5. Leçon de désinhibition

5 minutes de lecture

— Souviens-toi, c'est toi qui es venue visiter ma page web, toi qui m'as contacté pour avoir accès à ma galerie privée de photos dénudées... As-tu fantasmé sur moi en les visionnant ? As-tu usé d'un sex-toy, joui en imaginant que c'était moi qui te prenais ?

Mes mots sont susurrés à son oreille, elle en frémit.

— Souviens-toi que tu m'as payé pour te baiser, Hélène...

Mes caresses ponctuent sensuellement les phrases que j'égraine, lui font de l'effet. Je le sens, je le sais. Je le vois bien, je le mesure quand ses paupières se closent sous ses soupirs.

— Laisse-toi aller, Hélène, oublie tes inhibitions... Qu'est-ce qui t'en empêche ?

Son corps se tord de désir mais sa raison lutte pour ne pas céder.

— Mon mari...

— Ton mari ? On s'en fout de ton mari, ça fait dix ans qu'il n'est plus là ! C'est ce que tu m'as dit en tout cas, la première fois que tu m'as parlé ; quand tu m'as embauché pour te faire du bien...

Ma main malaxe toujours son sein qui se durcit sous le jeu et la chaleur de mes doigts.

— Ne me dis pas qu'aucun homme ne t'a jamais fait décoller depuis...

Ma seconde main quitte sa taille pour se diriger vers son entrejambe, encore habillée d'une jupe-tailleur.

— Ne me dis pas qu'aucun autre mec ne t'a jamais prise...

— Je n'ai jamais pu, Val. J'ai essayé mais je n'ai pas pu. C'est pour ça que je t'ai demandé de partir l'autre soir.

Mes doigts s'activent le long de sa fente que je devine humide.

— J'aurais l'impression de le trahir, comme je l'ai déjà fait de son vivant...

Elle soupire de plaisir sous mes bienfaits, avant de s'expliquer plus en détail.

— Quand... Quand il a eu son accident, dans le désert mauritanien, j'étais en train de le tromper, j'étais dans le lit d'un autre homme. Et de cet adultère, est née ma seconde fille Gwen. Officiellement, Marc est son père et personne n'est au courant, mais la culpabilité me ronge depuis. Depuis, je ne m'autorise plus à faire l'amour...

Son aveu me touche autant qu'il me rassure. A présent, j'ai la certitude que la cause de son blocage est différente de ce qui a détruit Émilie.

— Tu veux vraiment que j'arrête ? m'enquiers-je par simple acquis de conscience tout en poursuivant mes caresses intimes.

— Non...

Sa réponse se perd dans un souffle, peut-être qu'une larme s'écoule le long de sa joue.

— Il faut savoir tourner la page, Hélène... M'autorises-tu à continuer ?

Le consentement, assentiment nécessaire à tout rapprochement charnel pour que la jouissance soit partagée.

— Oui... balbutie-t-elle timidement.

Je dézippe sa jupe qui s'échoue sur le sol, caresse son séant qui m'excite tant. Je fais tomber le dernier rempart de dentelle qui me sépare encore de son intimité, y fourrage deux doigts. Elle gémit. Je m'interromps un instant pour me désaper complètement, ma verge est raide comme un piquet et tutoie désormais son puits de plaisir.

— Je suis sûr que ça va te plaire, te faire malmener par ma queue...

Elle se penche en avant, appuyée contre l'évier, pour s'offrir. Conformément à sa demande formulée lors de notre première rencontre, je ne compte pas la ménager. Je la pénètre donc d'un seul coup, m'ancrant profondément dans son vagin, quand un cri jaillit de sa gorge tandis qu'elle se cambre sous la poussée de ma bite. Je ne bouge pas et nous laisse savourer l'instant avant d'entamer un ample va-et-vient langoureux, son corps s'arc-boutant sous mon joug. Et puis, emporté par cette soudaine envie de lui défoncer la chatte en mode bad boy, j'accélère brutalement ma chevauchée fantastique en m'accrochant à son épaisse chevelure défaite dans l'effort. Elle hurle son plaisir à chacun de mes coups de boutoir, je me déchaîne dans son antre et impulse un rythme de dingue à notre infernal rodéo. Je la sens au bord de la jouissance, mais ne veux pas rendre les armes de suite. En fougueux étalon sur-entraîné, j'ai encore de la réserve sous le pied. Alors, je ralentis progressivement la cadence pour m'immobiliser quelques secondes au fond de sa grotte si chaude, ruisselante. Puis je me retire et lui intime l'ordre de se retourner pour me faire face. Elle obéit sans broncher, tremble de tout son être et tandis que je la contemple, le sexe au garde-à-vous, elle me considère avec circonspection, exhibant à son insu sa jolie poitrine encore vêtue d'un corsage écru à moitié déboutonné. A cet instant précis, elle ignore complètement ce que j'attends d'elle. Alors, pour la réconforter après ce tumultueux ébat et avant de pénétrer cet orifice buccal que je convoite avec lubricité, je caresse doucement ses lèvres peinturlurées de rouge ; elle pique un fard et me sourit. Elle semble apprécier qu'on la soumette, et ça a le don de m'exciter encore davantage. Je lui ordonne donc de s'agenouiller devant moi d'un ton on ne peut plus impératif.

— Lèche mes couilles et branle-moi.

Elle s'exécute, docile.

— Maintenant, suce-moi.

Sans opposer la moindre résistance, elle me prend délicatement en bouche. Je la laisse un moment faire à sa guise, puis la saisis par les cheveux pour maîtriser moi-même cette fellation que je lui impose et baiser cette délicieuse cavité de force, en gorge profonde. Pas trop longtemps tout de même, pour qu'elle puisse reprendre son souffle. Et parce que j'ai toujours autant envie de sa chatte.

— Relève-toi et allonge-toi au bord de la table. Voilà, comme ça. Vas-y, écarte bien les jambes.

J'enfouis ma tête entre ses cuisses pour butiner et doigter sa toison d'or avant de la limer à nouveau avec mon chibre. Et comme elle est désormais bien lubrifiée, c'est sans ménagement que je la pénètre, à coups de frénétiques et violents va-et-vient. Elle jouit fort, je l'entends, je le vois dans ses yeux mais ne ralentis plus jusqu'à l'explosion finale : un torrent de foutre se déverse dans son vagin, maculant même ses poils pubiens.

Après avoir recouvré nos esprits, nous nous rhabillons de concert. Je lui souris, elle semble gênée. Je sais pourtant qu'elle a aimé être fourrée comme une salope, une chienne. Qu'elle avait besoin de ça. C'était ma mission, mon job. Et on a kiffé tous les deux.

— Tu vois, ce n'était finalement pas une si mauvaise idée de faire appel à mes services. Pour exorciser tes inhibitions et te sentir à nouveau femme. Satisfaite de mes prestations ? Prête à remettre le couvert une prochaine fois ?

— Je dois dire que tu as réussi à faire tomber mes barrières bien au-delà de mes espérances, et ta persévérance a payé. D'ailleurs, pourquoi es-tu revenu alors que j'avais dénoncé le contrat qui nous liait ?

— Parce que tes larmes m'ont rappelé celles d'une personne que j'ai aimée, Hélène, une personne que je n'ai pas su écouter ni aider. Et je ne voulais pas faire deux fois la même erreur. Il fallait que je comprenne cette faille, d'où elle venait, pour pouvoir t'aider. A te libérer, à avancer. Et puis surtout, j'en avais très envie. Envie de toi...

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 5 versions.

Vous aimez lire Aventador ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0