Betsi est loin d’être sotte. Elle voit bien qu’il y a quelque chose.

Soudain, sous le ventre de son ami, elle voit la chose… Quelque chose d’un peu long, de couleur rose et rouge, qui traine sous lui.

Ramsès, gambadant de-ci, de-là, avait dû mettre le museau, le poitrail, et le corps tout entier dans les fourrés. Un serpent passant par-là s’est visiblement accroché à la cuisse de sa patte arrière.

Pauvre Ramsès, désormais soumis aux désirs du serpent. Celui-ci ayant compris la fortune de son emplacement, torture le chien par des brûlures à feu et à sang.

Il a beau se frotter en tous sens, le bas du corps contre terre, d’avant en arrière, ça ne suffit pas. Sur le moment, bien sûr, le serpent est assommé. Mais bien trop légèrement. Reprenant ses esprits, rougeoyant de plus belle, il titille le chien, qui se met alors à frétiller de l’arrière train.