Emeline martin

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Freaks Town, le mardi 23 décembre 1930

Inspecteur Barnes.

Un homme se leva, mit ses mocassins et passa un manteau sur le dos afin d'affronter le froid de l'hiver. Il sortit par la porte de derrière qui donnait sur la cour et sortit.

—Par mes ancêtres, il caille les meules ! disait-il en se frottant ses épaules.

Il courut vers la cabane au fond du jardin qui servait de toilettes et allait pisser avant de se geler les miches.

Il rentra chez lui et se déchaussa pour éviter de mettre de la neige partout. Il se dirigea vers la cuisine et se servit une tasse de café et se fit chauffer de l'eau sur le poêle chauffant au charbon. Pour faire sa toilette, il mit dans une cruche et la versa dans un Bécher en métal, il se lava sommairement car il se lavait entièrement seulement une fois par semaine car l'eau était trop précieuse et qu'il ne devait pas la gaspiller.

Après un bref nettoyage, il s'apprêtait pour aller travailler, il mit son uniforme, qu'il comprit une veste en laine, d'un pantalon bleu gendarme, des chaussettes en laine, il enfila sur le dos un manteau bleu marine, avec ses galons de commissaire sur sa poche gauche témoignaient fièrement son grade, et pour finir un képi cylindrique sur sa tête.

Dès qu'il s'installa à table, il lisait son journal d'une main et buvait son café en même temps. Quand il l'a rapporté à ses lèvres, quelqu'un frappa à la porte. Il se leva d'un pas excédé.

—Pas moyen de déjeuner tranquille !

Il s'avança vers la porte quand quelqu'un tambourinait à nouveau.

—J'arrive ! cria-t-il.

Quand il ouvra la porte le lieutenant Barry Émile se dressait devant lui se mettant en garde à vous, lui annonçant qu'un meurtre venait d'avoir lieu et qu'il a eu lieu dans le village voisin.

—Bonjour commissaire, je suis désolé de vous déranger de si bonne heure, mais le moment est grave !

Ils étaient prévenus par un témoin qui est entrée au poste en panique ce matin même.

Avant de faire savoir au commissaire le lieu et le type de cadavre qui se trouvait sur les lieux du crime, il était parti faire un premier état des lieux, il s'agissait d'une petite fille retrouvée inanimée sur Soul street.

—Très bien ! Allons-y maintenant !

Ils rejoignaient ses collègues déjà installés dans la carriole appartenant à la gendarmerie tirer par quatre chevaux de traits et descendaient la vallée pour atteindre le village, les champs et les forêts s'étendaient à perte de vue et donnait au paysage un air effrayant et magnifique à la fois. La neige avait étendu son manteau blanc.

À l'entrée de Freaks Town, ils attelaient les chevaux sur le bas-côté et allaient rejoindre le médecin légiste qui était déjà occupé à son poste de travail à la recherche de toute trace d'ADN et de preuves matérielles.

À ses côtés gisait le cadavre d'une petite fille qui devait être tout au plus âgée de quatre ans Elle était couverte de sang, et à l'endroit où se trouvait ses yeux se trouvait deux trous béants, l'assassin les avait arrachés laissant sur ses joues des larmes de sang couler sur ses joues comme si elle avait pleuré.

Un de ses membres avait été sectionné au niveau de l'humérus, où ses os, ses muscles et ses veines étaient apparents. La nuit avait laissé sur sa chair une couleur rose bleuâtre sur son corps causé par le froid, et sur l'autre jambe, une chaussette était remontée jusqu'à son genou avec à son pied un derbies. Elle portait une robe rose pastel, coiffée d'un carré très court qui lui arrivait aux niveaux de ses lobes.

—Bonjour Docteur Jones, que pouvez-vous nous dire sur les circonstances de la mort et l'heure du décès ?

—Bonjour, commissaire Barnes, comme vous pouvez le voir, il s'agit d'une victime de sexe féminin âgé entre quatre à cinq ans. Un témoin la découverte dans la même position et n'a pas touché à la scène de crime, donc elle n'a pas été affectée. La blessure a été causée par un objet contondant et très pointu, la blessure est nette et sans bavure c'est la preuve d'un professionnel. Elle commence à se rigidifier, la température de son corps chute très rapidement mais n'est pas en total hypothermie, ce qui signifie que le meurtre a eu lieu entre 1 h 30 et 2 h 00 du matin. Mais nous en saurons plus après l'autopsie.

—Merci docteur ! Je comprends !

—Bien à vous, passez une bonne journée !

—Vous de même docteur !

—Nous devons interroger le témoin ! prévenait-t-il au lieutenant Barry.

—L'affaire est réglée, j'ai profité de votre conversation avec le médecin pour interroger le témoin.

—Alors dites-moi tout !

—Elle s'appelle Jocelyne Poare. Elle a 55 ans. Elle a dit avoir vu une silhouette s'enfuir en rentrant chez elle mais n'est pas certaine qu'il s'agisse de l'homme en question car il faisait sombre et n'a pas pu nous donner une description complète, elle dit seulement qu'il est trapu et boitait.

—Comment peut-elle être sûre qu'il s'agissait d'un homme ?

—A sa taille et à sa carrure, d'après elle ça ne pouvait pas être une femme !

—Eh bien, passons en revue tout ce qu'elle vous à énoncer et essayons de voir ce que ça donne dans nos fichiers et faisons une enquête de voisinage pour recueillir plus de témoignages.

—Dépêchons-nous avant que d'autres victimes soient découvertes !

—Oui, Commissaire !

—Et éloignez-moi ces journalistes ! Je vais leur parler dans un instant !

—Très bien !

Le lieutenant faisait le tour du voisinage pendant que le commissaire regardait avec tristesse les fossoyeurs emporter le petit être et l'installer dans le corbillard qui servait principalement aux enterrements.

Dès qu'ils s'éloignaient il partit à la rencontre du journaliste arriver sur place.

En ce dimanche 30 avril 1931, voici les prévisions météorologiques de la semaine :

—En ce froid d'avril, de fortes chutes de neige s'abattent sur tout le territoire, puis traversent les plaines ! Disait l'animateur radio.

—Et merde ! Que le ciel me tombe sur la tête ! J'ai tellement faim ! ça fait des jours que je n'ai pas mangé, ma réserve s'est vidée en un clin d'œil. Je suis censé chasser aujourd'hui et j'attendais ce jour avec impatience.

C'est le seul jour de l'année où les enfants jouaient dehors sans la surveillance de leurs parents, c'est le jour de la commémoration de la résurrection de Jésus-Christ. Il devait profiter du moment de la chasse aux œufs pour en kidnapper un. Il lui fallait un petit gros car il va devoir tenir plusieurs mois avant de pouvoir rechasser.

Il voulait absolument sortir aujourd'hui et se décidait enfin de se préparer.

Il prit ses crampons, son trench et son chapeau. Frustré, il sortit prendre l'air frais.

Espérant que s'allait être suffisant pour lui éclaircir les idées. Il descendit le chemin qui menait au village en allumant sa pipe pour lui mettre du baume au cœur. Il mit le tabac dans la cheminée, mit le feu avec une allumette et aspirait par le bec. Il sentait la fumée l'embrumer le cerveau et se détendit enfin !

Il enfonça sa casquette sur le crâne à chaque fois que la cavalerie le dépassait. Il avait peur qu'ils soient déjà sur ses traces. Quand il arriva en ville, il errait dans des ruelles sans but précis. Les rues étaient désertes mais ça se comprenait vu le temps de chien qu'il faisait mais il préférait tracer sa route. Au bout de l'allée se dressait devant lui une maison où un enfant jouait dans son jardin.

—Moi qui pensais que je n'allais pas manger ce soir ! OK, réfléchis, réfléchis ! disait-il en faisant des allers-retours. Son repas se trouvait juste devant ses yeux !

Il regardait autour de lui et voyait que les volets et les fenêtres étaient fermés, il était à l'abri de tous regards, il escaladait la clôture en fer forgé avec des pointes de flèches ornées sur le sommet.

—Putain ! fais chier ça fait mal ! je vais me retrouver avec une belle balafre et je vais devoir arrêter l'hémorragie avant de m'en mettre partout.

La blessure qui se trouvait sur sa cuisse laissait des gouttelettes de sang dans la neige, on pouvait le suivre à la trace. Il ramassait de la poudreuse et en mettait sur la plaie, le froid n'allait pas la cicatriser mais pouvait arrêter le sang. Il s'appuyait sur le mur et s'était accroupi et marcha à pas de velours. L'enfant continuait à jouer, à la recherche de ses œufs de pâques.

Soudain, il cria !

—Maman, j'en ai trouvé un autre ! Regarde comme il est beau ! avait-il crié après sa mère !

L'homme bondit de peur et plongea dans la neige.

Plus tôt dans la journée, les œufs durs qu'il tenait dans ses mains étaient peints de couleurs vives par sa mère.

—C'est bien mon ange ! Il est très beau ! s'extasiait sa mère postée devant la porte fenêtre !

—Je rentre finir le repas, je viendrai te chercher quand le repas sera prêt !

—Super, je vais faire un bonhomme de neige !

Il n'entendait plus de bruit provenant de l'intérieur, sa mère avait dû quitter les lieux.

Il se leva, il était trempé de froid, mais ça n'avait aucune importance du moment qu'il allait pouvoir manger. La famine se dissipera et il ne sera plus autant affamé.

Il s'était introduit par derrière où s'était penché en avant, confectionnant une boule de neige de ses deux mains et le choppa lui étranglant par la nuque il recouvra de sa main sa bouche pour éviter qu'il hurle. Par la suite, il le traîna jusqu'à la lisière du bois qui bordait le chemin derrière chez lui.

—Si tu cries encore, je te tuerai sur le champ ! Lui chuchotait-t-il à l'oreille.

Il le jeta sur son épaule et courut jusqu'à son domicile. Son corps de ferme était isolé de tout environnement hostile au fin fond de la forêt.

Le gamin toujours bâillonné il le déshabilla complètement et se retrouva nu sur la table autopsie qui lui servait à démembrer ses victimes. Il se débattait comme il le pouvait mais finissait par être attaché par la tête avec une sangle en cuire. Ensuite il attacha chaque membre à une extrémité de la table.

Il prit une hache aiguisée et la passa par-dessus la tête et d'un geste brusque s'abattit sur la tête du petit qui lui avait jeté un regard suppliant de ne pas le tuer. La tête tomba dans un bruit sourd sur le sol, et roula jusqu'à ses pieds. le sang giclait sur son tablier et sur son visage. Après la tête il s'attaquait aux membres inférieurs, l'hémoglobine coulait le long de la table pour finir dans un seau pour en faire une bonne sauce pour son futur dîner.

Il trancha le reste de ce petit être inanimé. Toute la viande recueillie allait rejoindre un trou creusé au fond du jardin pour la conserver.

—Maintenant que ma réserve est remplie à ras bord, je vais pouvoir me reposer un peu et étudier tous les moindres détails de ma prochaine proie. Je vais me débarrasser de la tête plus tard !

Il allait rejoindre la cuisine pour la décarcasser et la désosser sa nourriture, ils les déposaient dans la marmite chauffée au feu de bois. Il avait dressé la table, s'y installa et attendit que son repas soit prêt.

Une bonne heure s'échappait et emplissait toute la pièce. Après un repas copieux et rassasiant, il s'allongea et s'endormit repu.

Marius Levasseur.

En ce dimanche 30 avril 1931, voici les prévisions météorologiques de la semaine :

—En ce froid d'avril, de fortes chutes de neige s'abattent sur tout le territoire, puis traversent les plaines ! Disait l'animateur radio.

—Et merde ! Que le ciel me tombe sur la tête ! J'ai tellement faim ! ça fait des jours que je n'ai pas mangé, ma réserve s'est vidée en un clin d'œil. Je suis censé chasser aujourd'hui et j'attendais ce jour avec impatience.

C'est le seul jour de l'année où les enfants jouaient dehors sans la surveillance de leurs parents, c'est le jour de la commémoration de la résurrection de Jésus-Christ. Il devait profiter du moment de la chasse aux œufs pour en kidnapper un. Il lui fallait un petit gros car il va devoir tenir plusieurs mois avant de pouvoir rechasser.

Il voulait absolument sortir aujourd'hui et se décidait enfin de se préparer.

Il prit ses crampons, son trench et son chapeau. Frustré, il sortit prendre l'air frais.

Espérant que s'allait être suffisant pour lui éclaircir les idées. Il descendit le chemin qui menait au village en allumant sa pipe pour lui mettre du baume au cœur. Il mit le tabac dans la cheminée, mit le feu avec une allumette et aspirait par le bec. Il sentait la fumée l'embrumer le cerveau et se détendit enfin !

Il enfonça sa casquette sur le crâne à chaque fois que la cavalerie le dépassait. Il avait peur qu'ils soient déjà sur ses traces. Quand il arriva en ville, il errait dans des ruelles sans but précis. Les rues étaient désertes mais ça se comprenaient vu le temps de chien qu'il faisait mais il préférait tracer sa route. Au bout de l'allée se dressait devant lui une maison où un enfant jouait dans son jardin.

—Moi qui pensais que je n'allais pas manger ce soir ! OK, réfléchis, réfléchis ! disait-il en faisant des allers-retours. Son repas se trouvait juste devant ses yeux !

Il regardait autour de lui et voyait que les volets et les fenêtres étaient fermés, il était à l'abri de tous regards, il escaladait la clôture en fer forgé avec des pointes de flèches ornées sur le sommet.

—Putain ! fais chier ça fait mal ! je vais me retrouver avec une belle balafre et je vais devoir arrêter l'hémorragie avant de m'en mettre partout.

La blessure qui se trouvait sur sa cuisse laissait des gouttelettes de sang dans la neige, on pouvait le suivre à la trace. Il ramassait de la poudreuse et en mettait sur la plaie, le froid n'allait pas la cicatriser mais pouvait arrêter le sang. Il s'appuyait sur le mur et s'était accroupi et marcha à pas de velours. L'enfant continuait à jouer, à la recherche de ses œufs de pâques.

Soudain, il cria !

—Maman, j'en ai trouvé un autre ! Regarde comme il est beau ! avait-il crié après sa mère !

L'homme bondit de peur et plongea dans la neige.

Plus tôt dans la journée, les œufs durs qu'il tenait dans ses mains étaient peints de couleurs vives par sa mère.

—C'est bien mon ange ! Il est très beau ! s'extasiait sa mère postée devant la porte fenêtre !

—Je rentre finir le repas, je viendrai te chercher quand le repas sera prêt !

—Super, je vais faire un bonhomme de neige !

Il n'entendait plus de bruit provenant de l'intérieur, sa mère avait dû quitter les lieux.

Il se leva, il était trempé de froid, mais ça n'avait aucune importance du moment qu'il allait pouvoir manger. La famine se dissipera et il ne sera plus autant affamé.

Il s'était introduit par derrière où s'était penché en avant, confectionnant une boule de neige de ses deux mains et le choppa lui étranglant par la nuque il recouvra de sa main sa bouche pour éviter qu'il hurle. Par la suite, il le traîna jusqu'à la lisière du bois qui bordait le chemin derrière chez lui.

—Si tu cries encore, je te tuerai sur le champ ! Lui chuchotait-t-il à l'oreille.

Il le jeta sur son épaule et courut jusqu'à son domicile. Son corps de ferme était isolé de tout environnement hostile au fin fond de la forêt.

Le gamin toujours bâillonné il le déshabilla complètement et se retrouva nu sur la table autopsie qui lui servait à démembrer ses victimes. Il se débattait comme il le pouvait mais finissait par être attaché par la tête avec une sangle en cuire. Ensuite il attacha chaque membre à une extrémité de la table.

Il prit une hache aiguisée et la passa par-dessus la tête et d'un geste brusque s'abattit sur la tête du petit qui lui avait jeté un regard suppliant de ne pas le tuer. La tête tomba dans un bruit sourd sur le sol, et roula jusqu'à ses pieds. le sang giclait sur son tablier et sur son visage. Après la tête il s'attaquait aux membres inférieurs, l'hémoglobine coulait le long de la table pour finir dans un seau pour en faire une bonne sauce pour son futur dîner.

Il trancha le reste de ce petit être inanimé. Toute la viande recueillie allait rejoindre un trou creusé au fond du jardin pour la conserver.

—Maintenant que ma réserve est remplie à ras bord, je vais pouvoir me reposer un peu et étudier tous les moindres détails de ma prochaine proie. Je vais me débarrasser de la tête plus tard !

Il allait rejoindre la cuisine pour la décarcasser et la désosser sa nourriture, ils les déposaient dans la marmite chauffée au feu de bois. Il avait dressé la table, s'y installa et attendit que son repas soit prêt.

Une bonne heure s'échappait et emplissait toute la pièce. Après un repas copieux et rassasiant, il s'allongea et s'endormit repu.

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