te chercher, tu sais bien, on s’était mis d’accord !

  • Oui, désolé ! s'indigna-t-il. Je n’ai pas très bien dormi cette nuit,j'ai rêvé de cadavres et de sangs s'avait l'air si vrai mais je me sens soulagé à présent, je pars me préparer et reviens aussi vite.
  • Le temps que tu te prépares, je pars t’attendre dans la voiture !

  • Merci, j’en ai pour quelques minutes et j’arrive ! Je n’arrive toujours pas à croire que mes parents m'est abandonnés que vais-je devenir sans eux, je me sens tellement perdu sans eux. Ils n'ont jamais dû prévoir un voyage pour le renouvellement de leurs vœux, ils n'auront jamais du prendre cette avion. Ils devaient attérir au mont fidji mais n'ont jamais pu atteindre leur destiantionn et maintenant je me retrouve seul, ils me manquent tellement. Leurs joies et leurs rires même leurs engueulades me manquent. C'étaient des parents aimants.

  • Tu sais qu'ils étaient heureux de t'avoir eu, mais on ne pouvais pas prévoir qu'ils mourraient aussi jeunes, rien ne le prédissait, c'est le coup du sort, nous ne pouvons rien y faire. Ma soeur et ma meilleure amie me manque, mon beau-frère aussi, nous pouvons qu'honorés leurs mémoires maintenant et essaie de continuer à faire leurs fièrtés.

Ils arrivèrent à la bagnole et Jordan demanda à sa tante si elle pouvait la déposer après l’enterrement devant le Palais de Justice de Nottingham, où il travaillait comme avocat criminaliste.

  • Il n’y a pas de souci ! lui répondit-elle.

Arrivé à l’angle de la rue des anges, ils pouvaient apercevoir l’église, un grand édifice avec son clocher sur la plus haute tour qui était surmontée d’une flèche en pierre.

Ils se garèrent sur le parking qui était situé à l’arrière. Ils descendirent et se dirigèrent vers le Parvis qui menait à la grande galonnière.

La famille les attendaient déjà. Le prêtre était sous le porche et leurs conjurèrent d'entrer.

  • Mes Chers Frères, je vous convie à venir célébrer l’office, nous allons bientôt commencer !
  • Allons-y mon neveu, c'est l'heure !

Elle crocha son bras et avançèrent à l'unissons.

  • Désolé je ne peux pas. Il reculait d'un pas. Je n’ai pas la force d'arriver, je ne les supporterai pas les voirs ainsi.
  • c’est un moment difficile qu'on va devoir franchir mais il faut que leurs fasse tes adieux c'est important que ça soit pour eux mais aussi pour toi, tu ne pourras pas faire ton deuil sans leurs faires tes adieux. Nous les aimions tant. Il y aura des jours difficiles et des jours moins douloureux. Je te dirai qu'il faut continuer de vivre et que la vie continue alors soit fort et ne montre aucune de tes faiblesses et sourit au monde qui t’entoure !
  • Merci d’être là présente en ce moment douloureux !
  • Je serais toujours là pour toi, si tu as la moindre question ou besoin d’une oreille attentive, tu pourras toujours compter sur moi !

Il la serra dans ses bras posant sa tête sur son épaule et profitait du réconfort. Ils entrèrent et firent le signe de croix, longèrent la nef et allaient s'asseoir sur les bancs au premier rang. Ils se remit debout dès que le prête fit son apparition et s'installa devant le choeur et restèrent ainsi le temps de la céréminie qui fut interminable, laissant les rayons du soleil transparaître à travers les vitraux retraçant la crucifixion de Jésus-Christ. Il faisait une chaleur étouffante, les membres la famille pleuraient toutes les larmes de leurs corps. Jordan n'arrivait pas à ce conentré sur l'instant présent, il n'avait qu'une envie, ce fumer une cigarette où le manque de nicotine commençait à se faire ressentir.

Quand soudain, il entendit une voix venant de nulle part.

  • A ce soir ! Souffla-t-elle.

Il tourna vivement la tête dans tous les sens, se retournant pour savoir d’où venait cette voix. Mais Personne à l'horizon !

  • Que se passe-t-il ? S’inquièta sa tante.
  • Rien, ne t’inquiète pas, j’ai dû rêver !

Il riva de nouveau sa concentration devant lui en reprenant constence.

À la fin, tout le monde répètait en écho, Amen !

Le prêtre et ses disciples passèrent dans les rangs, déposèrent une hostie sur la langue en répétant “Amen” !

Chacun partait longeant en sens inverse la nef. Une fois dehors il attendirent la sortie du cerceuil et le faire glisser dans le corbillard. Au cimetière il furent mis en terre dans le caveau familliale après une dernière prière et leurs adieux. Sur le parking ils se saluèrent et chacun partirent à leurs occupations.

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