CHAPITRE 28 : Sur le rempart.

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Le vent soufflait en rafale, la mer démontée se ruait en une incroyable furie à l'assaut du rivage et du rempart de la digue.
De lourds nuages noirs mâtinés d'indigo venant du sud, galopaient en une sombre chevauchée hurlante. C'était un continuel jaillissement d’écumes, la sourde détonation, des roulements de galets culbutés.
Protégé par les larges merlons de la digue, insensible aux violentes rafales, un homme de haute taille, enveloppé d'un grand manteau de cavalerie de drap rouge, contemplait la mer dont la rage folle augmentait à chaque instant.
Au loin sur la mer échevelée, à l'horizon il distinguait les grains se succéder, ils approchaient irrésistiblement de la côte.
A trois pas, un matelot, solidement planté sur ses jambes fortes regardait aussi la mer, tout en fumant une longue pipe noire taillée dans un bloc de bruyère. C'était un vieux bonhomme, mais solide encore, et l'œil était bon qui clignait sous la touffe broussailleuse d’épais sourcils gris. Sa pogne large comme un battoir empoigna le culot de sa pipe.
« Neptune ! Quel temps ! » murmura l'homme au manteau.
« Bien sûr que ça n'est pas un temps de fillette, ni de rampant. » Répondit dans un brouillard grisâtre le marin qui paraissait désireux de lier conversation, « Mais j'ai vu plus mauvais. »
« Je pense qu’il est impossible de sortir ? » demanda son interlocuteur, qui en se retournant, laissa voir au marin son visage.
C'était un homme d'une bonne trentaine d'années, aux traits réguliers et durs. Une estafilade souvenir d’anciens combats marquait sa joue gauche. Ces yeux étaient d'un noir profond, aigu comme des dagues. Les cheveux, qu'il portait courts, étaient noirs aussi, et son teint avait la patine d’un chevaucheur d’horizon.
Quoiqu'il parlât la langue commune, il conservait un accent de noblesse dont il n'était pas facile tout d'abord de démêler l'origine. A la question, le vieux matelot d'abord se mit à rire.
« Si vous voulez faire une petite promenade en rade, » dit-il enfin, « je vais bien vous emmener pour pas moins de 5 has, ou même, si vous voulez pousser jusqu'à l’île aux crânes, qui est aux prêtres de Vulcain, nous irons tout de même, mais le prix sera plus cher. »
« Pourquoi l’île aux crânes ? »
« Va savoir une idée. Peut-être parce que c'est au mitan du goulet. »
« Non, non, » se hâta de répondre l'homme, « je suis très bien à Droma, et j'y reste. »
« Et vous avez raison, car Droma, c'est le plus beau port au monde. »
L'homme regardait le marin. Le vieux se mit à rire.
« Je sais ce qui vous étonne ! Le fait que je vous propose une balade en mer un pareil jour. »
Un sourire glissa sur les lèvres de l'étranger.
« Neptune m’est témoin ! Vous êtes un fameux original, et vous auriez beaucoup de succès où j’habite. Je crois savoir qu’il y a longtemps, un marin comme vous, par un temps encore plus détestable repêcha au large de l’île aux crânes trois naufragés. »
« Va savoir. De quel pays êtes-vous donc ? » demanda le marin.
Sans répondre, l'étranger étendit la main, et du doigt désigna un point de l'autre côté de la rade.
Le marin devint tout rouge.
Il vociféra :
« Vous êtes du palais ! Qu'est-ce que vous venez foutre ici ? »
Au lieu de répondre, l'homme du palais interrogea :
« Connaissez-vous la mer au-delà du récif des dents de Crom ? »
« Oui, da, j'ai bourlingué là-bas, il n'y a pas encore bien longtemps. »
« Eh bien, alors, vous devez savoir combien de jours il faut à une flottille pour parcourir cette distance. »
« Pour sûr ! Pas moins de deux jours, pas plus de trois. »
« C’est bien ce que je pensais. »
A l’autre bout du rempart une silhouette grossissait rapidement.
« Nous avons de la visite semble-t-il ? Êtes-vous content, capitaine, vous sembliez vous ennuyer sur cette digue ? »
Le vieux scruta de ses yeux délavés le bout de la jetée.
« Va savoir. Y’a pas à dire, un autre habit rouge, un ami ? »
« Et non, plus qu’un ami, un frère. »
« Comment que vous vous appelez ? »
« Comment cela ? je ne te l’ai dit ? Toi tu es bien Posca, Posca des Bancs d’Is ? »
« À la bonne heure, voilà un nom qui sonne bien à mes oreilles, et c’est bien le mien, Poséidon m’est témoin que je n’ai pas à en rougir ! Mais si c’est pour en découdre, sache que je peux me défendre encore. » Sa main gauche caressait toujours la pipe fumante tandis que l’autre cherchait quelque chose dans son dos.
« Ts, tss, pas de ça l’ami ! » L’homme dégagea les pans de son long manteau rouge qu’il rabattît dans son dos. Il portait une cote de maille à écaille, à son large ceinturon pendait une spatha.
Le troisième homme était arrivé.
Il était plus jeune, ses gestes étaient rapides, vifs.
Il parla de suite, le temps pour lui semblait compter, on sentait qu’il aimait aller à l’essentiel.
« Eh bien frère tu ne nous présente pas ? »
« Laisse-moi un peu savourer ! vingt ans pour mettre la main sur ce marin. »
Le vieil homme recula d’un pas.
« Les mains bien en évidence ! Ou je vais me fâcher ! N’ai crainte Posca si je t’avais voulu du mal, tu serais déjà mort. Posca sache que dans notre famille on paie toujours nos dettes. Il y a vingt ans, par une pareille tempête, tu es sorti en mer pour secourir trois fugitifs. Deux d’entre eux tiennent à te remercier. »
Toujours méfiant le vieil homme restait sur la défensive.
Le jeune homme rabattît la capuche de son manteau découvrant son visage.
« Ainsi donc tu t’appelles Posca, tu sais que tu as été dur à débusquer. Quoiqu’il en soit, c’est ton jour de chance. » Il lui jeta une bourse pleine de zas, « te voilà riche Posca, plus riche que tu ne le penses. »
Le marin venait de reconnaître le jeune homme qui n’était autre que Honorius l’empereur de Domina. Aussitôt il mit un genou à terre pour saluer.
« Bien, lève-toi ! Passe demain à l'amirauté. Tu n’auras qu’à dire ton nom. Ser mon frère qui t’a retrouvé a de l’emploi pour un homme tel que toi, un homme qui sait garder sa langue. Bien maintenant part, j’ai à parler avec mon frère, à parler loin des oreilles indiscrètes. »
Le marin se releva, soupesa la bourse, la fit sauter dans ses mains, sourit et sans plus prendre garde s’éloigna en sifflotant.
« C’est un drôle comme tu les aimes mon cher frère. »
« Oui, mais je crois que c’est la seule bonne nouvelle de la journée Honorius. Le convoi de blé aurait dû entrer au port depuis déjà deux bons jours, et rien, la tempête… je ne pense pas, les pirates cela semble bien plus certain. »
« Oui c’est fâcheux, nous n’allons tout de même pas devoir escorter chaque convoi. Il me vient une idée, tu penses comme moi que ces pirates ont soit beaucoup de chance, soit quelques agents au sein du conseil. »
« Au sein du conseil non, parmi les sénateurs cela semble certain, mais j'ai aussi un doute sur la fiabilité de l'expéditeur, le royaume Salamandrin est semble-t-il tombé aux mains de la sœur cadette de la Papesse. Je suis cela de très près comme tu dois t'en douter. Marchons, allons comme au temps de notre jeunesse dans une auberge du port. Je t’exposerai mon plan, ici nous allons attraper la mort. »
Une pluie battante les enveloppa soudain, alors que de loin ils suivaient la silhouette du marin qui s’estompait dans la brume, ils l'entendirent soudain crier de joie.
« Notre ami Posca à l'air heureux ! Tu n’as pas d’escorte ? Par les temps qui courent c’est imprudent. »
« Et toi ? »
« Moi je ne suis pas empereur, et de toute façon je n’en ai pas besoin. »
« T’inquiète j’ai quatre arcanis qui veillent sur moi. Et pour Posca en plus des zas, j'y ai ajouté quelques xars. »
« Alors… Si votre majesté veut bien me suivre, je l’invite à la taverne du rempart, » dit-il amusé.
Ils quittèrent la digue, descendirent des marches ruisselantes rendues glissantes par la pluie, pour se retrouver dans la rue des sardines, les boutiques n'étaient pas encore fermées.
Les tavernes à matelots, étaient remplies d'oisifs que l'ennui et la rigueur de la tempête appelaient.
Dans l'atmosphère des vapeurs d'herbes à fumer, ils trinquaient à des pêches miraculeuses, et aux culs des filles. Ils étaient autour d'un pot de vin de Savernus, ou buvaient de la bière des hautes plaines, certains jouaient aux dés, d’autres pelotaient les filles de salle ou les faisaient danser nues sur des tables encombrées de gobelets et d'assiette sales.
La taverne du rempart était un bel établissement, grand comme un pâté de maisons, une de ses façades était adossée à une des annexes de l'arsenal, un énorme corps de bâtiments où l'on stockait les rames et les mats de rechange des galères.
Haute de trois étages, l'auberge avait plusieurs terrasses, ses murs étaient de pierres taillées et de colombages, plusieurs portes et de hautes et étroites fenêtres donnaient sur la rue, un grand porche débouchait sur une vaste cour pavée, les arcanis vêtus de leurs houppelandes brunes les avaient rejoints, Honorius donna des ordres et l'un d'eux s'en retourna au palais, les autres les suivirent.
Ser désigna l'une des portes de la cour.
« Mon luxe, une entrée particulière. »
« Quand même tu pourrais loger au palais. »
« Je préfère une bonne taverne, une caserne, ou un camp militaire. Et puis tu sais, j'ai tout le confort et qui chercherait ici le maréchal d'empire responsable du renseignement ? »
« Je te suis, ainsi c'est l'une de tes nombreuses adresses secrètes. »
« Oui, et tu devrais être agréablement surpris. »
Ils entrèrent dans un étroit couloir éclairé de lampes à huiles qui débouchait dans une petite pièce éclairée vivement d’un lustre à huit becs, au mur il y avait une grande penderie et même dans un des coins de la pièce une psyché, accessoire surprenant en pareil endroit.
« Tu comprends Hono, si on rentre dans l’auberge avec nos habits de chevaliers tous les regards se porteront sur nous. Aussi il vaut mieux nous changer. Choisi un costume dans la penderie. »
« Toujours aussi prévoyant cher frère. »
« Au lieu de te moquer, tu devrais mettre ce manteau de rouliers des hautes terres du Moggave, ce vert sombre t'ira très bien, et personne ne viendra te chercher noise, surtout avec cette fausse barbe que tu vas t'empresser de porter. »
« Et toi ? »
« Pareille que toi mais sans la barbe. »
Ser sortit de sa bourse une clef dont une des extrémités ressemblait à une étoile.
« Et oui, une clef pour ouvrir toutes les portes, un cadeau de Ger ce n'est pas pour rien qu'il est le Chef instructeur des Hors la loi. »
Une autre porte et ils étaient dans la grande salle de l'auberge.
Les arcanis se fondirent dans la foule.
Dans l’auberge, une immense cheminée rougeoyante de braises s'élevait contre un des murs de la salle, ils étaient environnés d’une foule bigarrée occupée à s'entretenir des troubles qui agitaient les confins, et du sénat à cause des élections à venir. Sans compter des pirates qui prenaient de plus en plus d’assurance. La plupart se contentaient d'approuver tacitement les invectives lancées contre les barbares, les pirates ou ces voleurs de sénateurs.
Les deux frères, assis dans un coin ombreux à une table réservée ; faite à partir d’un vieux tonneau écoutaient avec intérêt les conversations qui animaient si vivement l'auditoire ; Ser suivait des yeux les mouvements d'un individu qui semblait attendre quelqu'un impatiemment.
C'était un vieillard de petite taille, vêtu d'une tunique brune, à la tête couverte d'une capuche à larges bords cachant ses yeux. Son visage leur apparut fugacement, il conservait sous les rides de l’âge, des couleurs que les jeûnes, et les macérations avaient rendu ternes. Ce personnage, que n'avaient pas remarqué les clients assidus à discuter les intérêts de l'empire jetait sans cesse des regards rapides sur la porte principale.
Attablé lui aussi dans un coin de la salle enfumée, il prêtait l'oreille, murmurait entre ses dents, il s'était fait apporter une cruche de cervoise et quatre gobelets.
Enfin, las d'attendre inutilement, il s'approcha de la cheminée, au grand déplaisir du maître de la taverne qui semblait le connaître.
Il prit part à la conversation qui s'était animé par degrés, car en matières politiques ou de sports on ne sait jamais où s’arrête et où commence l'exagération, on peut toujours enchérir sur l'opinion des autres et toujours la raison touche à l'extravagance.
« Le sénat, » disait l'un, « est pire qu’une meute de chacals, tous pourris et incapable de nous défendre j’vous dis. Les tribuns de la plèbe sont trop mous, et la Guilde se vend au plus offrant. »
Le vieil homme en tunique brune prit la parole et sur un ton péremptoire affirmant :
« Moi j’vous dis que seul un miracle peut nous aider, les prêtres sont là pour nous guider, il faudrait revenir à la république des ecclésiastes. C’était l’âge d’or, avant que la Guilde ne mette des comptoirs partout. »
« L’Age d’or tu parles ! monsieur ne se souvient pas de la dîme qu’on nous prélevait pour les sacrifices, et pour quel résultat ? à ce que je sais c’est pas les dieux qui nous ont protégé des myriades de l’Empire de l’Est. »
Une des esclaves de la taverne aborda les deux frères.
Comme toutes les filles de son état, elle était pratiquement nue hormis son collier de bronze, sa large ceinture de cuir à laquelle était riveté une sorte de tirelire en cuir bouilli qui cachait en partie son sexe glabre, à ses poignets et ses chevilles étaient fixés des bracelets de servitude en bronze. Elle chaussait de fines sandales dont les lanières se nouaient sous le genou. Elle se pencha, ses seins effleurant le nez de Ser.
« Et pour mes maîtres qu'est-ce que se sera ? »
« Une petite amphore de Migondas rouge, deux bols de soupe et du fromage. »
« Soupe de poisson ou bouillon de poule… voulez-vous du cycéon Dominien ? »
« Deux bouillons de poule, le fromage sans asticots, et le vin pas coupé. »
« Ce sera 8 has, 12 has si je danse pour vous, 20 si vous me baisez a vot table. »
« Et bien ce sera 8 has pour l’instant. »
L'esclave se fendit d'une moue désabusée, elle préférait écarter les cuisses plutôt que de porter les lourds plateaux.
« Si c’est pas dommage deux beaux mâles comme vous. Mais, dois-je rappeler à mes maîtres qu'on paie d'avance. »
Ser sortit de sa bourse quatre pièces de 2 has et une médaille d'argent frappée d'un loup à deux têtes, il les glissa lentement dans la fente de la tirelire, il en profita pour lui caresser furtivement les fesses. Sans s’offusquer outre mesure, elle sourit, « tout n’était perdu, » pensa t elle en faisant demi-tour pour regagner le comptoir avec la légèreté d’une danseuse.
Ce fut l'aubergiste rougeaud et suant d’anxiété qui rapidement vint apporter la commande.
« Vous ici, maître ? » dit-il en s'adressant à Ser. « Quel honneur. »
« Surtout ne l’ébruite pas aubergiste. Est-ce que quelqu’un d’autre me connaît ici ? »
« Non seigneur, l’alcôve est trop sombre et personne n’aime à se mélanger avec des rouliers, surtout avec ceux des hautes terres. »
Puis Ser demanda.
« Ma chambre, celle d'où l'on peut voir la rade est-elle toujours libre ? Hâte-toi de répondre. As-tu la chambre en question ? »
« Certainement, maître. Votre appartement est toujours à votre disposition. Tenez, je vous rends votre médaille. »
« Garde la, mais hâte-toi de nous donner la clef. Tu nous y mèneras quand je te ferai signe. Pour l'instant serres nous dans l'alcôve. J’attends encore quelqu’un. C'est bien ! »
Les bols étaient fumants.
« Allez bois ta soupe. C’est meilleur quand c’est chaud et c’est la recette de Clodius. »
« Me diras-tu enfin, » demanda Honorius, « pourquoi nous sommes ici ? » Puis il poursuivit. « Tu as un bien bel établissement mon frère. Car je suppose qu'il t'appartient. »
« Oui un cadeau de ta mère. Pour mon retour de Salamandragor. Elle connaît mes goûts en matière de logis. Ger et Garm m’ont fourni le personnel. »
« J'ai beau être l'empereur de ce fichu pays… mais je dois dire que nos mères sont restées de fieffées maquerelles. »
« Tu ne devrais pas parler ainsi de nos mères, ce n'est pas juste. »
« Pas juste ? La moitié des bordels de la capitale sont à elles. Notre sœur est prêtresse de Dionysus, j'ai dû étouffer un scandale alors qu'elle était novice chez les vestales. Les coffres de la solde de notre toute première légion ne seraient pas assez profonds pour contenir tout le foutre de leurs clients. »
« Oui, mais sans elles, que serions-nous devenus après notre évasion de l'île aux crânes ? »
« Tu as raison. Elles ont dû survivre après la mort de père, ta mère a sauvé la mienne durant cette période troublée, jamais je ne l'oublierai. Nos légions n’ont-elles pas été soldées par leurs lupanars. »
« Et moi qui t'ai sauvé tant de fois… tu m'as remercié d'une bien étrange manière. »
« Que veux-tu dire ? »
« Ne me force pas à développer, je sais pour Salamandra. De toute façon. Là n'est pas la question. Je t'ai fait venir pour d'autres raisons, des raisons bien plus importantes que des histoires de cœur. Tu ne peux pas deviner tout ce qu'on peut surprendre de cet endroit, cette taverne est le lieu de rendez-vous de tous les truands de la côte et de la capitale. »
« Et tu ne fais rien pour y mettre un terme ? »
« Surtout pas. Ce n’est pas à toi que je vais apprendre que le renard ne chasse pas autour de sa tanière. Hono, si tu étais arrivé à être le dieu de Domina, et que tu visses un autre dieu élever autel contre autel, tu te préoccuperais un peu, n'est-ce pas, de cette nouvelle concurrence ? »
« Viens-en aux faits. »
« Du temps où j'étais à Salamandragor, j'ai pu apprendre pas mal de choses, et si je suis rentré à Domina ce n'est pas qu'à cause de tes manœuvres que je qualifierai d’enfantines. Bon cela dit l'Empire de l'Est relève la tête, il pousse ses pions un peu partout, même au sein de notre capitale, la guerre n'est pas loin. Je sais que des fauteurs de troubles sont payés pour dénigrer notre politique, et préparer le terrain pour un coup d’état. »
« Tu ne m’apprends rien, et j’ai commencé à prendre des mesures radicales. »
« Je pense qu’il faut faire plus que de faire tomber quelques têtes fussent-elles nobles. »
« Et tu proposes quoi ? »

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