RAPPORT D'autopsie

Nom : Martin

Prénom : Émeline

Né le : 5 juin 1926 à Freaks Town

Dossier n° : 1338

Date estimée du décès : dans la nuit du 22 décembre 1930 entre

1 h 30 et 2 h 00 du matin.

Autopsie pratiquée le 23 décembre 1930.

Corps identifié par le docteur Joël Jones, médecin scientifique.

Mode de décès : coup porté à l'aide d'un objet contondant.

Cause immédiate du décès : hémorragie interne entraînant un arrêt cardiaque.

PROTOCOLE

Rapport d'enquête sur la scène de crime.

La victime gisait au sol. La main droite pendait sur le côté du corps et la main gauche était repliée sur la tête, avec des traces de sang sur le visage et au niveau des yeux, la cuisse était coupée au niveau de l'humérus où une quantité importante de sang est visible au œil nu sur les lieux du crime.

La température du foie était de 31° à 9 h.

La température sur les lieux était de 25°.

CONCLUSION

On dit qu'il souffre d'une maladie grave, la maladie de la cyphose, communément appelée maladie du bossu.

Nous avons remarqué une rigidité complète.

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• Commissaire !

Le doc' toquait sur le montant de la porte.

• Voici comme convenu le rapport de la deuxième victime.
• D'accord, laissez-le là je le lirai d'ici peu.
• Vous serez surpris de découvrir que nous avons un début de piste plausible, qui nous mènerai directement au tueur. Nous avons assez de preuve pour l'inculper si jamais vous arriviez à trouver son identité et l'endroit où il habite.

Barnes lui montra son bureau d'un signe de tête et le médecin le déposa.Il repartit aussitôt fermant la porte derrière lui.

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Il pouvait lire.

Nom : Levasseurs

Prénom : Marius

Né le : 1 mai 1920

Dossier n° : 1339

Date présumée du décès : entre la nuit du 18 au 19 avril 1931. L'heure du décès demeure inconnue.

Autopsie pratiquée le 21 avril 1931.

Corps identifié par M. Joël Jones, médecin scientifique.

Procédure : frapper avec un ou plusieurs objets contondants.

Cause immédiate du décès : hémorragie Interne entraînant la mort.

PROTOCOLE

Rapport de l'examen sur le lieu du crime.

La tête de la victime fut plantée sur un pieu en bois près de la forêt de Westwood. Le corps de la victime n'a pas pu être rendu à la famille, car ils manquaient cruellement d'informations à son sujet.

Il se précipita hors du bureau et partit à la recherche de ses collègues dans la salle commune.

• Apportez-moi tous les rapports de police ! De janvier 1920 à nos jours ! On recherche un type atteint de cyphose, il ne doit pas y en avoir des milliers. j'en ai besoin au plus vite ! Excita-t-il avant de rejoindre son antre.

Quinze jours plus tard, le commissariat était sens dessus dessous, tous les documents étaient éparpillés sur la table, et des détritus jonchaient le sol.

Commissaire ! Je pense avoir trouvé une cohérence avec le profil recherché !

Regardez ! Disait un agent de la brigade brandissant le dossier au dessus de sa tête et le lui remit.

Montrez-moi, ça! ! Dit il en lisant la page de garde, oui en effet ça irait.

Il se pencha et une fois qu'il l'avait en possession se mit à survoler la première page.

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Rapport de police

Le dossier n°950 fait à Scary City le 01 novembre 1918 âgé de 18 ans.

Nom : Barry

Prénom : Édouard

Surnom : The Child Ester

Yeux : vitreux, vide de toute émotion.

Corpulence : de petites tailles et bossus

Cheveux : chauve

Né le : 14 février 1910

Ancienne adresse : 11 allée des buissons à Scary City.

Nouvelle adresse : reste inconnu.

RAPPORT Médico-légal

L'homme qui n'avait que 18 ans au moment des faits mangerait ses parents car "il avait faim", il dira à la personne en charge du dossier qu'il était un enfant maltraité par ses deux parents. Lorsqu'il était adolescent, on lui a diagnostiqué une cyphose. Depuis, il est seul, enfermé dans un placard et traité de "monstre". Un rapport psychiatrique a montré qu'il était « arriéré », avec seulement 76 de quotient intellectuel.

Ci-joint une photo de M. Barry tenant un morceau de la jambe d'un membre de sa famille dans sa bouche, le bas de son visage ensanglanté et coulant le long de sa bouche pour finir dans son cou.

Il effrayait ses semblables et donnait des sueurs froides aux gens qu'ils croisaient son chemin.

Ses yeux étaient vitreux et sans émotion, et ses dents étaient acérées.

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Le commissaire resta choqué par ces révélations. Il prépara sur le champs une équipe d'intervention et mit au point une stratégie.

• Une équipe traversera les sous-bois et longera la rivière. Une autre équipe partira de la maison de martin et refera le chemin inverse. Nous nous donnerons rendez-vous à son épicentre et on fera un point sur la situation, nous devrons informer les villageois du point de rencontre et du jour à laquelle s'effecturont les fouilles. Rompez

Tout le monde se levèrent et quittèrent la pièce.