Ici

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La nuit était à présent bien avancée. Siakhel et Zarog marchaient en silence, aussi solennel l'un que l'autre. Leur mission était de loin la plus délicate et la plus pénible, ils savaient que c'était pour cela qu'ils avaient été choisit pour la mener à bien. Merkhan opposerait certainement une quelconque résistance, sans parler de Lya. Le motif de leur venue serait certainement deviné, sinon par la Dicta, au moins par Merkhan qui saurait alors que son crime avait été découvert. Si la famille Van GeaYust devait s'attendre à une telle faute, on se serait attendue à ce qu'elle vienne naturellement des Ranvlonick, les enfants d'Asir. Mais Asir lui-même avait affronté la mort de sa compagne, Mola, avant de commettre un tel parjure, aussi ne trahissait-il que la loi des enfants de l'esprit. Ces derniers mettaient longtemps avant de prendre un compagnon ou une compagne, et lorsque cela arrivait, seule la mort pouvait les séparer et les délier de leurs serments. Mais rien était plus puissant que l'amour que se portait mutuellement les membres d'une famille, aussi, Lya et Merkhan, les deux seuls enfants Epanheul étaient encore plus liés de part ce petit nombre. Chacun était une part de l'autre, moins il y avait de membre, plus cet aspect était fort. Chacune des trois familles étaient très liées, chaque frère, chaque sœur, avait pour l'autre un amour inconditionnel, inébranlable. De sorte que l'on pouvait être aveuglé, devenir alors dangereux pour ceux qui voulait s'en prendre à l'un des membres de ces familles. Le brouillard devenait de plus en plus opaque, mais les deux hommes ne s'en émouvaient nullement, ils continuaient à marcher, déterminés, vers leur destination.

Ils s'arrêtèrent dans un parc dont les arbres immenses et majestueux vibraient d'une vie presque aussi vielle que celle de ceux qui venaient de pénétrer dans leur paisible sanctuaire. Leurs branches faisaient un toit aéré à un par terre de trèfle, d’herbes, de mousse, dont un chemin de terre battue sillonnait les étendues. Ils avancèrent encore quelques mètres, jusqu'à se retrouver devant une vieille bâtisse, presque en ruine, taguée et brisée à des endroits divers, mais dont les colonnes et les fresques gravées de plus de six mille ans transparaissaient encore derrière l’érosion. Une grille en fer forgé, légèrement rouillée, délimitait le terrain et ainsi le rendait inaccessible aux visiteurs, la maison rendue dangereuse de part sa vétusté. Ce qui n’empêchait en rien les nombreux jeunes gens des alentours de venir s’y réfugier régulièrement. Elle vivait désormais en pièce de musée éphémère. Zarog sortit alors de sa poche une petite sphère très semblable à la pierre dont était sertie la bague de Naïa. De la taille d'une grosse bille, il la mit dans sa paume et prononça quelques mots dans une langue étrange, ne ressemblant à aucun idiome connu. Le deuxième frère avait l'air, comme à son habitude, de voir autre chose à travers ses yeux de jais. Zarog se tu alors, la petite sphère s'éleva à quelques centimètres de sa paume, chatoyant d'une lueur argentée. Une voix en sortit, chaude et fluide, trahissant cependant une certaine tension:

- Bonsoir Zarog. Bonsoir Siakhel. Que nous vaut le plaisir si rare de votre visite personnelle en notre humble maison ?

- Bonsoir Lya. Répondit Zarog qui jeta un regard à Siakhel. Nous avons à vous parler. C'est important.

- En effet, tu m'as l'air bien grave Zarog… Répondit la voix qui sortait de la sphère, ses intonations féminines laissant transparaître une certaine animosité maintenant qu’il était clair qu’il n’était pas question d’une visite de courtoisie. Rien de terrible j'espère ? Demanda-t-elle. Zarog hésita.

- Si Lya, malheureusement. Interrompit Siakhel de sa voix lente et grave. Pouvons-nous entrer? »

Lya ne répondit pas alors que la lumière de la sphère s'éteignait en même temps que celle-ci retombait lentement dans la paume de Zarog. Les vieilles grilles de fer forgé s'ouvrirent et laissèrent entrevoir une trouée dans l'atmosphère. Les deux frères avancèrent et traversèrent l'étrange phénomène qui se referma immédiatement derrière eux. Ils se retrouvèrent dans une grande coure pavée, circulaire. S'ils s'étaient retournés ils auraient put admirer le parc dont ils venaient, mais qui se trouvait désormais vingt mètres en contrebas, et semblait bien plus grand. Des petites colonnes entouraient la cour, lui donnant des airs d'immense balcon. Les pavés étaient presque blancs pour la plupart, mais à quelques endroit certains étaient légèrement plus foncés et représentait une sorte de constellation. Au milieu, se dressait une fontaine représentant un homme aux airs tendres assis sur une roche, regardant un bébé dans les bras d'une femme debout, le visage impérieux. Sur le front de l'enfant était gravée une étoile à cinq branches. L'eau jaillissait autour d'eux, leur coulant doucement dessus, comme un voile. Derrière la fontaine, les colonnes de pierre s'ouvraient sur un grand escalier aux rambardes larges et lisses. Deux colonnes plus grandes que les autres, s'imposaient de chaque côté, surmontées de deux autres statues, moitié moins grande que celles de la fontaine, représentant des singes accroupit aux traits étrangement fins. Leur front portait eux aussi une étoile, mais celle-ci était faite d'émeraude et d'or. L'escalier montait vers une demeure imposante, semblable à un palais de sultan, et sur la troisième marche se tenait une femme d'une extrême beauté. Ses cheveux noirs corbeaux, lisses et brillants, tombaient jusque ses fesses, sa peau mate faisait ressortir deux yeux félins, d'un vert de jade. Un diadème fin et discret était posé sur sa tête qui surmontait un cou gracile et délicat. Elle portait une robe longue, d'une couleur or pâle qui soulignait une taille fine. Mais derrière ses traits d’une beauté renversante, on percevait dans ce visage une dureté et un orgueil souverains. Elle détailla les deux hommes qui s'étaient approchés pour saluer la Dicta de la famille Epanheul.

« Je vous souhaite la bienvenue, messieurs. Quels malheurs vous amènent? Les deux hommes s'inclinèrent, posant leur index et leur majeur sur leurs lèvres, laissant le pouce relevé alors que les deux derniers doigts restaient pliés.

- Merci de nous accueillir. C'est avec un grand regret que nous venons t'entretenir de choses assez graves Lya. Commença Zarog avec diplomatie. Siakhel hocha gravement la tête avant de poser la question.

- Merkhan est-il ici ?

- As-t-on besoin de lui ? Demanda Lya, devenant plus hautaine et froide encore. Les choses allaient mal se passer. Zarog regretta de ne pas avoir demandé à Naïa de venir elle-même.

- Il est directement concerné par ce qui nous amène. Lya sembla de plus en plus méfiante et dévisagea les deux frères. Le corbeau de Zarog apparut soudainement auprès de son compagnon humanoïde, provocant une sorte d’appel d’air. Il vint se poser sur l'épaule familière et parla.

- Je ne l'ai vu nulle part Zarog, il doit être ici.

- Merci Labiax.

- Tu envois ton espion sur les traces de mon frère ? N’est-ce pas ainsi que tu traque les criminels ? La colère et la défiance pointait sous le timbre velouté de Lya.

- Pourrions-nous en discuter tous les quatre ? » Elle sembla hésiter un instant, pinçant les lèvres, mais elle finit par leur faire signe de la suivre.

Siakhel toucha son frère, aussitôt Zarog se sentit plus en confiance, ainsi plus puissant. En son fort intérieure pourtant, il était coupable d’avoir cette connexion d’interdépendance en horreur. Du moins, ainsi le voyait-il parfois. Une sorte de toile dont il ne pouvait s’extraire à moins de devenir l’ombre de ce qu’il était… Ils montèrent les escaliers et arrivèrent dans un jardin emplit de fragrances et de visions délicieuses. Une petite cascade se jetait dans un bassin où un tigre buvait. Des grands arbres leur venaient les chants des singes et d'oiseaux dont les couleurs éclataient entre les feuillages. Des papillons magnifiques volaient d'une adénium obesum, à une fritillaria imperialis ou vers un parterre de crocus d'automne. Le traverser mit un certain temps, puis Lya se dirigea vers une paroi rocheuse, recouverte presque entièrement de longues lianes fleur de lys. Elle écarta ces dernières et découvrit un passage donnant sur une salle de marbre blanc. Les colonnes étaient décorées de filets d'or représentants des arbres, des animaux… De grandes arcades donnaient sur l'extérieur. Au fond, un trône d'or à l'assise en velours vert, surmonté de trois émeraudes était élevé sur une estrade en demi-cercle. Lya s'y rendit, monta les trois marches et s'y assit avec une grâce reptilienne. Zarog et Siakhel n'avaient pas besoin d'échanger, ne serait-ce qu'un regard, pour comprendre que cette manière ostentatoire de montrer son autorité était très mauvais signe pour ce qui devait suivre. Merkhan, d'ailleurs, n'était toujours pas visible. Labiax croassa d'impatience. De chaque côté de l'estrade où se trouvait le trône, des couloirs menaient aux restes des salles du palais. Les deux frères tendirent l'ouïe. Et en effet, des bruits se firent entendre. Une porte s'ouvrit puis se referma, des pas vinrent dans leur direction, d'une marche hésitante. « Merkhan. » Saluèrent les deux hommes alors que le frère cadet de Lya venait se placer debout, près d'elle. Ils se ressemblaient beaucoup, bien que les traits du frère soit plus grossiers, plus abruptes.

Ses cheveux, noirs eux aussi, ondulait jusqu'à une mâchoire carrée. Il était aussi plus grand et affichait un corps musclé sous une chemise en lin blanc, et un pantalon vert foncé en tissu léger. Comme sa sœur, il ne portait pas de chaussures. A l'expression qu'il affichait, on devinait qu'il savait pourquoi ces deux membres de la famille Van GeaYust s'étaient déplacés. Il gardait cependant le port fier caractéristique de sa famille. Zarog et Siakhel ne s'inclinèrent pas comme il était de coutume lorsqu'on se trouvait dans la demeure d'une autre famille. Lya tiqua.

- Messieurs, je vous prie de parler maintenant que mon frère est présent. Quelle est donc ce malheur qui vous amène et qui le concerne ?

- Merkhan n'est pas sans le savoir, aussi parlerons-nous sans détours. Annonça Zarog.

- Et sans attendre, encore, merci ! S’impatienta Lya, les nerfs à vif. Le lien étroit qui l’unissait à son frère semblait la mettre mal à l’aise, elle lui donnait de longs regards troublés emplit d’incompréhension.

- Merkhan est coupable d'avoir enfanté avec une être humaine. Reprit Siakhel, le timbre toujours grave et lent.

- C’est absolument impossible ! Tonna la Dicta dont la voix résonna dans la haute salle.

- Pour cela, continua Siakhel, nous te convoquons toi et la Dicta de ta famille pour ton procès qui se déroulera devant le conseil extraordinaire. Nous déciderons alors du chemin d’expiation qu’il te sera souhaitable d’entreprendre.

- Il n’ira nulle part, ni moi, tant qu’il n’y aura pas de preuve.

- Elles seront données lors du procès.

- J’exige de garder mon frère en ces lieux jusqu’à ce jour !

- C’est aujourd’hui, et nous sommes déjà en retard. Siakhel, imperturbable, parlait bas, mais sa voix grave semblait couvrir la voix haute de Lya. Merkhan, tu dois être jugé pour tes actes, c’est cela que nous allons décider tous ensemble.

- Ainsi que du sort de ta progéniture. » Termina Zarog. Merkhan déglutit difficilement alors que son corps frémissait. Lya paraissait ahurie, elle regarda les deux hommes, puis son frère droit dans les yeux. Il ne put résister, il baissa le regard. Il avouait. Lya se leva et sembla réfléchir très vite, mais avant qu'elle ne puisse trouver une échappatoire, Merkhan avait descendu les marches du trône et se laissait délibérément saisir par les frères Van GeaYust. Ces derniers agir, mais non sans grand étonnement. Il semblait d'ailleurs avoir tout juste la force de marcher alors que Zarog et Siakhel l'emmenait. Lya resta un instant sans bouger, paralysée par ce qu'elle venait de découvrir et par la gravité de ce qui allait suivre. Mais soudain, elle leva sa main droite vers les trois hommes, alors un vent violent les frappa. Ils furent surpris, mais ne lâchèrent pas les bras de Merkhan qui ne semblait n'avoir rien remarqué, son visage était fermé, comme s’il était éteint à l’intérieure. Zarog l’en aurait presque prit en pitié.

- Lâchez-le! Je suis la Dicta Epanheul, vous n'avez aucun pouvoir en ces lieux ! Vous ne pouvez transcrire les Règles de notre Ordre! Ils continuèrent cependant, et atteignirent le rideau de liane. Merkhan ! Défends-toi ! Cria sa sœur, mais il resta sans force, presque inerte. Lya se retrouva alors devant eux, se déplaçant à une vitesse foudroyante, et leur barra la route, ses beaux traits déformés par une peur panique.

- Lya, ne nous oblige pas à te contraindre de nous suivre. Ta présence est requise, alors suis-nous sans peine. Nous sommes tous deux plus vieux que toi. Tonna Siakhel de qui émanait une aura de puissance écrasante. Le sol vibra.

- Vous croyez que je vous laisserai tuer mon frère ?

- Nous n'avons nullement l'intention de le tuer. Dit lentement Zarog.

- Vraiment ? Mais pour combien de temps ? Le conseil pourrait en décidé autrement !

- Ne sois pas déraisonnable Lya. Tu aurai agis de la même façon si un membre de notre famille avait commis pareille ignominie.

- C’est bien de cela dont il s’agit ! Je sais ! JE SAIS ! Vous ne l’emmènerez pas ! » Siakhel perdait patience alors que Lya les repoussait toujours, les deux paumes dans leur direction. Il n’avait nul envie d’affronter ceux qu’ils considéraient comme ses alliés, voir ses amis. Un tremblement de terre s'annonçait. Mais la maison Epanheul défendait ses habitants, et le plus ancien de la famille Van GeaYust sentit son pouvoir plier. Ils étaient sur leur plateau. La Règle leur était propre, c'était leur Ordre comme elle leur avait fait remarquer. Il dut redoubler d'effort pour ne pas tomber à genoux. « Vous croyez pouvoir nous attaquer impunément dans notre propre maison ? » Hurla-t-elle, furieuse, alors que le vent se levait et commençait à chanter. Elle ferma les yeux, et ses lèvres s'agitèrent en une psalmodie. Une lumière aveuglante les éblouit soudain et un ultrason insupportable vint leur transpercer les tympans. Lorsqu'ils voulurent se défendre, leur pouvoir semblait paralyser. La lumière de leur molintil rampa sous leur peau mais elle y était cantonnée. Ils s'affaiblissaient de secondes en secondes, incapables. Ils comprirent avec horreur que Lya, dans la peur de perdre son seul frère, tentait de les extraire. La seule chose dont Lya était capable, elle seule contre eux deux, était de les amoindrir et de se tuer. Cet acte intrinsèque de l'âme et de l'Esprit était terriblement dangereux, Lya ne pouvait supporter cela seule, elle tenta d'appeler son frère à l'aide, mais celui-ci, tombé au sol, semblait évanoui. Siakhel réussit à briser la barrière qui maintenait ses pouvoirs et s'en servit. Lya tomba à genoux mais s'obstina, psalmodiant plus vite, du sang coulait déjà de son nez et de ses oreilles. « Arrête!! Lya ! Arrête !! Tu vas mourir ! » Mais elle n'entendait pas Zarog qui luttait lui aussi pour retrouver son pouvoir. Le tigre vu plus tôt dans le jardin, fendit le rideau de liane et se jeta sur lui. Siakhel puisa au fond de lui et tenta de se confronter au pouvoir de la maison Epanheul. La lumière baissa, l'ultrason s'assourdit alors que le tigre reculait, semblant perdu. « NON ! Hurla Lya, alors que soudain, tout retrouvait un calme irréel après la confrontation. Lya s'effondra sur le marbre, à bout de souffle. Zarog se releva alors que le tigre retournait dans le jardin en lançant un rugissement dédaigneux. Siakhel lui emboita le pas, curieux de savoir ce qui avait apaisé les pouvoirs déchaînés, pendant que son frère ordonnait à Merkhan de prendre sa sœur dans ses bras et de les suivre.

– Tu arrives à point nommé chère sœur. »

Alors que Zarog et Merkhan, portant Lya, le rejoignait sous le soleil, lui, souriait. Toujours vêtue de sa robe gris perle, pieds nus sur l'herbe douce, Naïa avança et posa une main sur le front de la Dicta Epanheul à présent inconsciente. Elle fit signe à Merkhan de la déposer dans l'herbe. Il s'exécuta et Naïa s'agenouilla, posant une main sur les yeux et l'autre derrière la nuque de la jeune femme. Une lueur chaude semblait émaner de ses mains alors que son murmure se perdait dans le souffle d'un vent doux et chaud qui se levait. La lumière sous sa peau s'intensifia encore, puis Lya ouvrit lentement les yeux, reprenant un souffle régulier, bien que profond. La Dicta Van GeaYust retira ses mains et sourit à la Dicta Epanheul. Lya frémit sous les deux yeux vides. « As-tu l'ambition de mourir chère Lya ? Demanda doucement Naïa.

– Mon frère ! Je ne peux pas… Naïa, non, je ne veux pas… Si c'était l'un des tiens tu…

– Si Merkhan n'a pas répondu à ta parole de Dicta c'est qu'un devoir encore plus fort l'appelait.

Tu n'es pas sans le savoir, et c'est un tord de vouloir l'interdire d'affronter les conséquences de ses actes. Je n'aurai nullement tenté de l'en empêché s'il avait été l'un des miens.

– Ta voix est dure car tu as eut peur pour tes frères.

– Non, c'est pour toi Lya que j'ai eu peur. Répondit Naïa avec tendresse. Si tu avais continué ta tentative, eux seraient, certes affaiblit, mais indemne, et toi tu serais morte. Lya se releva pour s'asseoir. Elle prit la main de la jeune femme qui l'avait sauvé.

– J'ai… Merkhan…

– Doit répondre de ses crimes. Interrompit soudain le principal intéressé. Tous les regards se posèrent sur lui, même le regard esprit de Naïa, qui put légèrement entrevoir ses pensées. Je dois m'expliquer et être jugé pour ma faute. Othilie doit savoir. Pensa-t-il, s'adressant exclusivement à l'aveugle. Celle-ci lui sourit tristement, puis se releva en tendant une main secourable à Lya qui semblait retrouver ses forces.

– Bien, allons. Labiax, va prévenir ceux qui sont restés chez nous. »

L'oiseau, qui s'était réfugié dans un arbre avec quelques uns de ses congénères albinos, fuyant l'altercation, s'envola en coassant et disparut comme il était venu. Merkhan ouvrit la marche, suivit de près par les deux frères Van GeaYust. Naïa et Lya la fermèrent, bras dessus dessous, la dernière étant encore affaiblit, la première songeant à ses autres frères et sœurs qui, elle l'espérait, menait à bien leur mission.

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